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Développement durable - Page 520

  • Consommation: Ecoclicot, pour une fête des pères bien verte !

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    C'est le 21 juin ! Chouette : c'est l'été, la fête de la musique... et aussi la fête des pères. Oups. J'en vois qui ont oublié... Pas de panique : on fonce sur internet et on clique sur le site Ecoclicot, la boutique en ligne des éco-citoyens qui permet d'"acheter en vert", installée depuis deux ans à Blanquefort, en Gironde.

    Plancha ou barbecue ?

    ecoclicot,blanquefort,site,vente en ligneC'est votre jour de chance. Ecoclicot.com qui propose plus de 5.000 produits écologiques pour la vie de tous les jours, a prévu le coup et vous dénicherez sur ce site, plein de ressources, le cadeau-roi : la plancha écolo ! Fabriquée en fonte, sans revêtement, la plancha Skeppshult est naturellement antiadhésive et ne se raye pas. Hyper pratique, elle s'utilise sur le gaz, sur les braises du barbecue ou même dans le four. Mais pas sur les plaques à induction ou les plaques électriques. La fonte, faut-il le préciser, est un matériau naturel, écologique, robuste, durable et 100 % recyclable, et permet de fabriquer des ustensiles pour une cuisine diététique et une cuisson sans danger pour la santé. Son prix ? 94,58 euros. Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde...

    Et puis, il y a aussi le barbecue solaire Cookup, à 241,52 euros ! Si, si, voyez plutôt...

    Si la cuisine en plein air, ce n'est pas son truc, vous pouvez toujours vous rabattre sur le chargeur solaire Cobra  pour smartphone, tablettes, etc., qui se fixe sur le sac-à-dos ou sur la toile de tente. Idéal pour les papas baroudeurs. Son prix ? 37,80 euros ou 52,38 euros. Ou encore, pour ceux qui aiment jardiner, un pack plein-air jardin et des ustensiles divers et variés comme ce kit de désherbage thermique qui permet aux inconditionnels du désherbage de se livrer à leur activité favorite de façon écologique, sans plus jamais utiliser d'herbicides (quel vilain mot).

    Cadeaux, eau, énergie, électricité, maison, enfants, plein-air/jardin, bien-être/beauté, épicerie: sur Ecoclicot, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses et, vous l'aurez compris, comme à la Samaritaine, on trouve tout. Ou presque: Ecoclicot ne vend que des produits écolos ou, du moins, qui ont "un impact positif sur l'environnement".  Parmi ses avantages : le site livre gratuitement en métropole et s'engage à rembourser si l'on trouve moins cher ailleurs...

    Vite, vite, à vous souris ! Mais avant de cliquer, n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête à tous les papas, qu'ils aient des moustaches vertes ou pas...

    Cathy Lafon

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  • Gironde : participez à la "Journée DéchetsTri" en apportant vos déchets chimiques à Mérignac

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    Collecte de déchets chimiques. Photo EcoDDS

    Fonds de pots de colle, de peinture et de solvants, vieux restes d'engrais chimiques et autres pesticides, restes de produits d’entretien de la maison, de la voiture ou de la piscine, produits de bricolage et de jardinage périmés... autant de déchets qui encombrent vos celliers, garages et cabanons de jardins.

    Dangereux pour la santé

    Le hic, c'est que contrairement aux papiers, plastiques est autres contenants métalliques, on a tendance à oublier, lorsqu'on finit enfin par s'en débarrasser, qu'ils sont toxiques et dangereux pour l'environnement et la santé. Voilà pourquoi, depuis 2014, EcoDDS, l’éco-organisme en charge des déchets chimiques des ménages organise partout en France des journées de collecte spécifiques pour sensibiliser au bon geste de tri, concernant ce type de déchets. La prochaine a lieu ce samedi 20 juin, à Mérignac, en Gironde. 

