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Biodiversité - Page 282

  • Télévision : ce soir, Arte vous invite à percer le mystère du mérou

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    Ce soir, on plonge dans "Le Mystère Mérou". Photo Arte

    Après les mystères du cœlacanthe, le fabuleux poisson préhistorique, puis ceux du régalec, le mythique poisson roi des abysses, au tour du mérou : ce soir, Arte nous fait découvrir les secrets de la reproduction de cet étonnant poisson, dont la gueule peu avenante s'ouvre démesurément pour avaler sa proie. Durant l'été 2014, sur l’atoll polynésien de Fakarava, le biologiste marin, photographe et plongeur Laurent Ballesta, et les chercheurs du CNRS de Moorea, sont parvenus à observer le moment, unique au monde, du rassemblement de milliers de mérous.

    Aventure scientifique

    mérou équipe.jpgUne fois par an, obéissant à un mystérieux appel, près de 20.000 mérous font un long voyage pour se réunir dans une passe, un passage navigable entre deux terres, où ils se reproduiront tous en même temps, le jour de la pleine lune du mois de juillet, dans une chorégraphie aussi brève que spectaculaire. Curieusement, les mâles combattent violemment, alors que la reproduction se fera en groupe et que seul le hasard semble décider de ceux qui auront la chance d’avoir une descendance. Qui plus est, chaque nuit, des centaines de requins gris profitent de l’aubaine pour dévorer ces poissons... C’est là toute la question : pourquoi les mérous attendent-ils ce jour précis pour se rassembler  et prennent-ils autant de risques ? Pour y répondre,  Laurent Ballesta et son équipe (photo ci-dessus), avec le soutien des chercheurs du CNRS de Moorea, ont monté une nouvelle expédition scientifique, " Gombessa".

    Record de plongée

    mérou.jpgDans un décor de rêve, pendant quarante jours, les chercheurs de "Gombessa" ont plongé sans relâche et expérimenté de nombreuses méthodes pour étudier et témoigner de ce phénomène, dont la conception d’une carte en 3D des fonds marins.  Le film dévoile des images inédites exceptionnelles grâce notamment à l’utilisation de caméras spéciales qui ont permis d’obtenir des vidéos ultra-ralenties - jusqu’à 1000 images par seconde -  pour percer enfin le mystère des mérous. Pour Laurent Ballesta, l'expédition scientifique aura aussi été l'occasion de réaliser un vieux rêve, celui d’une plongée record non-stop de vingt-quatre heures.  Un challenge délicat, car passer 24  heures à plus de 20 mètres de profondeur devrait théoriquement engendrer 20  heures supplémentaires de remontée lente pour éviter l’accident de décompression. Une contrainte que l’équipe a eu l’audace de contourner en utilisant des changements radicaux des gaz respirés, très riches en Hélium et très pauvres en Oxygène. Ce protocole inédit a permis de réduire la décompression à seulement 2h20...

    Première mondiale, cette plongée de 24 heures n'est pas seulement une performance sportive. Elle a permis d’observer le cycle de vie d’une journée complète de la vie sous-marine et contribué au dénouement spectaculaire du film. Quant au mérou, une autre question se pose, plus inquiétante: combien de temps le réchauffement climatique qui acidifie les océans et entraine la montée des eaux, notamment dans le Pacifique, lui permettra-t-il de continuer à se reproduire dans cet atoll polynésien ?

    #CPO21 #maplanète

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • "Mystère Mérou", un documentaire de Laurent Ballesta et Gil Kebail, Arte, 11 juillet 2015, 20h45.

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    • Le mérou marbré. Jusqu’à l’âge de 5 ou 6 ans, les mâles et les femelles sont généralement indiscernables et immatures sexuellement. Ils sont hermaphrodites, les femelles changent de sexe pour devenir des mâles, qui vivront plus de 20 ans. Les femelles se distinguent des mâles par une tenue camouflage et un ventre dilaté par les œufs. Le jour de pleine lune de juillet, ils sont environ 18.000 mérous à se rassembler dans la passe de Fakarava pour cette reproduction spectaculaire qui a lieu 1 fois par an.
    • Laurent Ballesta. Bien connu des inconditionnels d'Arte, Laurent Ballesta, biologiste marin, plongeur profond et photographe naturaliste, a été récompensé à trois reprises par la Palme du plongeur d’or du Festival Mondial de l’Image Sous-Marine. Il publie régulièrement des portfolios dans des magazines français et étrangers (Paris-Match, National Geographic, Daily Mail, Stern, View, Corriere Magazine, Terre Sauvage...). Il a également participé, en tant que conseiller scientifique en environnement marin de Nicolas Hulot, à l’émission Ushuaïa Nature sur TF1.

