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Industrie - Page 158

  • La première éolienne d'Aquitaine est en vue !

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    Un jour, des éoliennes nouvelle génération à Naujac-sur-Mer ? Image de synthèse DR Valorem

    Chez les accros à l'actu des énergies renouvelables qui se désespèrent de la situation de l'éolien en Aquitaine où pas une seule pale ne tourne encore, la nouvelle va buzzer : la première éolienne de la région devrait enfin voir le jour le vendredi 7 juin, à 16 h30, au jardin public de Bordeaux ! 

    Oups. Quoi ? Non ! Pas possible ! J'y crois pas... Anti et pro-éoliens : pas de panique !  Personne n'a zappé l'épisode crucial de l'interminable feuilleton : "Y aura-t-il un jour une éolienne en Aquitaine ?" L'éolienne en question est une chaîne humaine qui sera formée d'un coup de baguette magique par la bonne fée française de l'éolien, l'association France Energie Eolienne (FEE), à l’occasion de la journée mondiale de l’éolien (WIND DAY). Ouf !  Ou hélas ?

    eolien,énergie,eolienne,aquitaine,bordeaux,journée mondiale,valorem,feeRecord en décembre 2012 de production du parc éolien français

    Dans plus de 75 pays du monde, il y a des parcs éoliens en activité. En France, le déploiement de l’éolien a permis en dix ans de créer plus de 11.000 emplois et d’installer plus de 7.500 mégawatts (MW) d’énergie éolienne, soit l’équivalent de 3 % de la consommation électrique française.  D’après les données du Réseau de transport d’électricité (RTE), le parc éolien français a battu un nouveau record le 14 décembre 2012. Ce jour là, à 15h30, la production d’électricité était de 5.758 MW, loin devant les 1.122 MW le précédent record hivernal des éoliennes françaises, selon Enerzine. L’association France Energie Eolienne (FEE) estime à 8% la part de la consommation nationale d’électricité assurée par cette production.

    25 % de notre électricité pourrait être fournie par le vent en 2030

    Pour France Energie Eolienne, « l’éolien joue aujourd’hui une place centrale dans la transition énergétique ». En effet, selon ses calculs, l’éolien pourrait couvrir 25% de la demande en électricité à l’horizon 2030, moyennant 40 GW onshore et 15GW offshore. Avec 8 % en 2012, inutile de préciser qu'on est encore loin du compte... D'autant que l'éolien comme le solaire français a connu un premier trimestre 2013 difficile. Les nouvelles capacités de production éolienne raccordées au premier trimestre 2013 en France représentent seulement 73 MW (mégawatts) et accusent une baisse de 31% par rapport à la même période en 2012, selon le bilan du Commissariat général au développement durable (CGDD) publié le 3 juin.  Un "net ralentissement" avait déjà été constaté sur la période allant du dernier trimestre 2011 au milieu de l'année 2012, "mais une reprise était intervenue ensuite au deuxième semestre 2012", rappelle le CGDD.  Le parc éolien tricolore atteint désormais une puissance installée de 7.667 MW au 31 mars 2013. "En cas de poursuite de la tendance, 2013 pourrait être la troisième année de baisse consécutive du niveau des raccordements confirmant ainsi la rupture par rapport à la montée en puissance initiale observée jusqu'à 2010", conclut le CGDD. Plutôt paradoxal, au moment où le débat national sur la transition énergétique touche à sa fin...

    Un jour, en Gironde,  25 éoliennes "nouvelle génération" à grand mât ?

    Le préfet de région, Michel Delpuech, a signé le 21 décembre dernier « les arrêtés autorisant la création de deux zones de développement de l'éolien (ZDE) présentées par la Communauté de communes (CdC) Pointe du Médoc . Vingt-cinq éoliennes "nouvelles génération", à grand mâts, pourraient y être construites. La région franchissait enfin un premier pas pour l'implantation de l'éolien au Verdon et à Naujac-sur-Mer (Gironde), le jour même de l'apocalypse prévue par le calendrier maya... Mais ce n'est pas encore demain la veille que des éoliennes girondines fourniront de l'électricité ! A Naujac, s'il n'est pas mort, le dossier d’implantation d’éoliennes dans l’Entre-deux-Mers vient de subir, fin mai, un coup d’arrêt. Après une nouvelle réunion publique sur le sujet, la population de Blasimon consultée a rejeté le projet porté sur la commune par la société Abo Wind (53 contre, 29 pour, trois blancs et un nul).

    eolien,énergie,eolienne,aquitaine,bordeaux,journée mondiale,valorem,feeUne "éolienne humaine" à Bordeaux pour la journée mondiale de l'éolien

    À l’initiative de lEWEA (European Wind Energy Association) et du GWEC (Global Wind Energy Council), de nombreux événements sont organisés dans le monde chaque année, afin de célébrer l’énergie éolienne. Un soutien dont cette dernière a bien besoin en Aquitaine et en Gironde... A Bordeaux, c'est une « éolienne humaine » qui doit se former au jardin public, dans l’esprit des rassemblements FlashMob, comme à Paris en 2011, à l'iniative de Greenpeace (photo ci-dessus). L’objectif de cette manifestation organisée par la FEE (France Energie Eolienne), est de sensibiliser le grand public à la nécessité d’opérer une transition énergétique en faveur des énergies renouvelables.

