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  • Mobilité urbaine : le débat. Bordeaux veut faire rimer "culture" avec "vélo"

    Mardi 13 décembre, à Bordeaux, c'est la grande première de "Ciné-Vélo". L'association Vélocité  et UGC Ciné-cité organisent  un débat nécessaire sur le thème : "Peut-on venir à la culture aujourd'hui,  en déplacements doux, au coeur  des villes ? ".

    Pour les écolos, amateurs de cinoche, de spectacles, de concerts, d'expositions et de sorties en boîtes (la culture c'est aussi faire la fête), c'est la bonne question, qui doit faire avancer la pratique du vélo, des loisirs et de la culture au coeur de la Ville. Différents intervenants, très officiels, mais qui savent parfaitement de quoi ils parlent (ça arrive...)  sont prévus. On pourra ainsi dialoguer avec Jean-François Perrin, Président de Vélo- Cité, des élus de la Communauté urbaine de Bordeaux, Michel Duchène et Clément Rossignol, avec des responsables techniques des services Mairie de bordeaux et CUB,  Richard Gessner et Patrick Faucher, respectivement en charge des déplacements doux et  du Développement Durable. Le débat sera animé par Benoît Lasserre, Directeur des Editions  Gironde du journal Sud Ouest.

    A la suite de ce débat, le film "Une vie meilleure" de Cédric Kahn  avec Guillaume Canet et Leïla Bekhti sera projeté en avant-première  (sortie officielle dans les salles le 4 Janvier 2012).

    Merci PARCUB !

    Jean-Philippe Noël, Directeur de PARCUB, interviendra également sur le  stationnement sécurisé à développer. Car le stationnement des cycle en milieu urbain est une sous-question importante pour les personnes qui font l'effort d'adopter les déplacements doux. A noter : PARCUB ouvrira gracieusement ce  soir-là, sa "bicycletterie" de la place Gambetta avec offre d'une chasuble à tout cycliste qui y garera son vélo ! Un cadeau en prime, donc, pour nous faire découvrir la "bicycletterie", intéressante initiative "cubienne".

    Ciné-Vélo mode d'emploi

    UGC, 13-15 rue Georges Bonnac,  mardi 13 décembre 201,  à partir de 19h30.
    Le tarif de la soirée :  1 place achetée, 1 place offerte ! Venir à deux = demi-tarif.
    Pour être sûr d’avoir des places on peut les pré-acheter à l’UGC.

    Venez nombreux au Ciné-Vélo ! Et à vélo, ça va de soi.

    Cathy Lafon

     

  • C'est bientôt Noël... Un cadeau "vert" pour nos poubelles. Poubelle, ô ma poubelle, dis moi qui est la plus belle ?

    On est d’accord, une poubelle, qu’elle soit verte ou grise, c’est vraiment moche. Surtout en ville : moche dans la rue (où il ne faut d’ailleurs pas la laisser traîner, sous peine d’amende)  et moche chez soi, car on n’a souvent  qu’un couloir, une entrée, ou une petite cour pour l’entreposer. Comme on est bon citoyen et qu’on rentre sa poubelle dès que la collecte est faite, ça gâche la déco...

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    Que faire alors ? En avril 2011, deux Bordelais, artistes et écolos, ont eu l’idée de génie de ce nouveau siècle, déjà bien entamé : halte à la pollution visuelle, décorons nos poubelles ! Sur leur site la poubelle décorée.com, Stéphane Blanc et Laurence Favre-Bertin  proposent de multiples décors adhésifs, colorés et vitaminés. Esprit campagne, nature, romantique, graphique, design, pop… :  il y en a pour tous les goûts. Et de toutes les couleurs. On peut choisir un décor assorti à la tapisserie de son entrée, ou aux rayures de son pyjama, et rien n’interdit d’en changer selon la saison : printemps, été, automne, hiver…  Et comme ils ont le sens de la collectivité et du « vivre ensemble »,  Stéphane et Laurence ont eu l’idée de décliner aussi ce produit pour les professionnels et les collectivités locales. Imaginez comme nos bacs poubelles publics  ainsi rhabillés pourraient embellir nos rues, nos villes et nos villages !

    rayyres.jpgPour la petite histoire, la beauté des décors, on la doit à Myriam, la compagne de Stéphane, qui crée, imagine, prépare et photographie les éléments des visuels. L’amour, ça va vraiment bien avec l’écologie... Rien que pour ça, moi, j'ai craqué. Et je ne le regrette pas : ma poubelle est désormais la plus belle pour sortir en ville.


