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Energie - Page 195

  • Photovoltaïque. Le soleil de Solarezo éclaire la Bulgarie

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    Le parc solaire de Rudnik, en Bulgarie, raccordé par Solarezo. Photo DR

    Par les temps qui courent, les bonnes nouvelles économiques et écologiques sont plutôt rares. Une récente réussite industrielle française dans le secteur des énergies renouvelables mérite d'autant plus d'être saluée : le premier projet photovoltaïque d'envergure en Bulgarie (Europe de l'Est) vient d'être réalisé par une société française, Solarezo.

    solarezo ponton.jpgUne fierté toute locale se rajoute pour Ma Planète : Solarezo est installée depuis 2009 dans le Sud-Ouest, à Pontonx-sur l'Adour (Landes), sur le site de Sony qu'elle a racheté.

    Première PMI française à réaliser un projet d'envergure en Bulgarie, Solarezo vient de raccorder le parc solaire de Rudnik (province de Burgas) en Bulgarie. Très en pointe en France et à l'international, la société est intervenue en coordinateur du projet et a fourni les 14.000 modules photovoltaïques du parc, qui délivreront une production annuelle de 4.056 MWh par an. Pour un coût d'investissement total de 6,3 millions d'euros. Des études d'impact environnemental ont été effectuées au préalable, avant la réalisation de la centrale : sans être défriché, le terrain a été préservé et nettoyé.

    La Bulgarie, et après ?

    Forte de ses implantations au Maroc depuis 2010 ("Maroc Energies Renouvelables"), Solarezo mise sur un développement en Europe de l'Est et à l'international. Dans le cadre d'un appel à projet solaire lancé par le Ministère de l'Economie, des Financs et de l'Emploi, Solarezo a été retenue pour réaliser des parcs solaires au sol en Tunisie, plus spécifiquement connectés aux stations d'épuration de l'Office National d'Assainissement (ONAS). Les stations d'épuration de eaux usées sont très gourmandes en électricité : le projet doit permettre de réduire la production d'électricité thermique en proposant une solution photovoltaique d'autoconsommation.

    Enfin, en France, Solarezo vient de décrocher un important contrat  afin de réaliser 26 toitures photovoltaïques agricoles d'ici le printemps 2013, d'une puissance totale de 2MW. A suivre...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS sur le projet Solarezo en Bulgarie

    En chiffres : 

    • 4,50 hectares de surface
    • 3 Mégawatt crête (puissance) (Unité de mesure représentant la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des conditions standard).
    • 14.000 modules photovoltaïques Solarez
    • 4.056 MWh : production annuelle par an.

    C'est un projet collaboratif :il s'agit d'un co-investissement entre Solarezo, son actionnaire principal DRT et un partenaire développeur.

    PLUS D'INFO sur l'entreprise Solarezo

    Solarezo est l’une des sociétés les plus dynamiques dans le domaine des énergiesrenouvelables en Aquitaine : solaire photovoltaïque et biomasse (bois-énergie). C’est une société indépendante (capitaux familiaux et partenariat avec la société landaise DRT, Dérivés Résiniques et Terpéniques, actionnaire de référence de Solarezo).
    Elle a repris en 2009 l’usine de Sony à Pontonx-sur-l’Adour (Landes) avec l’aide notamment des Services de l’Etat. Ce site industriel et administratif accueille 90% des effectifs Solarezo, avec deux chaînes de production de modules photovoltaïques d’une capacité totale de production de 75 MWc.

    LIRE AUSSI

     

     

  • Initiative. Energie solaire en 2013, pour le festival country de Mirande (Gers)

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    Le Gers a la folie des santiags, 13 juillet 2012. Photo "Sud Ouest" / Philippe Bataille

    En 2013, le festival de musique country de Mirande (Gers) devrait devenir le premier événement musical à énergie renouvelable.

    Mirande, capitale 2012 de la "country"...

    palmas.jpgDepuis 20 ans, Mirande accueille chaque été une déferlante de cow boys et de musique country. Cette année, la ville du Sud Ouest a rassemblé 150.00O personnes autour des musiques et danses country, santiags aux pieds et Stetson sur la tête. Alain Ribaut, le patron de l'événement, a donc de bonnes raisons de voir les choses en grand et de rêver d'inviter des stars mondiales comme Madonna. Cette année, à Mirande, les têtes d'affiche Gérald de Palmas, vendredi 13 juillet (photo ci-contre SO/Philippe Bataille), l'italien Umberto Tozzi, dimanche, 15 juillet, avec la Belge Axelle Red, ont montré que la musique country est bien un patrimoine musical international et européen. Et très bientôt aussi écolo.