    La FlashMob ouverte à tous permettra également de répondre aux questions des citoyens et d’expliquer les raisons pour lesquelles l’énergie éolienne est une solution propre, durable et naturellement renouvelable. C'est bon à savoir.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • L'éolienne humaine en Aquitaine, c'est où, c'est quand ?  Le 7 Juin 2013, à 16h30, au jardin public de Bordeaux.
    • A propos de France Energie Eolienne

    Fondée en 1996, l'association France Energie Eolienne (FEE) rassemble aujourd'hui plus de 250 acteurs de la filière éolienne et représente les intérêts de cette filière industrielle qui pèse déjà plus de 11 000 emplois. Elle vise à un développement harmonieux de ce nouveau secteur, afin de faire de la filière éolienne une industrie créatrice d’emplois non délocalisables et porteuse de développement en région. 

    Contacts : GR FEE Sud-Ouest – chez Valorem - 213 Cours Victor Hugo 33323 BEGLES CEDEX.  Sébastien TROUVE - 06 81 72 82 09  et Camille GIRARD - 06 46 30 71 85?

    • Le Groupe Régional Sud-Ouest de France Energie Eolienne mobilise 40 entreprises actives dans le développement, la construction et l’exploitation de parcs éoliens et assure la promotion de l’énergie éolienne en régions Aquitaine, Poitou–Charentes et Limousin. www.http://fee.asso.fr/

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  • Dumping sur le photovoltaïque: l'Europe veut taxer la Chine

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    Une fabrique de panneaux solaires à Huaibei, dans l'est de la Chine, le 21 mai 2012  Photo archives AFP

    C'est fait. L'Europe a opté pour des mesures anti-dumping en décidant à l'unanimité, mardi 4 juin, d'imposer des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, de cellules photovoltaïques et de composants.

    Même pas peur 

    La Commission européenne entame par la même occasion un bras de fer avec la Chine dans le secteur du solaire, malgré les réticences de plusieurs Etats de l'UE, dont la puissante Allemagne et les menaces de représailles commerciales de Pékin. La Chine n'a d'ailleurs pas tardé à répliquer en lançant dès cette nuit une procédure anti-dumping et anti-subventions visant les vins de l'Union européenne, qui place la France en première ligne : l'Hexagone est le premier exportateur européen vers la Chine, avec 140 millions de litres de vin vendus en 2012.

    30.000 emplois en jeu

    Karel-de-gucht.jpg "Ce n'est pas une mesure protectionniste", a assuré à l'AFP le commissaire chargé du Commerce, Karel De Gucht. Pour lui, l'instauration de ces taxes est une "mesure d'urgence pour donner un ballon d'oxygène à un secteur qui souffre" des pratiques de dumping des firmes chinoises. Plusieurs entreprises allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France) ont déjà mis la clé sous la porte. D'autres ont été reprises, comme la Française Photowatts par EDF. En Europe, quelque 30.000 emplois sont en jeu, selon Bruxelles.

    "On continue à négocier avec les Chinois mais on le fait désormais avec le pistolet chargé"

    La décision sera publiée ce mercredi 5 juin au Journal officiel de l'UE et entrera en vigueur jeudi, pour une durée de six mois. La riposte est musclée mais ce n'est pas la guerre et la Commission espère toujours parvenir à une solution à l'amiable. En signe de bonne volonté, elle a opté pour une réponse graduée : à partir du 6 juin, les importations de produits chinois de l'industrie solaire seront taxées à hauteur de 11,8% et si aucun accord n'est trouvé avec Pékin dans les deux mois, le taux sera alors relevé à 47,6% en moyenne. "La balle est dans le camp des Chinois", conclut  Karel De Gucht, qui insiste : " Il est clair que si la Chine n'apporte pas de solution d'ici au 6 août, des taxes plus élevées seront appliquées".  "On continue à négocier avec les Chinois mais on le fait désormais avec le pistolet chargé", résume à l'AFP une source communautaire sous couvert d'anonymat.

