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Ecologie - Page 732

  • Planète vidéo. Les dernières nouvelles de l'ours des Pyrénées

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    Ours des Pyrénées Crédit photo Pays de l'ours-Adet

    "Le Pays de l'ours",  l'association qui défend l'ours dans les Pyrénées et a lancé, avec le  "Collectif Ours Pyrénées",  une pétition internationale en faveur d'un nouveau plan de restauration de la population d'ours dans les montagnes franco-espagnoles,  nous donne sur son site internet les dernières nouvelles de notre plantigrade préféré.  En images animées et en couleurs, s'il vous plaît  ! L'association a mis en ligne des vidéos de l'ours pyrénéen en milieu naturel, réalisées en 2013  par l'Equipe Ours de l'ONCFS, avec des caméras automatiques, et par des naturalistes, caméra en main. Les circonstances des captations  filmées sont toujours précisées dans le texte d'accompagnement des vidéos.

    Les vidéos de mai 2013 en Haute-Garonne

    Pyros puis un mâle indéterminé dans la neige; Balou se frotte à un arbre et reçoit toute la neige accumulée sur les branches ...

    Les vidéos d'avril 2013 en Haute-Garonne

    Cinq séquences d'ours, toutes  filmées à Melles (31) dans les Pyrénées.

    Pour la petite histoire...

    Aucun de ces ours n'a encore été identifié. Ce sera peut être possible avec les poils récoltés sur les arbres où les ours se sont frottés... Les caméras automatiques sont disposées à proximité d'arbres aspergés d'un produit attractif, ce qui incite les ours à s'y frotter. Cela permet de récupérer ensuite des poils qui sont analysés génétiquement par un laboratoire spécialisé. C'est une des techniques qui permet "d'approcher" les ours, afin de mieux connaître leur population qui vit dans les Pyrénées.

    Devenez "l'homme (ou la femme, ou l'enfant) qui a vu l'ours" !

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    Carte du pays de l'ours DR Pays de l'ours - Adet

    Le Pays de l'Ours en profite pour nous rappeler les animations nature prévues cet été à Arbas, pour les petits et les grands, autour de la découverte du plantigrade : randonnées thématiques en famille à la journée ou à la demi-journée avec un animateur, expo ours et projections... Au programme: une visite guidée du sentier d'interprétation " la Vallée des Ours ", une Initiation à la reconnaissance et au moulage des traces d'animaux, des journées " Sur les traces de l'Ours ", avec découverte des richesses naturelles des Pyrénées Centrales. Pas sûr que vous le rencontriez, mais vous saurez tout sur "nounours" et son magnifique habitat pyrénéen. Au pays de l'ours, on ne va pas s'ennuyer !

    Et cette pétition pour l'ours ?

    Le 16 mai dernier le Collectif Ours Pyrénées – Colectivo oso Pirineos lançait la première pétition européenne, en français et en espagnol, pour demander aux deux gouvernements  une "action forte et durable pour la restauration dans les Pyrénées d’une population viable d’ours, via des plans de conservation et de restauration de l'espèce concertés et harmonisés". En France : "Monsieur le Président, renoncez au renoncement !". Depuis, la pétition est devenue internationale et a recueilli en deux semaines plus de 13.500 signatures. Elle en vise 20.000 : à vos souris !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Programme des animations estivales Pays de l'ours-Adet :  cliquer ICI. Renseignements & inscriptions : Pays de l'Ours – Adet : 05 61 97 48 44 - e-mail : animation@paysdelours.com
  • Fiscalité verte : une taxe carbone-diesel dès 2014 ?

     diesel essence.jpg

    Réduire l'écart de taxation entre le diesel et l'essence : l'ambition du Comité pour la fiscalité écologique (CFE)

    Le Comité pour la fiscalité écologique (CFE), présidé par l'économiste Christian de Perthuis, propose d'introduire une taxe carbone dès 2014, accompagnée d'une réduction de l'écart fiscal entre le diesel et l'essence de 1 centime par an. 

    Objectifs de la fiscalité verte : améliorer la qualité de l'air et financer l'emploi

    perthuis.jpgJeudi 13 juin,  les membres du CFE doivent adopter, en assemblée plénière, les pistes d'un verdissement de la fiscalité française qui seront proposées pour le projet de loi de Finances 2014.  Selon  l'AFP, ce scénario, défendu par Christian de Perthuis, combine deux mesures phares envisagées par le gouvernement qui a jusqu'à présent bien du mal à les concrétiser: la création d'une taxe carbone et la réduction de l'écart de taxation entre le diesel et l'essence, pour les aligner, et financer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui  équivaut à une baisse de cotisations sociales.

    pollution air bdx7029.jpgAligner le diesel sur l'essence

    Le CFE propose ainsi d'introduire dès 2014, une assiette carbone dans la fiscalité avec un taux qui augmenterait progressivement jusqu'en 2020. Parallèlement, l'écart de taxation entre l'essence et le diesel serait réduit progressivement à partir de 2015 de 1 centime d'euro par an et par litre, pour revenir à la moyenne européenne (12,8 centimes) trois ans plus tard. D'environ 18 centimes par litre actuellement, cet écart en faveur du diesel passerait à 10,6 centimes en 2020.  Dans un avis adopté en avril, le comité avait estimé que l'avantage fiscal du gazole ne se justifie plus au regard de l'impact sur la santé du moteur diesel. Les vieux véhicules diesels sont pointés du doigt en raison de leur rôle dans la mauvaise qualité de l'air en ville alors que la France, en contentieux avec Bruxelles sur la question des particules, risque de lourdes amendes : 100 millions d'euros d'amende et 240.000 euros de pénalité par jour de retard...

