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Agriculture - Page 197

  • Consommation. 7 fermiers entrent en campagne à Gradignan (Gironde)

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    Les agriculteurs-éleveurs-producteurs associés de La Compgagnie Fermière débarquent à Gradignan (33).  Photo deepix.com

    Aujourd'hui, La Compagnie fermière, un magasin de vente directe du producteur au consommateur dédié aux produits fermiers, ouvre ses portes à Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol. C'est la toute première expérience de magasin de vente "100% producteurs" sur l'agglomération bordelaise.

    Les "sept samouraïs" de l'agriculture locale

    La Compagnie fermière est née du rêve commun de sept producteurs régionaux, ou plutôt de sept familles d'agriculteurs installés dans le Lot-et-Garonne et non loin de Bordeaux, pour six d'entre eux, et dans les Landes pour le septième. Tous sont exploitants agricoles, voisins et complémentaires dans leur production. Et fiers de leur métier nourricier d'agriculteurs.

    COMPAGNIE FERMIERE 2.JPGA La Compagnie fermière, qu'est-ce qu'on y trouve ?

    On y trouve : une charcutière, installée en famille au sud-est de Bordeaux, à Gontaud de Nogaret ((47), deux éleveurs et gaveurs de canards de Cauna (40), une famille d'éleveurs de bovins, implantés à Marcellus, près de Marmande (47), un maraîcher, qui cultive ses légumes à Gontaud de Nogaret, des arboriculteurs (pommes et kiwis), dont l'exploitation familiale se trouve à  Gaujac, près de Marmande, une famille de producteurs de fruits et légumes installée à La Bergerie, entre Marmande et Sainte-Bazeille (47) et enfin le représentant de la cinquième génération d'une exploitation famililale de Gontaud de Nogaret, producteur également de fruits et légumes. 

    "Elles sont pas belles mes carottes ? "

    CGIE FERMIERE CAROTTES.JPGOh que si ! Rien que de les voir en photo, les belles carottes de nos sept fermiers, on en a l'eau à la bouche... C'est qu'elles sortent juste de la terre et sont prêtes à sauter, toutes fraîches, directement dans notre panier de consommateur. La Compagnie fermière s'inscrit en effet dans la logique, en plein développement, de la vente directe du producteur au consommateur, qui regroupe AMAP, vente directe en ligne et magasins collectifs. Si les AMAP se multiplient partout en France et dans la région à vitesse grand V, la création d'un point de vente collective est une première du genre dans l'agglomération bordelaise. En cela, le projet de nos septs producteurs indépendants est novateur.  Et il doit leur permettre de proposer à leurs futurs clients, soucieux de qualité, de prix justes et de traçabilité, tous les produits frais nécessaires pour composer chaque jour des menus équilibrés et complets. De quoi atteindre dans l'allégresse et avec  gourmandise l'objectif des "5 fruits et légumes par jour"...

    Un magasin "différent"

    Pour les associés de la Compagnie, il ne s'agit pas seulement d'investir un espace commercial pour y vendre des produits. Leur désir est aussi de créer dans l'agglomération bordelaise un lieu convivial, construit autour du terroir, des saveurs, des goûts et de la qualité. Il s'agit d'y organiser la rencontre, plutôt rare de nos jours, entre le consommateur urbain et l'agriculteur, afin de faire découvrir à l'un le dur mais passionnant métier de la terre de l'autre. Et aussi d'y faire la pédagogie du "consommer et manger local", en proposant à la vente des produits de saison, qui n'auront pas fait le tour de la Terre en alourdissant la facture "carbone" collective, avant d'atterrir dans les assiettes, dépourvus de goût, de couleur et de vitamines... Les sept fermiers s'engagent ainsi à animer le lieu de vente une fois par semaine, chacun à tour de rôle.

    A la Compagnie, on a les légumes, les fruits, la viande... et on a aussi les idées !

    Les idées de développement pour le magasin collectif à peine ouvert ne manquent pas : les sept agriculteurs prévoient déjà d'inviter des cuisiniers pour promouvoir les saveurs de leurs terroirs autour de recettes et d'organiser des dégustations... Ils ont aussi signé des contrats-qualité avec d'autres producteurs pour élargir la palette des produits proposés (volaille, agneau, fromages, vins, pains....).  Tous de la région et toujours en fonction des saisons. Enfin, la vente en ligne sur internet sera bientôt au menu : le site de la Compagnie fermière présentera très rapidement la gamme et l'actualité en temps réel des produits en vente et permettra de commander en ligne.

    Un regret : si les produits sont locaux et de saison, il n'y a pas d'engagement sur des produits bio. Même si on se doute qu'ils sont issus d'une agriculture "propre"...

    Une requête : pourra-t-on apprendre à y faire des conserves, les confitures, ses propres confits et ses foies gras ? Histoire de renouer, pour certains urbains, les fils parfois coupés d'héritages et de traditions culinaires familiale.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFOS

    magasin_signaletiquegk-is-93.jpgLe site internet de la Compagnie Fermière : cliquer ICI

    Contact : Jean-Pierre Gailhard - 06 11 86 44 76 -  jpgailhard@free.fr

    C'est où ? A Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol (Agglomération bordelaise). 800 m2 de bâtiment, dont 400 m2 en espace de vente aménagé. Equipé d'un parking, le magasin collectif de la Compagnie fermière est situé au Carrefour du Stade d'Ornon, 6 allée Mégevie à Gradignan (33170).

