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Economie - Page 233

  • Le commerce équitable, c'est un vrai business. Et c'est aussi sur Arte

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    "Le business du commerce équitable", un documentaire de Donatien Lemaître DR Arte


    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui  : soirée télé avec Arte dans les coulisses du commerce équitable.

    Le commerce équitable. Le business de l’éthique, qui prétend réconcilier le porte-monnaie et la morale, brasse des milliards d’euros. Mais qui s’enrichit réellement dans l'histoire ? Ce soir, la chaîne Arte enquête à l'encontre des idées reçues et nous invite à voyager dans les coulisses d’un business présumé "inattaquable", avec un documentaire du journaliste Donatien Lemaître.

    Bienvenue dans l'ère de "l'équitable industriel"

    Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C’est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention “équitable”, le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l’autre bout du monde. En Afrique ou en  Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n’auront pas été contraints de courber l’échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l’économie mondialisée. Qu’en est-il réellement ? Les labels comme Max Havelaar, le plus célèbre, se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

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     Les forçats invisibles du commerce équitable

    Du Mexique au Kenya en passant par la République dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l’idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l’objectif de ses créateurs. Les premiers à s’en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les “consommacteurs” sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label “équitable”. Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits... Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s’enrichissent. Du côté des producteurs, le système n’est pas forcément plus vertueux : le journaliste observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles...

    Si Max Havelaar a la banane, elle n'est pas toujours très équitable

    Autre surprise : pour répondre à la demande croissante de bananes équitables, Max Havelaar a accordé son label à de gros producteurs : chez Savid, on produit 150 tonnes de bananes par semaine avec des ouvriers haïtiens mal payés et mal logés, mais dont les papiers sont en règle... Bienvenue dans l’ère de l’équitable industriel ! Enfin, le documentaire s’intéresse aux multinationales de l’agroalimentaire. Et constate qu’au Kenya, le partenariat entre l'ONG Rainforest Alliance, qui aide les marques à s'approsionner en produits durables et à en faire un argument de marketing, et Lipton (groupe Unilever), a profité à la marque, mais pas vraiment pas aux travailleurs occasionnels des plantations de thé.

    Aux vues de l'enquête de Donatien Lemaître, on s'aperçoit que le commerce équitable renforce aujourd’hui essentiellement le système économique dominant. Ce n'est pas forcément une surprise et cela ne veut pas non plus dire qu'il faut le jeter aux oubliettes : la lucidité ne peut qu'aider à améliorer la concrétisation de ce qui reste une belle et nécessaire idée.

    Cathy Lafon

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  • Mon été 2013 en mode écolo. Découvrir le Médoc en écotouriste : ça c'est durable !

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    La plage du Porge en Gironde, aux portes du Médoc DR

    La Gironde passe à l'écotourisme grâce à l'association des écoacteurs du Médoc.

    L'écotourisme, c'est quoi ?

    C'est une forme de tourisme alternatif centré sur la découverte de la nature. Généralement pratiqué en petits groupes ou à l'echelle individuelle, le tourisme vert privilégie l'observation, l'interprétation, l'éducation et l'étude du milieu. Concrètement, les voyageurs pratiquant l'écotourisme partent à la découverte d'espaces naturels afin d'observer la faune, de contempler les paysages, d'étudier la flore et de pratiquer de la randonnée...

    rdv écoacteurs de juin.JPGL'association des écoacteurs du Médoc organise depuis des années des visites des espaces naturels de son territoire, lors de la Journée mondiale des zones humides, par exemple, ou lors de rendez-vous annuels pour les producteurs, comme ici, à Queyrac, en juin dernier.

    Des kilomètres de plages océanes sauvages et préservées, la forêt des Landes, la biodiversité des marais, les vignes, l'agriculture... les richesses naturelles du Médoc ne se comptent pas. Ce patrimoine environnemental exceptionnel et leur expérience dans le domaine du tourisme a amené l'association des écoacteurs du Médoc à créer un véritable service "Tourisme Nature" en Médoc.