    Introduire une composante "carbone" dans l'ensemble de la fiscalité de l'énergie

    Pour les émissions de CO2, l'originalité de ce plan est de se fonder sur une taxe déjà en vigueur : la taxe intérieure de consommation (TIC), qui frappe les carburants et les combustibles (l'ancienne TIPP). C'est l'assiette de cette taxe qui serait élargie pour prendre en compte non pas de nouvelles sources d'énergie, mais l'« empreinte carbone » de celles qui sont déjà taxées.  Concrètement, le président du CFE propose donc qu'une composante carbone (taxation des émissions de CO2) soit introduite dès 2014 dans la fiscalité de l'énergie dans son ensemble.

    Neutre pour les ménages et les entreprises la première année

    Pour ne pas pénaliser les ménages et les entreprises, cet élargissement serait compensée par une baisse de la fiscalité hors carbone et donc indolore la première année.  La "montée en régime" du système,  (2015-2020) s'effectuerait ensuite en relevant progressivement le prix du carbone, qui passerait de 7 euros la tonne de CO2 en 2014, soit la "moyenne des cours observés sur le marché européen en 2012", à 20 euros en 2020.

    Compenser et redistribuer aux ménages et aux entreprises les nouvelles recettes

    Le scénario de Christian de Perthuis repose enfin sur un système de compensations visant à redistribuer aux ménages et aux entreprises les nouvelles recettes fiscales (5 milliards d'euros estimés en 2020). Pour les ménages, il imagine un crédit d'impôt dégressif pour les foyers à faible revenu et des mesures comme une incitation financière au retrait des vieux véhicules diesel. Pour les entreprises, la "mesure principale" consisterait à financer le crédit d'impôt compétivité emploi (CICE), selon le document. L'inconvénient étant que le rendement des mesures serait nul en 2014 pour atteindre 2 milliards d'euros en 2016, soit moitié moins que les 3,5 milliards d'euros attendus par le gouvernement pour financer le crédit d'impôt compétitivé emploi (CICE). D'autres mesures sur la fiscalité écologique devraient donc devoir être prises.

    Juridiquement correct

    Le premier avantage de ce plan, est qu'il ne fait que modifier le calcul de l'assiette des taxes énergétiques existantes et ne crée pas un nouvel impôt. Il ne pose donc pas de difficultés juridiques, contrairement à la taxe carbone voulue par Nicolas Sarkozy mais taclée par le Conseil constitutionnel en décembre 2009.

    Des mécanismes "intéressants", selon les écolos

    YANNICK JADOT.jpgCes mécanismes visant à redistribuer intégralement les nouvelles recettes vont dans le sens des préconisations de l'eurodéputé EELV, Yannick Jadot, qui fait aussi partie du CFE et qui milite, comme de juste, pour une hausse des taxes sur le gazole. Pour ne pas pénaliser financièrement les automobilistes, il  propose lui aussi un alignement progressif sur quatre ans de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence : en 2017, les taxes seraient égales.  Comme il l'expliquait dans le quotidien le Parisien du 17 avril, selon lui, ce serait 1,2 millards d'euros par an de recettes fiscales supplémentaires qui permettraient de financer la reconversion du vieux parc diesel. Ajouté au bonus écologique, cela pourrait se traduire par 3.000 € à 5.000 € d'aide à l'achat d'un véhicule neuf, répondant à la nouvelle norme Euro6 sur la polluton, en émettant moins de 90 g/CO2 par an.

    orphelin.jpgAccueil  plutôt favorable aussi du côté des ONG. Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, contacté par l'AFP, juge ces mesures  "intéressantes". L'ONG regrette en revanche le manque d'ambition des valeurs retenues, tant pour le prix de la tonne de CO2 en 2020 que pour le rythme de rattrapage entre diesel et essence ."A ce rythme d'un centime par an, il faudra 17 ans pour compenser l'écart", a remarqué Mathieu Orphelin...

    Cathy Lafon

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  • Bête de mode : la top Angela Lindvall s'engage pour la préservation des espèces menacées

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    Campagne "Wonder World Fourrures 2013" pour la WWWF France, photo DR

    Le couturier Jean-Paul Gaultier n'a pas marqué des points avec la pub de son nouveau parfum,  le "Beau Mâle", qui met en scène un beau gosse, arborant les muscles et tatouages qui vont bien, mais, et c'est là que ça coince,  assis sur une dépouille d'ours blanc polaire... Synthétique, certes, le nounours, mais l'image reste symboliquement dérangeante.

    Mais l'univers de la mode n'est pas si noir.... La top ultra green  Angela Lindvall, dont les éco-fashion addicts connaissent bien l'engagement écolo, a choisi elle, de clairement lutter contre l'usage de la vraie fourrure, afin de contribuer à la protection des espèces en voie de disparition.

    En février dernier, elle posait pour les 40 ans de WWWF France, afin de promouvoir une collection très particulière en fausse fourrure. Baptisée Wonder World  Fur, cette ligne de vêtements et d'accessoires, fabriquée en mohair sud-africain et en poil d'alpaga chilien, était officiellement présentée comme de la fourrure d'animaux 100% imaginaires (dolypanha, bufaloon, bamoseal...). Entièrement éco-responsables et fabriquées en Allemange, les pièces sont vendues pour financer la protection des espèces en voie de disparition.

     La collection est accessible sur le site Wonder World  Fur. On commande en ligne. De 62€ à 410€, les articles ne sont pas donnés. Pour la fête des mères, c'est raté. Mais vu le temps qu'il fait ce printemps, l'achat reste toujours de saison... et durera longtemps. Et puis, c'est autant pour aider la WWWF France à défendre la planète.

    Cathy Lafon

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