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Initiative - Page 228

  • Elisez le plus bel arbre de l'année 2013 sur internet

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    Classée "Arbre remarquable de France" en 2012, la glycine de la rue d'Aviau à Bordeaux représente l'Aquitaine pour le concours du plus bel arbre de l'année 2013 DR

    Le plus bel arbre de France de l'année 2013 sera-t-il celui de votre région ? Ou pas ?

    Le principe et l'idée du concours

    Le concours "Elisez l'arbre de l'année" est organisé par l'Office national des forêts (ONF). C'est sa seconde édition. Tout groupe (famille, classe, école, commune, entreprise, association…) peut proposer un arbre candidat à l’"Arbre de l’année".  En plus de ses caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury prendra en compte l’histoire même de l’arbre et de son importance - culturelle, affective, sociale, symbolique, historique… - pour le groupe qui le présente. Ca, s'est fait : depuis octobre 2012, vingt-deux arbres représentant chacun une région de France sont candidats. Ce sont les "nominés".

    Un arbre breton en tête

    concours,arbre,onfIl s'agit maintenant de choisir. On vote en ligne depuis le 1er novembre 2012, pour élire l'arbre de l'année 2013. C'est un chêne bonsaï, situé en Bretagne, à Bégard (Côte d'Armor) (ci-contre) qui caracole en tête des votes sur internet, avec 6.407 votes. Centenaire, l'arbre est bien connu des Bretons : haut de trois mètres, pour onze mètres d'envergure, il traverse la toiture du colombier où sont dissimulées ses racines. Il est suivi d'un olivier corse et d'un tilleul auvergnat.  Le vote public sera clos le 1er juin. Le jury désignera en juin l’Arbre de l’année 2013, qui pourra être le même que celui du public. Mais pas nécessairement : en 2011, jury et public avaient voté différemment.

    Et alors, les Aquitains, les Picto-charentais, les Gersois : ils sont pas beaux vos arbres ? Il est encore temps de voter pour votre arbre préféré.

     glycine_2_preview.jpgPour l'Aquitaine, c'est la célèbre glycine qui orne l'entrée de l'Hôtel particulier qui abrite les archives municipales, en plein coeur de Bordeaux, rue d'Aviau. Le nom savant de cet arbre est  Wisteria sinensis. Selon les historiens, cette plante grimpante venue de Chine a été plantée vers 1863. Le sol d'origine marécageuse de Bordeaux convient parfaitement bien à cette liane d'une ampleur et d'une circonférence importantes qui affectionne les sols humides, de préférence non calcaires.  Elle a été classée "Arbre remarquable de France" en 2012. Elle totalise actuellement 1.155 votes.

    magnolia toulouse.jpgPour Midi-Pyrénées, c'est le magnolia de Purpan (Toulouse). Nom savant : Magnolia Grandiflora. Cet arbre est constitué de troncs multiples dont le plus gros a environ 70 cm de diamètre, couvrant 1.000 m2 pour une hauteur de 24 mètres. Il est âgé de presque 280 ans : planté en 1734, c’est l’un des plus vieux de l’Ancien Monde. Il recueille 1.635 votes.

     

     teil_preview.jpgEn Poitou-Charentes, c'est le teil du Sully (Brux). Il fait 3,85 m de circonférence et  mersure environ 10,50 m de hauteur. Il a 400 ans et seulement 285 votes. Picto-Charentais, réveillez-vous !


     

     Dans l'écosystème de la planète Terre, les arbres, c'est la vie. Dans nos environnements, ils sont aussi des repères symboliques, culturels et affectifs qu'il faut s'attacher à préserver. Vous aimez vos arbres : c'est le moment de le leur dire et de le déclarer publiquement en votant pour eux, en cliquant ICI.

    A vos souris !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site "Elisez l'arbre de l'année 2013" : cliquer ICI
    • Quels sont les arbres remarquables de l'agglomération bordelaise ? Cliquez sur la carte interactive Bordeaux nos arbres  : ICI
    • Les arbres remarquables de France est un label décerné par l'association A.R.B.R.E.S. décerné aux arbres exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ils représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé. Pour consulter leur liste par département : cliquer ICI. La Gironde compte ainsi  six arbres remarquables, dont la glycine de Bordeaux, mais aussi le platane du Porge, âgé de 130 ans.
    • Le site de l'ONF : cliquer ICI

    DANS LE RETRO

    • En 2011, aujourd'hui devenu une star à Ghisonaccia en Corse, c'est un pistachier lentisque qui a été élu Arbre de l'année par un jury national composé de représentants de l'Office national des forêts, du magazine « Terre sauvage », de la Fondation Yves Rocher, de la Ligue de protection des oiseaux et des Scouts et guides de France.
    • Parmi les 500 candidatures d'arbres recueillies au total sur le site Arbredelannee.com, le public avait, lui, porté son choix sur « l'arbre girafe » de Fouesnant (Finistère). Formant comme une arche à l'entrée du bois communal, ce chêne pédonculé, âgé de 2 siècles, a vu défiler plus de 80000 enfants en vingt ans lors de sorties nature.
  • Energies renouvelables : la Finlande ouvre la plus grande centrale de biogaz du monde

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    La centrale de biogaz de Vaasa, Finlande DR

    La Finlande a choisi la date de la commémoration de la catastrophe nucléaire de Fukushima pour inaugurer la plus grande centrale de biogaz du monde, le lundi 11 mars. Un choix éminemment symbolique pour un pays qui a acheté à la France un EPR nucléaire dont la construction ne cesse d'accumuler les retards.