    A LIRE

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  • Réchauffement climatique : la Chine ouvre la voie à un accord, en s'engageant à réduire ses émissions de CO2

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    Le réchauffement climatique menace la Chine. Photo AFP

    C'est la bonne nouvelle de ce début d'été caniculaire. Lors d'une visite à l'Elysée,  le Premier ministre chinois, Li Keqiang a annoncé officiellement à Paris, mardi 30 juin, la contribution très attendue de son pays à la réduction des émissions de CO2 dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat (COP21), accueillie par la France fin 2015. Le numéro 2 chinois a fixé le pic des émissions de CO2 de son pays "autour de 2030". La Chine, a-t-il ajouté, veut aussi réduire radicalement son intensité carbone.

    Deux bons points

    "La Chine déploie le maximum d’efforts pour lutter contre les changements climatiques" et "assume sa responsabilité pour participer en profondeur à la gouvernance mondiale et promouvoir le développement partagé de l’humanité". Li Keqiang

    Un bon point pour la Chine et autre pour le président Hollande, à la manoeuvre depuis plusieurs mois pour obtenir, en décembre prochain, un accord mondial sur une réduction planétaire significative des émissions de gaz à effet de serre. Premier pollueur mondial devant les Etats-unis avec 25% des rejets de gaz à effet de serre, la Chine, asphyxiée entre autre par la pollution de l'air, en est aussi la première victime. Le pays qui entend aussi baisser l'intensité de son économie en carbone de 60 à 65% par rapport à 2005 et porter la part de ses énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20%,  projette aussi d'augmenter son stock forestier d’environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005...

    "L’engagement de la Chine à construire une civilisation écologique"

    Le Premier ministre chinois a également assuré le chef de l’Etat français de sa volonté de parvenir en décembre à Paris à "un accord global, équilibré et ambitieux" de réduction des émissions de gaz à effet de serre. François Hollande, sensible au fait qu'elle ait été symboliquement effectuée sur le territoire du pays organisateur de la COP21, a "salué" cette annonce, estimant qu’elle confirmait "l’engagement de la Chine à construire une civilisation écologique". Selon son entourage, le président français veut y lire "un signe de soutien et de confiance dans le succès de la COP21″.

    Les Etats-Unis aussi

    Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de GES derrière la Chine, ont de leur côté confirmé mardi leur engagement, pris en novembre avec la Chine, d’une baisse de 26% à 28% entre 2005 et 2025. Début mars, l’Union européenne (12% des émissions), bonne élève du climat, avait été la première à officiellement transmettre son plan pour après 2020 en promettant une baisse de 40% des gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.

    Après la Chine, l'Inde ?

    réchauffement climatique,cop21,engangement,chine,contribution,réduction,ges,co2,émissionsPour mémoire, l’accord universel attendu à Paris doit prendre le relais du protocole de Kyoto, à partir de 2020, pour limiter le réchauffement mondial à +2°C à la fin du siècle, seuil au-delà duquel les experts prévoient des impacts dévastateurs pour la planète. La Chine est le 42ème des 195 Etats participant à la conférence de Paris à faire connaitre sa contribution. Certains experts estiment que la Chine aurait pu se montrer plus ambitieuse, au vu, notamment, du développement spectaculaire de ses investissements dans les énergies renouvelables et de la baisse de la consommation du charbon, pour viser un plafonnement anticipé de ses émissions en 2020 ou 2025. On ne peut toutefois que se réjouir de la contribution chinoise: outre les termes de son contenu, elle signe en effet aussi l'entrée en piste du premier des grands pays émergents dans le protocole international qui vise à protéger le climat et la planète.