    43 « Journées DéchetsTri »

    peintures.pngCes restes de produits chimiques utilisés quotidiennement chez eux par les particuliers, nécessitent une collecte et un traitement spécifique, que leurs contenants soient vides ou pas. Ils ne doivent surtout pas être jetés, ni dans les canalisations, ni à la poubelle, car ils sont hautement polluants. Mélangés aux ordures classiques, ils les rendent inutilisables. Pour les trier correctement, il faut les apporter dans une déchetterie, ou à  l’une des 43 « Journées DéchetsTri » organisées dans 43 villes de France par EcoDDS, qui a lancé cette opération en juin 2014, en partenariat avec Leroy Merlin, première enseigne de bricolage français, qui revendique une démarche de distribution responsable.

    20 tonnes de déchets chimiques collectées

    jardinage.pngCe samedi, "Journées DéchetsTri" sera de passage à Mérignac, en Gironde, pour la dernière collecte d’une série de quatre opérations grandes ponctuelles organisées en Aquitaine. Les précédentes ont eu lieu respectivement à Bouliac et Biganos (Gironde), et  Pau (Pyrénées-Atlantiques). Avec un franc succès. En seulement trois journées de collecte, plus de deux tonnes de déchets ont été collectées en Aquitaine, ce qui, selon EcoDDS, constitue un record absolu. C’est l’équivalent de deux mois de collecte en déchetterie. Au total, en France, au 1er juin, après les 20 premières opérations de collecte d’EcoDDS, près de 20 tonnes de déchets ont déjà été collectées : un autre record.

    En Gironde, c'est où, c'est quand ? 

    Tout se passe ce samedi 20 juin, de 10h à 17h, sur le Parking du Leroy Merlin de Mérignac, 90 Avenue Henri Vigneau. EcoDDS vous attend avec vos vieux pots de peinture et de colle, vos flacons d'engrais, etc...

    Alors, ce samedi, tous à Mérignac !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Que pouvez-vous apporter ce samedi 21 juin à Mérignac, pour la Journée Déchets Tri ? Les pots de peinture, de colle, d'enduit et de mastic. Les déboucheurs de canalisation. Les produits qui contiennent de la résine, de l'acétone, des solvant (White Spirit) et décapants. Des combustibles liquides, alcool à brûler, acides, répulsifs, herbicides, insecticides. Des produits contenant du chlore, et les désinfectants de piscine. Pour en savoir plus : cliquer ICI
    • Où trouver des collectes pour les déchets chimiques et spécifiques ? : cliquer ICI . Les 10 prochaines « Journées DéchetsTri » de Juin auront lieu les samedis 6, 13, 20 et 27 juin en région Centre, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Rhône-Alpes, Aquitaine, IDF, Languedoc Roussillon et Pays de Loire.
    • EcoDDS,  c'est quoi ? Eco-organisme fondé en 2013 par les principaux acteurs de la fabrication et de la distribution de produits qui génèrent des déchets chimiques, EcoDDS réunit 48 actionnaires composés de 31 fabricants et 17 distributeurs. Sa principale mission est d’organiser le fonctionnement et d’assurer la pérennisation de la filière des Déchets Diffus Spécifiques des ménages dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la santé. EcoDDS prend en charge directement la collecte et le traitement des produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement. Il couvre un réseau de collecte national de plus de 40 millions d’habitants réparti sur un peu plus de 2.400 déchetteries sur les 4.200 existantes en France. En 2015, EcoDDS compte plus de 620 entreprises adhérentes parmi les principaux « metteurs sur le marché » de produits générateurs de DDS des ménages, près de 500 collectivités adhérentes et aura formé, en moins de 7 mois, plus de 3.000 agents de déchetterie.
  • Sciences : l'agroécologie et la biodiversité sont les deux mamelles du rendement des cultures

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    La polyculture permet d'économiser l'eau utilisée pour irriguer les champs. Photo archives Sud Ouest / Nicolas Le Lièvre

    Peut-on trouver des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique en contrant ses effets négatifs, qui peuvent, par exemple, faire chuter le rendement des récoltes en cas de sécheresse, tout en limitant l'utilisation des engrais chimiques ? La question agite le monde agricole, confronté au premier chef à ce triple défi.

