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Actualité - Page 554

  • Frelon asiatique : répondez à l'avis de recherche du Muséum national d'Histoire naturelle

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    Un beau spécimen de frelon asiatique girondin. Photo archives "Sud Ouest" / Xavier Léoty

    Dans le cadre de son programme de sciences participatives, le Muséum national d’Histoire naturelle a lancé un avis de recherche sur le frelon asiatique, considéré comme une espèce invasive mais pas nuisible.

    Danger sanitaire et espèce exotique envahissante

    Vespa velutina nigrithorax a été introduit en France en Lot-et-Garonne, dans des poteries chinoise,  il y a plus de dix ans. Très présent dans les deux tiers de l'Hexagone et notamment dans le Sud-Ouest, le frelon asiatique est un véritable prédateur et un fléau pour les abeilles, qui constituent 85 % de sa nourriture. Il consomme également une grande variété d’autres insectes et d’araignées. Il est classé depuis 2012 comme “danger sanitaire” au titre du Code rural et “espèce exotique envahissante” au titre du Code de l’environnement français.  Le frelon asiatique  n’est toutefois pas plus dangereux pour l’homme que son cousin européen, Vespa crabo, mais, comme lui, il réagit lorsqu’il se sent agressé. Sa piqûre n’est pas mortelle, sauf dans des circonstances extrêmes : allergie et piqûres multiples. Le périmètre de défense des nids de frelons est d’environ cinq mètres et, selon les entomologistes, des vibrations autour d’un nid, cela ne pardonne pas.

    espèce invasive,frelon asiatique,recherche,muséum national d'histoire naturelle,sciences participativesOù habite le frelon asiatique et de quelle couleur est-il ?

    Une collaboration entre des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle, du Laboratoire Evolution, Génomes et Spéciation (IRD-CNRS) de Gif-sur-Yvette, de l’American Museum of natural History et des chercheurs népalais, chinois et indonésiens a déjà permis de mettre en évidence de nouvelles données sur les variations de couleurs de cette espèce invasive. Dans le cadre des sciences participatives, afin d'enrichir les connaissances des scientifiques sur cet insecte,  les citoyens sont donc invités à signaler à leur tour les frelons asiatiques qu'ils rencontrent, en remplissant sur le site internet du Muséum une des fiches de signalement d'individus ou de leurs nids. Si le nid est situé à moins de 10 m du sol (photo ci-dessus, un nid de frelon asiatique à Artigues, en Gironde), le signalement doit être obligatoirement accompagné d'une photo (même prise avec un téléphone portable) ou de l'envoi par courrier d'un insecte sec au MNHN, sinon il ne sera pas pris en compte dans la cartographie du site de l'INPN.

    Alors, pour la science, à vos smartphones et souris d'ordi... Mais attention : gare aux frelons !

    Cathy Lafon

    PARTICIPER A L'ENQUETE DU MNHN : cliquer ICI

    TOUT SUR LE FRELON ASIATIQUE

    • Le site du Muséum national d'Histoire naturelle: cliquer ICI

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    • Frelon asiatique : retour sur les précédents cas de piqûre dans la région : cliquer ICI
  • Planète vidéo. C'est quoi une espèce animale invasive ?

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    Un beau spécimen de moustique tigre. Photo DR

    Frelons asiatiques, moustiques tigres... les espaces naturels de l'Hexagone sont colonisés par quantité d'espèces animales invasives.

    Mais au fait, c'est quoi une espèce invasive ? Une définition s'impose. Jacques Tassin, écologue, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et auteur du livre "La grande invasion", nous donne la sienne sur Terre TV. La vidéo, réalisée en 2014, est accessible en ligne sur internet. Elle a pour réalisateur le journaliste Rémi Mathieu.

    espèces invasives,frelon asiatique,mousique tigreEn finir avec la diabolisation des espèces invasives

    Pour le chercheur de Montpellier, invasive n'est pas synonyme de nuisible et "les envahisseurs finissent par devenir indigènes".  A l’heure où les espèces exotiques envahissantes sont considérées par certains scientifiques comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité, Jacques Tassin (photo ci-contre),  estime qu'il ne faut pas diaboliser  les espèces invasives, mais au contraire, accompagner nos propres enfants et petits-enfants dans la découverte d’un monde qui comptera demain, selon lui, "davantage d’espèces invasives mais ne méritera pas pour autant d’être tenu pour mauvais".