    .... et future capitale 2013 de l'énergie artistique et solaire

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    Alain Ribaud, patron du festival country de Mirande (Gers), devant le futur Sun Stadium, le 10 janvier 2012. Photo archives "Sud Ouest" / Philippe Bataille 

    Le rêve solaire d'Alain Ribaud et de son équipe se concrétisera l'année prochaine : les exposants et les artistes vont déménager sur un nouveau site quinze fois plus grand, appelé le Sun Stadium. Il s'agit de 35.000 m2 de hangars recouverts de panneaux photovoltaïques, construits en coordination avec EDF Energies nouvellles, le tout muni d'une scène géante d'une capacité de 60.000 personnes. La scène est déjà installée, le toit également. L'association du festival de Mirande, en difficulté à cause de la diminution du prix de revente de l'énergie issue du photovoltaïque qui est passée à 0,40 € au 1er novembre 2011, alors qu'il était de 0,60 € auparavant, n'a pu inaugurer le Sun Stadium comme prévu en 2012. Mais compte bien le faire en 2013.

    Un des tout premiers grands complexes artistiques et culturels au monde, fonctionnant à l'énergie solaire, fera résonner les accords électriques des musiciens country dans le Gers l'été prochain. Déjà capitale de la country, Mirande sera aussi capitale exemplaire de l'écologie et des énergies renouvelables.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Suivez la route verte des  éco-festivals de l'été sur le site de Sud Ouest en cliquant ICI

    LIRE AUSSI

    American way of Mirande. En 19 ans, Alain Ribaut et son équipe ont fait de Mirande un haut lieu de la culture américaine en Europe. Retour sur une success story gersoise. Sud Ouest 14 juillet 2012

  • Fil vert. Exploitation des gaz de schiste : non, c'est non

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    Delphine Batho, le 11 juillet 2012 à Paris Photo AFP

    Le gouvernement ne reviendra pas sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique, a déclaré aujourd'hui la ministre de l'Ecologie,  Delphine Batho sur BFM-TV et RMC.

    La France a banni en 2011 l'usage de cette technique controversée et jugée hautement polluante, mais le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait laissé entendre, début juillet, vouloir  "regarder" le dossier de l'exploitation des gaz de schiste sans toutefois le rouvrir.

    Une technique aux risques de dégâts considérables sur l'environnement et la santé

    "Le gouvernement maintient clairement et nettement sa position sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n'a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l'environnement et avec des risques importants pour la santé"", a déclaré Delphine Batho sur BFM-TV et RMC. "Rien aujourd'hui dans l'agenda du gouvernement n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique", a-t-elle ajouté.

    Des produits chimiques dans les nappes phréatiques

    Selon elle, comme pour les associations environnementales, ce qui pose problème c'est la technique utilisée pour explorer et exploiter ce type d'énergie fossile "avec des produits chimiques qui ensuite vont dans les nappes phréatiques".La ministre de l'Ecologie a estimé qu'Arnaud Montebourg avait posé une "réflexion intellectuelle, à partir de techniques futures qui en l'état actuel des choses n'existent pas". Les défenseurs des gaz de schiste, parmi lesquels Total et GDF Suez, font valoir que leur exploitation permettrait des créations d'emplois, comme aux Etats-Unis, et rendrait la France moins dépendante du gaz importé de l'étranger. Mais le gouvernement fait valoir qu'aucun pays n'a pu prouver que cette technique était sans conséquence sur l'environnement ou la santé.

    Pour la fin des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides

    Interrogée par ailleurs sur la multiplication des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides, délivrées récemment entre autres dans le Sud-Ouest, la ministre a affirmé qu'"il y a déjà moins de dérogations qu'il n'y en a eues précédemment et moi je souhaite qu'il n'y en ait plus du tout".

    Stéphane Le  Foll, le ministre de l'Agriculture, a-t-elle rappelé, "a annoncé une remise à plat" du sujet. Le 30 juin dernier, le gouvernement a interdit définitivement le Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles

    Cathy Lafon