    Le soulagement des industriels européens

    "Nous sommes soulagés que la Commission européenne ait décidé de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les pratiques déloyales chinoises, qui ont déjà coûté des milliers d'emplois et la fermeture de 60 usines dans le secteur en Europe", a réagi le groupement d'entreprises EU ProSun. En revanche, l'Alliance pour une énergie solaire abordable (Afase), qui regroupe beaucoup de fabricants chinois, a affirmé que cela allait "sévèrement heurter le niveau de demande, ce qui entraînera des pertes d'emplois et portera un coup important à l'industrie solaire européenne".

    batho afp.jpgDes mesures anti-dumping nécessaires, mais pas suffisantes

    Dans une lettre ouverte publiée le 31 mai 2013, publiée sur le Huffington Post, David Haïun, PDG de Groupe Solaire de France, interpellait Delphine Batho, Ministre de l’écologie du développement durable et de l’énergie, en évoquant l'urgence qu'il y avait à réagir pour faire face aux graves menaces qui pèsent sur le secteur photovoltaïque en général et sur son entreprise en particulier. Société leader du marché photovoltaïque résidentiel français, Groupe Solaire de France fait état de la chute importante et rapide de son carnet de commandes, liée aux baisses régulières du tarif de rachat de l’électricité. Si la décision de Bruxelles de taxer les panneaux solaires d’origines chinoises est une bonne réponse, l'industriel  estime qu'elle ne sera pas suffisante pour sauver la filière française. David Haïun alerte notamment sur les prochaines augmentations de tarifs des constructeurs européens et sur la bonification tarifaire «made in Europe », dispositif qui présenterait des failles juridiques selon la Commission de Régulation de l’Energie.

    YANNICK JADOT.jpgRetrouver une ambition européenne pour les énergies renouvelables

    De son côté, l'eurodéputé Vert français Yannick Jadot, vice-président de la commission du commerce international, qui mobilise le Parlement européen sur ce sujet depuis plus d'un an, se réjouit de ces mesures. Elles offrent, selon lui, "un répit indispensable à une industrie qui était en train de disparaître, avec ses salariés, ses compétences, ses outils de production, tous victimes de la concurrence déloyale chinoise." Il regrette néanmoins qu'elles soient aussi "tardives, provisoires et surtout moins ambitieuses que prévues". L'eurodéputé écologiste rappelle que l'Europe doit aussi retrouver une ambition pour l'industrie des énergies renouvelables en général et le photovoltaïque en particulier, pour parvenir à fonder le projet d'une relance industrielle européenne basée sur la transition énergétique, comme le défendent François Hollande et le gouvernement français.   "L'UE a maintenant six mois pour sortir du piège de la division dans laquelle elle a été mise par la Chine et retrouver une ambition pour l'industrie du photovoltaïque, une des industries les plus prometteuses en Europe", conclut-il.

    europe,chine,commerce,yannick jadot,solaire,photovoltaïque,franceFinalement, être une énergie renouvelable, c'est comme être une femme libérée : c'est pas si facile... Si le soleil  vient de se lever franchement pour lui, le ciel du photovoltaïque européen est loin d'être totalement dégagé :  il ne faut surtout pas le laisser tomber.

    Cathy Lafon

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  • Centrale nucléaire du Blayais : c'est le MOX qu'elle préfère

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    La centrale nucléaire du Blayais en Médoc (Gironde) Photo archives "Sud Ouest" / Laurent Theillet

    L'ASN vient à peine de décerner la mention "assez satisfaisant" à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) pour sa sûreté en 2012, que le gouvernement autorise EDF à utiliser du MOX, un combustible nucléaire contenant du plutonium provenant de combustibles usagés, dans deux réacteurs supplémentaires de la centrale girondine, par un décret publié jeudi dernier au Journal officiel. Au grand dam des écologistes, comme on peut s'en douter.

    Le MOX : kesaco ?

    Du MOX partout à Blaye ? Soit, mais encore ? Pour le public non averti mais néanmoins intéressé, il convient de préciser que le MOX est une spécialité, non pas de la gastronomie française, mais de son industrie nucléaire et de son "chef", Areva.  Un réacteur nucléaire fonctionne grâce à l’uranium. En même temps, on produit un élément plus lourd et plus radioactif : le plutonium. Le combustible MOX est un mélange d’uranium et de plutonium, d’où son appellation issue de l’anglais, "mixed oxyde" : MOX désigne donc cet "oxyde mixte d'uranium et de plutonium", fabriqué par Areva et employé dans l'Hexagone depuis 1987.

    MOXER, c'est recycler...