    Cathy Lafon

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  • Solaire: lettre ouverte à Ségolène Royal pour sauver le photovoltaïque

    photovoltaique résidentiel 2.jpg

    tribune libre,lettre ouverte,solaire,photovoltaïque résidentiel,haïun,ségolène royalDans une lettre ouverte à Ségolène Royal, David Haïun, président de Groupe Solaire de France, entreprise leader du photovoltaïque résidentiel en France, propose trois mesures concrètes pour sauver le photovoltaïque résidentiel : donner la possibilité aux installateurs de poser des compteurs photovoltaïques, réintégrer le photovoltaïque au Crédit d’Impôt Développement Durable et geler pour un an le tarif de rachat de l’électricité solaire produite par les particuliers.

    tribune libre,lettre ouverte,solaire,photovoltaïque résidentiel,haïun,ségolène royalAfin d'alimenter le débat sur la transition énergétique, Ma Planète relaie, ce samedi, la lettre ouverte de David Haïun :

    "Ségolène Royal, voici trois mesures urgentes pour sauver le photovoltaïque français.

    Madame la ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie,

    L'intégration du photovoltaïque résidentiel ne relève pas d'une option, mais constitue une nécessité cruciale pour réussir la transition énergétique. Je vous appelle à l'aide aujourd'hui, comme j'ai alerté hier vos prédécesseurs: le photovoltaïque français va s'écrouler. Pour Groupe Solaire de France, l'entreprise que je dirige, ce sont 600 emplois qui sont directement menacés.

    Le photovoltaïque français traverse une période de crise d'une violence inouïe. Comme l'a relevé la Cour des comptes: "la filière photovoltaïque a connu une perte d'emplois depuis 2010 passant de 31.550 emplois à 17.980 en 2012". Ces 43% d'emplois perdus depuis 2010 témoignent du grave péril économique et social dans lequel se trouve notre secteur. Cette situation n'est pas le fruit du hasard, mais la conséquence des efforts entrepris par le géant de l'énergie fossile pour nous affaiblir.

    tribune libre,lettre ouverte,solaire,photovoltaïque résidentiel,haïun,ségolène royalAinsi, le tarif de raccordement est défini de manière discrétionnaire par EDF: en 4 ans, il a quintuplé sans raison, passant de moins de 500 euros à plus de 2500 euros dans certain cas, pour une prestation restée rigoureusement identique. Ce sont sans doute d'autres éléments de ce type qui ont récemment conduit l'autorité de la concurrence à condamner EDF à une amende record pour abus de position dominante sur le marché des panneaux solaires.

    Il est urgent de réagir. Et vous pouvez faire quelque chose. Voici 3 mesures concrètes pour sauver la filière photovoltaïque:

    1.D'abord, il faut nous faire sortir de notre dépendance à l'égard d'un acteur qui n'a eu de cesse de nous affaiblir. Donnons sans attendre la possibilité aux installateurs de poser des compteurs photovoltaïques pour rendre plus efficace, plus rapide et moins coûteux le processus d'installation.

    2.Ensuite, il faut réintégrer le photovoltaïque au CIDD (Crédit d'Impôt Développement Durable). Le gouvernement a choisi d'exclure du CIDD les travaux d'équipement photovoltaïque quand tous les autres travaux de rénovation thermiques sont restés concernés. Ce faisant, notre filière a encore été décrédibilisée. Le photovoltaïque ne serait-il plus une énergie renouvelable ?

    3. Enfin, il faut geler pour un an le tarif de rachat. Le tarif de rachat de l'électricité solaire s'est effondré en 3 ans. Il est passé de 46 euros/kWh en 2010 à 29 euros/kWh fin 2013, soit une baisse de 37% ! Geler temporairement le tarif est la seule manière de garantir un cadre stable à la filière.

    "Sauver l'emploi"

    Il ne s'agit pas seulement de sauver la transition énergétique, mais de sauver l'emploi: le photovoltaïque a permis la création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois directs en France depuis 2006, emplois à 100% non délocalisables.  Il ne s'agit pas seulement de sauver la transition énergétique, mais d'aider les Français. En 2014, équiper son foyer de panneaux solaires relève du parcours du combattant, alors que la mise en oeuvre de la transition énergétique est l’affaire de chacun. Il ne s'agit pas seulement de sauver la transition énergétique mais d'être fidèle à nos engagements: si le photovoltaïque française s'effondre, plusieurs dizaines de milliers de particuliers producteurs d'énergies se retrouveront sans garantie.

    Madame la ministre, êtes-vous prête à vous engager pour sauver le photovoltaïque français?"

    David Haïun, président de Groupe Solaire de France.

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