    Le 30 juin était décidément un bon jour pour la planète et l'avenir de l'humanité, la Serbie, la Corée du Sud et l'Islande, ayant aussi fait connaitre leur contribution. Quant à l'Empire du milieu qui s'est lancé de  tout son poids dans la transition énergétique, il pourrait entraîner à sa suite l'Inde, un autre grand pays émergent pollueur.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    #COP21 #maplanète

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  • C'est les vacances ! Pour les réussir, foncez sur le "Guide de l'écotourisme" du Petit Futé

    foret amazonie brésil.jpg

    Et si l'on partait, avec le Petit Futé,  à la découverte de la magie des forêts d'Amazonie ?

    Les vacances, c'est bien, mais pour permettre à chacun de voyager, le tourisme de masse occasionne trop souvent de lourds et durables dégâts environnementaux et socio-économiques. Pour y remédier, plusieurs formes de tourisme écoresponsable et alternatif émergent, parmi lesquelles l’écotourisme. "Ne prendre que des photos et ne laisser derrière soi que des traces de pas", telle est la devise de ce tourisme qui se veut respectueux de la nature et des hommes et qui correspond au mot d'ordre du "Guide de l'écotourisme" du Petit Futé.

    Ecotourisme, quésaco ?


    guide-ecotourisme.jpgMais qu’est-ce que l’écotourisme ? Selon la Société internationale d’écotourisme, le terme désigne "une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales". Mais,  souligne le Petit Futé, "c’est aussi se faire plaisir dans une nature sauvage, souvent spectaculaire, et s’enrichir grâce à la présence de la population locale." Une nouvelle façon de voyager responsable, qui, avec le réveil des consciences, a le vent en poupe et permet de découvrir des cultures et des traditions différentes dans un respect réciproque et de prendre conscience que les animaux ne vivent pas dans des cages mais dans la nature.

    Un guide écotouristique, comment ça marche ?

    Dans cette toute première édition, le "Guide de l'écotourisme", décrypte d'abord ce qu'est réellement l'écotourisme. Sans prétendre à l'exhaustivité, il vous emmène ensuite dans 20 pays sur les cinq continents, à la découverte de nombreuses initiatives mises en place aux quatre coins du globe.

    vacances,écotourisme,guide,petit futéDe l’atmosphère étonnante des forêts tropicales d’Amazonie ou d’Afrique centrale, à l’étendue des plaines tanzaniennes, du désert australien et des espaces vierges du Canada ou de Finlande, en passant par les reliefs vertigineux de la chaîne himalayenne ou de la cordillère des Andes, et ces îles mystérieuses au décor idyllique qui invitent à l'exploration, le Petit Futé vous invite avant tout à la rencontre de projets communautaires humains qui vous accueilleront à bras ouverts dans leur environnement naturel et partageront avec vous leur quotidien. Lieux d'hébergement hors norme, aires protégées (parc nationaux, réserves naturelles, réserves de biosphère), autant d'adresses accompagnées d'informations pratiques pour vous permettre de réussir un voyage 100% responsable.

    Un tourisme d'avenir

    Considéré par certains comme un tourisme marginal de bobos, et par d’autres comme la solution idéale pour préserver la nature et lutter contre la pauvreté, l’écotourisme est avant tout un tourisme d'avenir. Cette nouvelle façon de voyager, verte et durable, est aussi porteuse, selon la rédaction du Petit Futé, de deux énormes espoirs : "L’espoir que les pays sous-développés puissent enfin profiter des richesses des pays riches et l’espoir que la nature soit préservée, dans un monde qui ne pense qu’au progrès et ne vit que pour le profit".

    Bon voyage et bonnes vacances, bien vertes !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le guide de l'Ecotourisme 2015. L’écotourisme en 20 mots clés ; le tourisme et ses effets pervers; le tourisme durable ; l’écotourisme ; notions indispensables ; s’informer ; état de la biodiversité puis, écotourisme en Afrique, en Amérique, en Asie, en Océanie et en Europe. Le Petit Futé, nouvelle édition - 312 pages - Prix public : 15,95€. Version numérique offerte.  Disponible sur http://boutique.petitfute.com/

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