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Biodiversité - Page 368

  • Bête de mode : la top Angela Lindvall s'engage pour la préservation des espèces menacées

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    Campagne "Wonder World Fourrures 2013" pour la WWWF France, photo DR

    Le couturier Jean-Paul Gaultier n'a pas marqué des points avec la pub de son nouveau parfum,  le "Beau Mâle", qui met en scène un beau gosse, arborant les muscles et tatouages qui vont bien, mais, et c'est là que ça coince,  assis sur une dépouille d'ours blanc polaire... Synthétique, certes, le nounours, mais l'image reste symboliquement dérangeante.

    Mais l'univers de la mode n'est pas si noir.... La top ultra green  Angela Lindvall, dont les éco-fashion addicts connaissent bien l'engagement écolo, a choisi elle, de clairement lutter contre l'usage de la vraie fourrure, afin de contribuer à la protection des espèces en voie de disparition.

    En février dernier, elle posait pour les 40 ans de WWWF France, afin de promouvoir une collection très particulière en fausse fourrure. Baptisée Wonder World  Fur, cette ligne de vêtements et d'accessoires, fabriquée en mohair sud-africain et en poil d'alpaga chilien, était officiellement présentée comme de la fourrure d'animaux 100% imaginaires (dolypanha, bufaloon, bamoseal...). Entièrement éco-responsables et fabriquées en Allemange, les pièces sont vendues pour financer la protection des espèces en voie de disparition.

     La collection est accessible sur le site Wonder World  Fur. On commande en ligne. De 62€ à 410€, les articles ne sont pas donnés. Pour la fête des mères, c'est raté. Mais vu le temps qu'il fait ce printemps, l'achat reste toujours de saison... et durera longtemps. Et puis, c'est autant pour aider la WWWF France à défendre la planète.

    Cathy Lafon

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  • Initiative : la société girondine Alidad' innove dans l'alternative aux herbicides chimiques

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    Alidad propose un produit "propre" pour désherber les parterres des espaces verts publics et les cultures agricoles Photo DR

    Le groupe Alidad Invest, installé à Mérignac (Gironde), se prépare à commercialiser prochainement un produit de biocontrôle à effet désherbant non sélectif, défanant, dessiccant et anti mousse (surfaces dures). Nom de code : VVH 86086.

    Apesticides epandage vignes.jpgprès cinq années de développement et environ 270 essais réalisés en France, en Europe ainsi que dans les DOM TOM, Alidad a déposé auprès de lANSES, en décembre 2012, les dossiers pour l’obtention des Autorisations de Mise sur le Marché de son nouveau produit. "Ces demandes concernent dans un premier temps la vigne, la pomme de terre et les cultures tropicales ainsi que les espaces verts et jardins", précise Alain Chemin, fondateur du groupe Alidad Invest. Alidad veut proposer un herbicide, qui soit une alternative non chimique aux pesticides.

    Nom de code : VVH 86086

    Dans le cadre du Plan Ecophyto 2018 de la réduction des pesticides voulu par le gouvernement et du développement de l’agriculture biologique qui va avec, le produit, souhaite s’inscrire dans une démarche de réduction de l’impact des activités agricoles sur l’environnement. Son objectif est de permettre à ses utilisateurs d’assurer la productivité de leur exploitation, en assurant une gestion durable des espaces verts. Tout en leur garantissant confort, propreté et sécurité.

    Sans danger pour l'applicateur, le consommateur et l'environnement

    D’origine végétale, la substance active est extraite d’un processus naturel qui n’inclue pas de produit chimique. La molécule utilisée est très facilement biodégradable et après de nombreux tests sur vignes comme sur pommes de terre, aucun résidu n’a été retrouvé dans les produits. C’est pourquoi Alidad revendique pour VVH 86086 l'égilibilité au label « utilisable en agriculture biologique ».

    "Un véritable retour aux techniques culturales"

    La particularité de VVH 86086 est qu’il ne tue pas l’herbe, il ralentit sa pousse. C’est une des raisons pour laquelle l’efficacité du produit devra faire face aux aléas climatiques. Alors qu’un seul passage pourra suffire pour désherber la culture ou le jardin avant un été sec, il faudra en revanche s’y atteler à plusieurs reprises si l’été est humide afin d’éviter la repousse des mauvaises herbes. Son utilisation est à usage variable, "en fonction des usages et des objectifs de chacun", explique Alain Chemin, qui insiste, "c'est un véritable regtour aux techniques culturales !".  Ce nouveau produit pourrait être d'un coût plus élevé qu'un équivalent issu de la chimie de synthèse. Mais son retour qualité/prix se fera sur d'autres critères, dont celui d'un impact écologiquement responsable sur l'environnement. E ça, ça n'a pas de prix.

    jachère fleurie.jpgSemer les "mauvaises" herbes fleuries

    Dans certains cas, on peut aussi décider de laisser pousser les "mauvaises herbes", qui sont en réalité des "indésirables" à nos yeux de jardinier et pas de la vraie "mauvaise graine". La plupart d'entre elles sont d'excellents auxiliaires de la biodiversité et vouloir à tout prix s’en débarrasser peut même avoir un impact négatif sur la biodiversité locale. Les "mauvaises" herbes attirent abeilles et insectes butineurs, indiquent la qualité du sol, sont parfois médicinales ou comestibles. Il en existerait 580 selon un décompte de l’Inra. Certaines sont très belles comme les coquelicots et les bleuets et la mode dans les jardins bio est à la jachère fleurie . On sème des mélanges de graines de "mauvaises" herbes fleuries pour garnir les pieds de plantation comme les rosiers, et ainsi éliminer les vraies herbes"indésirables".....