    C'est ouvert quand ? A partir du 1er août, les mardi, mercredi et jeudi de I9 h 00 à 13 h 30 et de 16 h à 19 h 30, les vendredi et samedi toute la journée, de 9 h 00 à 19 h 30.

    Comment y aller ? En transport en commun (bus) : ligne 36 (Pessac Gare-Bègles Terres neuve), arrêts Stade Ornon et Bersol - ligne 86 (Gradigan), arrêt Stade Ornon (sauf vacances scolaires) - ligne 21 (Talence Peixotto, station de tram - Gradignan stade Ornon), arrêt Stade Ornon.

    Par la rocade (nettement moins écolo) : sortie  15 (échangeur A 63/A630), direction Arcachon-Bayonne),  puis sortie 26 a.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Fil vert. Epandage aérien des pesticides : vers une interdiction totale

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    Epandage aérien 18 juillet 2012 / France 3 - Midi Pyrénées. Pour voir la vidéo : cliquer ICI

    En pleine polémique liée aux dérogations accordées à  l'épandage aérien dans de nombreux départements français et notamment dans la région du grand Sud-Ouest (Landes, Gers, Haute-Garonne...,), le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a déclaré, lundi 23 juillet, qu'il souhaitait qu'à terme les agriculteurs n'aient plus recours à l'épandage, une pratique de pulvérisation aérienne de pesticides interdite mais soumise à des dérogations.

    Une circulaire adressée le 5 mars aux directions régionales de l'agriculture et aux services vétérinaires par le ministère de l'Agriculture du gouvernement Fillon avait donné une liste de produits "autorisés ou en cours d'évaluation" pour les cultures de banane, de riz, de maïs et de vigne. Annulant en grande partie les effets du Grenelle II qui prévoyait l'interdiction totale de l'épandage aérien des pesticides...

    pesticide,épandage aérien,interdiction,polémique"Ne plus avoir recours à l'épandage du tout"

    "L'objectif, c'est de ne plus avoir recours à l'épandage du tout. C'est en train de progresser. Les dérogations, il y en a de moins en moins. Mais moi, je veux à terme qu'il n'y en ait plus du tout", a déclaré Séphane Le Foll sur France Inter. "Ces dérogations aujourd'hui sont utilisées de manière différente selon les départements", a-t-il souligné, en ajoutant qu'il allait dans un premier temps "mettre des critères qui soient beaucoup plus transparents et qui s'appliquent de la même manière partout".

    L'agriculture parle la même langue que l'écologie

    pesticide,épandage aérien,interdiction,polémiqueC'est assez inhabituel en France pour être souligné, sur ce point comme pour le Cruiser OSR, pesticide utilisé pour le colza dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles et qu'il a interdit définitivement le 30 juin dernier, le ministère de l'Agriculture actuel s'accorde avec les objectifs environnementaux du  ministère de l'Ecologie et du Développement durable. Delphine Batho avait affirmé le 19 juillet, à propos des épandages aériens en cours : "Il y a déjà moins de dérogations que précédemment et moi je souhaite qu'il n'y en ait plus du tout".

    Les débuts d'un vrai changement pour l'écologie ? A suivre...

    Cathy Lafon

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  • Fil vert. Exploitation des gaz de schiste : non, c'est non

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    Delphine Batho, le 11 juillet 2012 à Paris Photo AFP

    Le gouvernement ne reviendra pas sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique, a déclaré aujourd'hui la ministre de l'Ecologie,  Delphine Batho sur BFM-TV et RMC.

    La France a banni en 2011 l'usage de cette technique controversée et jugée hautement polluante, mais le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait laissé entendre, début juillet, vouloir  "regarder" le dossier de l'exploitation des gaz de schiste sans toutefois le rouvrir.

    Une technique aux risques de dégâts considérables sur l'environnement et la santé

    "Le gouvernement maintient clairement et nettement sa position sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n'a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l'environnement et avec des risques importants pour la santé"", a déclaré Delphine Batho sur BFM-TV et RMC. "Rien aujourd'hui dans l'agenda du gouvernement n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique", a-t-elle ajouté.

    Des produits chimiques dans les nappes phréatiques

    Selon elle, comme pour les associations environnementales, ce qui pose problème c'est la technique utilisée pour explorer et exploiter ce type d'énergie fossile "avec des produits chimiques qui ensuite vont dans les nappes phréatiques".La ministre de l'Ecologie a estimé qu'Arnaud Montebourg avait posé une "réflexion intellectuelle, à partir de techniques futures qui en l'état actuel des choses n'existent pas". Les défenseurs des gaz de schiste, parmi lesquels Total et GDF Suez, font valoir que leur exploitation permettrait des créations d'emplois, comme aux Etats-Unis, et rendrait la France moins dépendante du gaz importé de l'étranger. Mais le gouvernement fait valoir qu'aucun pays n'a pu prouver que cette technique était sans conséquence sur l'environnement ou la santé.

    Pour la fin des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides

    Interrogée par ailleurs sur la multiplication des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides, délivrées récemment entre autres dans le Sud-Ouest, la ministre a affirmé qu'"il y a déjà moins de dérogations qu'il n'y en a eues précédemment et moi je souhaite qu'il n'y en ait plus du tout".

    Stéphane Le  Foll, le ministre de l'Agriculture, a-t-elle rappelé, "a annoncé une remise à plat" du sujet. Le 30 juin dernier, le gouvernement a interdit définitivement le Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles

    Cathy Lafon