    Vive l'agroécologie !

    Bonne nouvelle, pour la planète, les agriculteurs et les consommateurs : selon les scientifiques, la réponse est oui, et elle passe par "l’agroécologie", cette agriculture plus respectueuse de l’environnement qui favorise la biodiversité dans les parcelles cultivées. Tels sont les résultats d'une étude réalisée par des chercheurs en Ecologie fonctionnelle du CNRS de Montpellier, associés à l'INRA, qu'a publiée, le 30 mars 2015, la revue "Nature Plants".

    Diversité génétique des plantes

    Violle.png"Nos travaux montrent qu’augmenter au contraire le nombre d’espèces, améliore en moyenne le rendement des cultures sans besoin d’engrais, surtout en cas de sécheresse", explique Cyrille Violle, biologiste au CEFE et lauréat d’un ERC Starting grant 2015. "Opter au sein d’une même espèce pour plusieurs individus génétiquement différents (génotypes), favorise la stabilité du rendement d’une année à l’autre", ajoute-t-il.  

    La méthode

    parcelles polyculture 2.jpgPour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi en parallèle pas moins de 120 mini-parcelles expérimentales de 1,2 sur 1,3 mètres, dans lesquelles ils ont cultivé pendant un an et demi, cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque) soit ensemble (polyculture), soit chacune toute seule (monoculture). A chaque fois, chaque espèce était représentée par un, cinq ou dix génotypes. De manière à étudier tous les cas de figure climatiques et météorologiques, les mini-parcelles étaient soit irriguées, soit soumises à des évènements de sécheresse.

    La polyculture, championne du rendement

    Résultats: les polycultures ont eu en moyenne un rendement meilleur que les monocultures. Surtout en conditions de sécheresse, où l'amélioration du rendement est allé jusqu'à + 800 g/m2 de surface cultivée, contre + 200 g/m2 en conditions irriguées. De plus, plus les parcelles contiennent de génotypes différents pour une même espèce, dix au lieu d'un seul, et plus la stabilité du rendement est importante. Pour les chercheurs, la présence de plusieurs espèces sur une même parcelle permet, en effet, de mieux exploiter les ressources du sol, ce qui explique le meilleur rendement obtenu par les polycultures. "Les plantes n’extraient pas l’eau et les nutriments à la même profondeur dans ce sol", explique Cyrille Violle. Quant au rendement plus stable grâce à plus de génotypes, "un cocktail de différents génotypes augmente les chances qu’au moins l’un d’eux résiste mieux en cas de sécheresse et diminue ainsi les risques d’une baisse du rendement global", conclut le scientifique.

    agroécologie,polyculture,génétique,plante,inra,cnrsAbandonner les pratiques agricoles actuelles

    Concrètement, cette étude suggère ni plus ni moins d’abandonner les pratiques agricoles actuelles héritées de l’après-seconde guerre mondiale qui consistent majoritairement à cultiver sur de grandes parcelles des plantes génétiquement identiques. Et de revenir aux pratiques anciennes, tout en profitant des avancées bénéfiques apportées par les connaissances actuelle en matière d'agronomie, qui ne cessent de progresser.

    Finalement, dans l'agriculture comme dans bien d'autres domaines, on est gagnant dès lors que l'on respecte la logique de la nature. Encore faut-il bien en comprendre les mécanismes.

    Cathy Lafon

    Illustrations :  les parcelles cultivées dans le cadre de l'étude sur les apports de la polyculture et de la diversité génétique des plantes, photos Dominique Denoue (INRA, Lusignan)

    #maplanète #COP21

    PLUS D'INFO

    • Pour lire l'étude "Complementary effects of species and genetic diversity on productivity and stability of sown grasslands" réalisée par Ivan Prieto, Cyrille Violle, Philippe Barre, Jean-Louis Durand, Marc Ghesquiere et Isabelle Litrico, publiée dans Nature Plants le 30 mars 2015 : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur l'agroécologie : cliquer ICI