    Mais,  bon. Malgré tout, certaines "mauvaises" herbes le sont réellement et dérangent agriculteurs et jardiniers, en nuisant aux cultures. VVH 86086 se veut une réponse "biocontrôlée" adaptée à ce type de situation. Le produit d'Alidad n’a pas encore reçu l’autorisation de l’ANSES, mais sa commercialisation est déjà programmée. Sur les marchés agricoles en Europe elle sera assurée par la Société JADE, filiale du Groupe Alidad Invest, tandis que pour le marché des Espaces Verts en Europe, la commercialisation a été confiée au Groupe SYNGETA. Pour le marché du Jardin amateur, les décisions sont en cours de finalisation.

    A suivre.

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Alidad'invest 33 :  Avenue Ariane-Parc Cadera, 33700 Mérignac. Contact presse VVH 86086 : 01 44 82 66 70 - 06 11 34 22 39.
  • Surpêche : Mélanie Laurent se met à nu pour les poissons

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    Faire poser des stars en petite tenue en compagnie de poissons ou de crustacés? C'est la drôle d'idée de la campagne anglaise, baptisée "Fish Love", qui veut sensibiliser les Européens au problème de la surpêche. L'actrice française Mélanie Laurent a souhaité y participer.

    Mélanie en pince pour l'océan

    anne marie vergez.jpgEngagée auprès de l'ONG Greenpeace dans la lutte contre la surpêche, la belle Mélanie en pince pour l'océan, la mer et leurs habitants. Elle l'a déjà montré en assurant la narration  française du documentaire "The end of the line" sur la surpêche et en participant à un débat aux côtés d'Anne-Marie Vergez (patronne de pêche luzienne) et d'Hélène Bourges (Greenpeace), à Saint-Jean-de-Luz, pour défendre la pêche artisanale (photo ci-contre). De là à poser, nue, en exhibant fièrement un crabe devant sa poitrine, il y a quand même un sacré pas à franchir... Mais quand on aime et qu'on est écolo, on n'hésite pas à donner de sa personne.

    "Fish Love" : les stars s'engagent contre la surpêche

    surpeche,populations halieutique,lutte,prévention,vote,union européenne,europe,exposition,photoL'actrice française est loin d'être la seule à avoir répondu à l'invitation d'Alan Gelati, photographe de mode italien, et du Britannique Rankin, dans le cadre de "Fish Love". D'autres célébrités sont prêtes à déclarer leur flamme aux poissons, mollusques et crustacés qui peuplent nos mers. Vingt-quatre clichés de stars, de Lizzy Jagger, actrice et modèle, qui chevauche un énorme lieu jaune en tenue d’Eve, à l’acteur Sir Ben Kingsley, torse offert, qui tient un poulpe dans sa main, sont également exposés à la galerie Baudoin-Lebon, à Paris (IIIe), jusqu’à ce samedi 1er juin.

    Le vote de l'Europe contre la surpêche

    Une fois n'est pas coutume, les écolos ont une autre raison de se réjouir aujourd'hui. C'est moins glamour que Mélanie Laurent avec son crabe, mais tout aussi important (sinon plus...) : les pays de l'UE et le Parlement européen ont trouvé un accord  sur l'épineux dossier de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) dans la nuit du  mercredi 29 mai au jeudi 30 mai : la  pêche communautaire doit devenir plus durable en limitant progressivement les pratiques de surpêche dès 2014.

    surpeche 3.jpgLimiter à 5 % la quantité des poissons pêchés et rejetés

    En février dernier, le Parlement européen avait voté à une écrasante majorité (502 voix contre 137) le projet de loi sur la réforme du règlement de base de la politique commune de la pêche (PCP), en faveur d'une pêche durable. Pour limiter le déclin des ressources halieutiques, le compromis obtenu à l'arraché prévoit de limiter à 5% la quantité des poissons non commercialisables pouvant être rejetés par dessus-bord car trop petits, abîmés ou hors quotas. Ces "captures accessoires", représentent aujourd'hui jusqu'à un quart des prises de l'Union européenne. Les poissons, qui pour la plupart meurent après leur rejet, devront désormais être débarqués par les pêcheurs pour les inciter à davantage de sélectivité. Le Parlement européen qui prônait une interdiction totale de cette pratique, s'est finalement aligné sur les Etats membres.

    La pression des ONG

    L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 47% des stocks de poissons en Atlantique et 80% en Méditerranée sont affectés par la surpêche. L'accord européen est donc un vrai succès pour la protection de la ressource naturelle halieutique. Il est aussi le résultat d'un processus inédit de négociations à trois avec la Commission européenne, qui s'est en fait déroulé sous la pression constante d'un quatrième acteur : les ONG et des associations de défense de l'environnement maritime, dont le collectif Océan 2012, qui regroupe 180 de ces organisations. 

    carton_fishlove.jpg"Fish love" deuxième saison...

    Si l'Europe vient de marquer des points dans la lutte contre la surpêche, cette pratique reste à combattre dans d'autres régions du monde. Alors, si on a raté l'expo "Fish Love" (tout le monde n'est pas Parisien...), on peut visualiser les photos sur internet. On peut aussi s'organiser pour la prochaine "Fish Love", prévue à partir d'une nouvelle série de clichés toute aussi étonnante, réalisée par le portraitiste Denis Rouvre. Avec des stars françaises dont les noms sont encore tenus secrets...

    Cathy Lafon

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