    Pour Areva, le grand atout du MOX est son rôle de recyclage, car, issu du retraitement de déchets nucléaires opéré dans l'usine de la Hague (Manche), il réutilise le plutonium obtenu au terme de la combustion d'uranium enrichi. A l'heure où l'on pointe l'insoluble question de l'avenir des déchets nucléaires, à l'occasion notamment de l'ouverture du débat public du futur centre d'enfouissement de Bure, suivez mon regard. A Blaye, il était déjà utilisé dans les réacteurs 1 et 2 de la centrale proche de Bordeaux. Il pourra désormais être employé dans les autres réacteurs, le 3 et le 4. Telle est la décision du ministère de l'Ecologie et de l'Energie. Ce qui porte à 22 sur 58 le nombre de réacteurs français "moxés".

    L'ASN a dit oui

    Après la demande d'EDF d'utiliser plus de MOX au Blayais en avril 2010, avant la catastrophe de Fukushima, l'Autorité environnementale avait obtenu un an plus tard que le dossier soit complété. A l'issue d'une enquête publique, fin 2011, l'Autorité de Sécurité nucléaire a finalement émis un avis favorable en octobre 2012. Le gendarme du nucléaire a notamment considéré "que l'expérience acquise depuis 1987 sur l'utilisation du MOX dans les réacteurs nucléaires français n'a pas fait apparaître de comportement du combustible différent en exploitation de celui du combustible à l'uranium enrichi", souligne le ministère.

    Je t'aime MOX non plus

    Au total, le MOX contient entre 5 à 10% de plutonium. La radioactivité du plutonium étant considérablement plus élevée que celle de l'uranium enrichi, le MOX représente un risque supplémentaire en cas d'accident nucléaire. Alors, pas contents, les écolos. Et ils le font savoir. Le MOX n'est pas leur tasse de thé. Ils l'ont au contraire dans leur collimateur, de même que certains scientifiques qui le considèrent comme potentiellement très dangereux.

    Coucou, le revoilou !

    mamere.jpgVieille pomme de discorde politique entre les écologistes et le Parti socialiste qui avait rechigné à valider en 2011, avant les élections législatives et présidentielle, l’accord sur le paragraphe concernant le retraitement des déchets nucléaires et qui avait tenté de refuser d'entériner sa disparition, le MOX resurgit en 2013. Noël Mamère, le député-maire écologiste de Bègles (Gironde), ne pouvait manquer de dénoncer ce qu'il appelle  "une décision politique", destinée, à "protéger la filière MOX, que",  dit-il "nous sommes le seul pays au monde à vouloir continuer". Selon lui, la décision concernant la centrale du Blayais est "contraire aux engagements de François Hollande sur la transition énergétique", visant à faire passer de 75% à 50% la part du nucléaire dans l'électricité d'ici à 2025. Le député-maire girondin souligne, en outre, que  l'"on vient prendre ce risque dans une centrale vulnérable, qui a frôlé une catastrophe majeure en décembre 1999 avec une alerte de niveau 2".

    centrale nucléaire,blayais,mox,asn,edf,décret,gouvernementLe MOX d'Areva est reparti vers le Japon

    Le 16 avril dernier, en dépit des manifestations des opposants écolos, Areva a recommencé à expédier par la mer le MOX, cargaison à très haut risque, vers le Japon où seules deux centrales nucléaires ont redémarré depuis la catastrophe de Fukushima, en mars 2011. Transport contrôlé par l'ASN (photo ci-contre). Un cadeau pour le moins embarrassant pour l'Empire du soleil levant.

    "A la demande de la France"

    Pas vraiment enthousiaste, le client d'Areva, la compagnie japonaise Kansai Electric Power, a précisé dans un communiqué que « l'envoi de combustible se faisait à la demande de la France, qui cherche à mettre fin à son stockage prolongé », mais que son «utilisation restait encore incertaine ». Prévu initialement en 2011, ce type de transport que contrôle l'ASN avait été retardé après la catastrophe de Fukushima : le MOX était employé dans l'un des réacteurs accidentés (le numéro 3) de la centrale japonaise...

    En France, les quatre réacteurs du Blayais qui vont tous désormais se nourrir au MOX, ont chacun une puissance de 900 mégawatts. Ils font partie de la génération de réacteurs la plus ancienne actuellement en fonctionnement en France. Dans le rapport sur la sûreté nucléaire en France en 2012 récemment rendu public par l'ASN, le Blayais est l'une des centrales françaises les mieux (ou les moins mal) notées par le gendarme du nucléaire. Elle a cependant enregistré 48 incidents significatifs, dont six de niveau 1, contre 35 en 2011.

    Cathy Lafon

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