    Vous souhaitez découvrir le Médoc et ses espaces naturels en profitant d'hébergements sensibilisés aux questions environnementales ? Vous voulez découvrir une gastronomie locale issue de l'agriculture biologique et faire travailler les circuits-courts ? L'association des écoacteurs est là pour vous aider à construire votre séjour.

    éco-tourisme,médoc,association,girondeVous cherchez en Médoc un viticulteur bio, un éco-camping sensibilisé au développement durable, un producteur local, des matériaux écologiques… ? Leur site internet propose les références des prestataires adéquats. 

    L'originalité de l'association, opérateur de tourisme nature, est qu'elle s'adresse aussi bien aux particuliers, personnes seules, groupes de randonneurs pédestres ou équestres, et cyclotouristes, qu'aux écoles et aux comités d'entreprises. 

    En Médoc, avec les Ecoacteurs, l'été, la nature est encore plus verte.

    Cathy Lafon

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  • Mon été 2013 en mode écolo. Pour ma planche de surf : ma Bio-Wax "made in Landes"

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    Ca y est, pour ceux qui partent en août, c'est bientôt les vacances ! Quant aux "juilletistes", c'est la ligne droite pour faire le plein de bonne humeur et peaufiner le bronzage... Qu'emporter dans sa valise pour passer des vacances plus vertes que vertes ?  Ma Planète a sélectionné pour vous les trois objets indispensables pour un l'été 2013 écolo-compatible.

    bio-wax.jpgAujourd'hui, troisième et dernier éco-incontournable :  Bio-Wax, une wax naturelle et locale, fabriquée en Aquitaine, dans les Landes.

    Oui, mais la wax, c'est quoi ?

    La wax est la cire que les surfeurs ou bodyborder appliquent sur la surface de leur planche afin de la protéger et de la rendre anti-dérapante. Elle est généralement composée d'un mélange de paraffine et de cire d'abeille parfois parfumé artificiellement (au coco par exemple). Il existe une grande variété de cires, adaptées à toutes les planches et toutes les températures d'eau. La wax est l’un des accessoires du surfeur qui relâche le plus de micropolluants chimiques dans le milieu marin : la plupart des cires traditionnelles sont fabriquées aux Etats-Unis à base de produits pétroliers, ressources non pérennes. Par ailleurs, peu de produits naturels donnent satisfaction, alors que la wax est en contact permanent avec la peau des surfeurs. D'où l'intérêt d'utiliser un produit naturel et bio.

    Surfeur et ingénieur chimiste

    Voilà pourquoi Simon Cassen, âgé d'une quarantaine d'années, un surfeur et ingénieur chimiste de Saint-Julien en Born (Landes), a inventé la Bio-Wax, une wax naturelle et locale "made in Landes", qu'il fabrique lui-même.  A base de cire d'abeille exclusive et de résine de pin maritime, le produit actuellement commercialisé est coolwater (15 à 25°C) : c'est une bio-wax d'été. Son inventeur va la compléter au printemps 2014 de Sim-wax, destinée à une utilisation performante toute l'année pour les eaux plus froides, sur les plages landaises notamment.

     

    • Combien ça coûte ? Le tarif TTC actuel est de 1 € l'unité, pour des commandes de trente pains minimum. Des stickers sont offerts pour toute commande. Où la trouve-t-on la Bio-Wax ? Dans plusieurs surf-shops et magasins bio de  la région : en Gironde, à Lacanau et Aracachon, dans les landes à Léon, Soustons, Capreton, Mimizan, Vieux-Boucau, Biscarrosse.

    C'est tout ? Non. Cette wax permet aussi de valoriser des activités économiques éco-durables de la région,(sylviculture et apiculture).  Bio-Wax est éco-performante, son cycle de vie respecte la planète, y coompris son emballage. Elle est née de la nouvelle chimie verte, basée sur le respect de l’environnement et l’utilisation de matières premières renouvelables et durables : Bio-Wax est aussi éco-innovante.

    De quoi attendre la vague en toute éco-sérénité.

    Cathy Lafon

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    • Devenir fan de Bio-Wax, c'est facile. Il suffit de cliquer ICI