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Singapour, une cité-Etat jardin. Photo archives AFP
Tout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, les jardins de Singapour.
Jardins suspendus, parcs futuristes, forêts vierges et fermes verticales.... A Singapour, cinq millions d'habitants, le bien-être se mesure au taux de chlorophylle. Faire de la cité-Etat asiatique aux mille gratte-ciel « une ville dans un jardin », c’est l'ambition qui a poussé le gouvernement de Singapour à financer la construction d’un magnifique écoparc, au style futuriste. Résultat de ce rêve un peu fou : les « Gardens By The Bay ». Inaugurés en 2012 en plein cœur de la ville-jardin et au bord de la baie de Singapour, ces trois incroyables jardins botaniques à la fois écologiques et ultra modernes sont devenus une attraction touristique incontournable, avec plus d’un million de visiteurs par an. Et surtout, un magnifique exemple de biodiversité, de technologie verte et de durabilité.
Rouen est la première ville d'Europe à mettre en place un service à la demande de voitures autonomes. Photo AFP
Tout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe » sera expérimenté en France, à Rouen.
En septembre 2018, Renault et l’opérateur de transports publics Transdev devraient lancer à Rouen un service expérimental de véhicules autonomes circulant à la demande au milieu de la circulation, une première en Europe selon les deux groupes. Présenté comme « le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe », le Rouen Normandy Autonomous Labdoit desservir tout un quartier depuis le terminus du tramway à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue rouennaise.
Comment ça marche ?
Concrètement, les usagers pourront commander un véhicule depuis l’un des arrêts, grâce à une application baptisée Nestor, disponible sur leur smartphone. Ils seront transportés par quatre voitures autonomes Renault Zoé électriques, auxquels s’ajoutera ultérieurement une navette autonome i-Cristal codéveloppée par Transdev et le groupe alsacien Lohr. Les véhicules offrent trois places chacun, la présence d’un « safety driver » (un accompagnateur chargé de reprendre le véhicule en main en cas de problème) étant pour le moment obligatoire.
C'est prévu pour quand ?
L’ouverture au public, à titre expérimental, de ce service intégré au réseau de transports en commun rouennais est espérée pour septembre sur une première boucle de 1,6 km, « sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires ». L’expérimentation doit s’étendre en décembre à deux autres circuits dans le quartier, et durer jusqu’en décembre 2019.
Pour quel objectif ?
Le but est d’offrir un « système complet » de transport autonome, mêlé à la circulation –et non pas en circuit protégé comme dans la plupart des expérimentations menées jusqu’à présent–, avec une vitesse équivalente à celles des véhicules classiques.« L’automatisation est un facteur clef dans l’évolution de la mobilité de demain », a expliqué à l’AFP Thierry Mallet, le PDG de Transdev. Celle-ci doit selon lui être « plus personnalisée –avec plus de transport à la demande–, plus écologique –avec notamment des solutions zéro émission–, et plus connectée –avec des applications qui permettront en temps réel d’organiser son voyage et de le payer ».
L’opération est dotée d’un budget de 11 millions d’euros. Elle est menée en partenariat avec la Métropole Rouen Normandie, la région Normandie, l’assureur Matmut et la Caisse des Dépôts (maison-mère de Transdev).
Tout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujurd'hui, Lina, une voiture à composter imaginée aux Pays-Bas.
Cette équipe d'étudiants de troisième année de l'Université de technologie d'Eindhoven, aux Pays-Bas, ne manque pas d'imagination. Créer une voiture compostable, il fallait quand même y penser ! Et surtout, y parvenir.
Objectif atteint pour ces ingénieurs en herbe qui ont conçu une voiture électrique alimentée par trois batteries au lithium modulaire pour une autonomie de 100 kilomètres à 80 km/h, fabriquée à partir de matériaux naturels biodégradables (lin et sucre de betterave) et tous recyclables. Sa carrosserie est en bioplastique à base de lin et d'acide polyactique (PLA), ce qui réduit en outre considérablement son poids : 301 kg contre 1,5 t, en moyenne pour un véhicule électrique classique. Avec son faible poids, ce véhicule green tech est quatre fois plus puissante qu'une BMW i3, l'une des voitures électriques de la marque.
Pour conduire un jour Lina, c'est le nom de cette petite merveille verte destinée à tous les citadins éco-responsables (et aux autres), il faudra encore patienter. La voiture compostable en est pour l'instant au stade de prototype. Ses inventeurs travaillent sur une deuxième version plus solide de "la première voiture la plus propre au monde" jamais conçue : sa fabrication émet également très peu de CO2.