    140 mégawatts dans la balance commerciale du pays

    Située sur la côte orientale du pays, d'une puissance de 140 mégawatts, la centrale de Vaasa est la plus grande centrale de gazéification de biomasse au monde. Installée dans une centrale au charbon déjà existante, elle va "augmenter l'utilisation des énergies renouvelables et réduire l'utilisation du charbon, tout en améliorant la balance commerciale du pays", s'est félicité le ministre du Travail finlandais.

    La centrale, exploitée par la société finlandaise Vaskiluodon Voima, va utiliser comme combustible une biomasse principalement issue des déchets de l'abattage des arbres, l'industrie forestière étant l'une des principales activités économiques de la Finlande.

    Moins de charbon, moins de gaz à effet de serre et plus d'emplois locaux

    La biomasse va ensuite être gazéifiée puis mélangée à du charbon. Selon l'exploitant, l'utilisation de ce gaz devrait réduire de 25 à 40% les besoins en charbon de la centrale. "Au lieu d'acheter du charbon à l'étranger et des droits d'émission de gaz à effet de serre, environ 15 millions d'euros par an vont être introduits dans l'économie régionale", a indiqué à l'AFP le PDG de la société, Mauri Blomberg. Selon Vaskiluodon Voima, la centrale va permettre d'employer directement une centaine de personnes et indirectement des centaines d'autres dans la région. Elle produira de l'électricité et du chauffage pour les habitants de Vaasa.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI


  • Initiative. Bordeaux, future grande famille à "énergie positive"

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    Bordeaux, le miroir d'eau Photo DR

    L'énergie positive, c'est parti pour Bordeaux, qui relève cette année le cinquième défi national des "Familles à énergie positive" depuis le 1er décembre 2012, jusqu'au 30 avril 2013.
     
    Le principe du défi est simple : démontrer qu'il est possible ensemble de lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre en participant à une action concrète, mesurable et conviviale. La pratique l'est-elle autant ? C'est ce qu'on saura en avril, à la fin de l'expérience.
     
    familles-a-energies-positives.pngRéduire sa consommation d'énergie au quotidien sans perdre en confort
     
    Cette opération développée par l'ADEME et l'ONG Prioriterre, est organisée avec la Région Aquitaine. A Bordeaux, elle propose à 60 familles participantes dans chaque quartier de la ville, de réduire de près de 10% (protocole de Kyoto) leur consommation d'énergie au quotidien sans affecter le confort (chauffage, eau chaude, équipement électrique domestique). Le défi qui se déroule en équipe pendant toute la saison de chauffage, doit permettre l'économie de plus de 200 euros sur la facture de chaque famille participante.
     
     

    Familles à énergie positive, c'est parti !

     famille ENERGIE.jpg60 familles bordelaises engagées

    La ville de Bordeaux participe à la mobilisation des équipes dans les huit quartiers de la ville. Dans chaque quartier, un capitaine d'équipe se porte volontaire. Il reçoit une formation pour aider à son tour les cinq à dix familles de son équipe. Ces dernières relèvent chaque mois leurs consommation d'énergie sur leurs compteurs. A travers des moments conviviaux au sein de chaque groupe, les participants échangent sur les astuces au quotidien pour gagner le pari des économies d'énergie et ne manquent pas d'humour, comme en témoignent les noms qu'ils ont choisi pour leurs "familles" :  les Pierrafeu,  les Wattelse, les Têtes d'ampoules, les Electrons Verts, les Enthousiastes...
     
    Ailleurs en Aquitaine
     
    Dans la région, Bordeaux n'est pas la seule à relever le défi cette année : l'agglomération de Dax, de Périgueux, le Lot-et-Garonne, et en Gironde, la ville de Gujan-Mestras, la communauté de communes de Bourg-sur-Gironde et celle de l'Estuaire relèvent aussi le défi "Familles à énergie positive".

    ENERGIE AMPOULE.jpgUne opération qui marche : 6.100.000 kWh économisés en 2011-2012

    Depuis sa première édition en 2009, Familles à énergie positive accueille sans cesse de nouveaux participants et permet d'économiser toujours plus. Durant la campagne 2011-2012, le défi a réuni près de 9.000 participants en France, totalisant 6.100.000 kWh d'économies d'énergie, soit 31 millions d'heures d'une télévision. Il a aussi évité l'émission de 1.120 tonnes de CO2 dans l'atmosphère, soit ce que rejette une Clio pour faire 2 fois le tour de la Terre. Et surtout, il a permis de sensibiliser les participants et leurs proches, à la nécessité d'économiser l'énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique,  tout en constatant qu'on ne revient pas au Moyen-Age pour autant...

    Les premiers classements devraient être visibles début mars, avec les économies réalisées. A Bordeaux, l'opération s'achèvera  le 30 avril,  par une clôture festive du défi, avec balades fluviales et réception dans les jardins de la Mairie pour tous les participants. Jusqu'à l'année prochaine...

    Cathy Lafon

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