    Ma poubelle décorée mode d’emploi.

    soleils.jpgMade in France. En ces temps de crise économique, cocorico : le décor est de fabrication française. Acheter local, c’est aussi très écologique. Très solide (j’ai testé sur ma poubelle), il  est imprimé sur du vinyle brillant avec une plastification qui renforce la brillance et protège l’adhésif. Garanti trois ans, il est protégé des UV.


    vache.jpgPour commander.  On va sur internet et sur la poubelle décorée.com. On choisit en ligne son thème de décoration, puis on sélectionne un visuel. Avec une interface 3D, ludique et facile à utiliser, on visualise directement sa poubelle rhabillée de neuf.Le décor existe dans les trois dimensions standards  des poubelles, et  laisse libre la face qui comporte l’identification personnelle de votre poubelle, ainsi que le couvercle, pour ne pas gêner les services chargés de la collecte et de l’entretien.

     

    nuages.jpgCombien ça coûte ? Acheter une déco pour sa poubelle, quoi de plus bobo, me direz-vous ? Bobo, peut-être, mais pas si cher. Pour les particuliers, de 23 € à 79 € selon la taille de sa poubelle et le nombre de faces que l’on souhaite décorer. Pour les collectivités :  contact@la-poubelle-decoree.com

     

    Si vous décidez de choisir de commander plusieurs kits en même temps, vous ferez des économies sur l’achat de vos décors de poubelles mais également sur les frais d’expédition. Fûté.

    Tous les visuels qui illustrent cet article sont des créations de la-poubelle-decoree.com.

    Cathy Lafon

     

     

  • Nucléaire : le débat. Calculez en ligne avec Greenpeace "votre" propre risque nucléaire, en fonction de l'endroit où vous habitez

    centrale-nucleaire.jpgL'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) vient de présenter, le 17 novembre, son rapport d'expertise à la suite de l'examen des rapports des Evaluations complémentaires de sûreté (ECS) des exploitants nucléaires.

    Dans sa newsletter de décembre 2011, l'IRSN publie les résultats de cette contre-expertise des sites nucléaires français, menée sur les documents de sûreté soumis par les industriels en cas de catasrophe exceptionnelle, comme celle qu'a connue cette année Fukushima (Japon). Au terme de cet énorme travail, réalisé en un temps record, l'Institut met en valeur les trois grands constats suivants (entre guillemets, les citations de l'IRSN) :

    "1. Le nombre d'installations présentant des écarts de conformité aux exigences requises qui fragiliseraient leur sûreté est faible. " Mais pas inexistant.

    "2. Les évolutions de connaissances doivent conduire à réexaminer certaines exigences de manière anticipée." Le risque sismique est ici visé, tout particulièrement.

    "3. La question du comportement des installations nucléaires, en cas de catastrophe naturelle extrême envisageable se pose, car en l'état, cela pourrait avoir des conséquences inéluctables, avec à terme, la fusion du coeur et des rejets radioactifs".

    Si la sécurité et la sûreté de nos installations nucléaires sont maximales et seront encore améliorées (ce dont on ne peut que se féliciter), l'IRSN se refuse cependant à évacuer totalement le risque d'accident majeur, en cas de catastrophe naturelle extrême. Dont la probabilité ne peut, elle-même, être totalement évacuée, même si elle reste infime dans un pays qui a la chance de jouir d'une géolocalisation idéale, avec un risque sismique bien inférieur à nombre d'autres pays comme le Japon,  l'Iran, la Turquie... En revanche, la France a été frappée par deux tempêtes hors normes en l'espace de dix ans : Klaus, en 1999, et Xynthia, en 2010.

    Pour lire la synthèse du rapport de l'IRSN : cliquer ICI.

    Pour lire le tome 1 du rapport  : cliquer ICI.

    Pour lire le tome 2 du rapport : cliquer ICI.

    Nucléaire. Ou pas. Le débat écolo

    Chez les écologistes, il y a les anti-nucléaires, qui prônent la sortie de ce type de production énergétique en 20, 25 ou 30 ans, en l'accompagnant du développement des énergies renouvelables et d'économies d'énergie. En dépit de Tchernobyl et de Fukushima, il y a aussi ceux qui, en toute bonne foi, pensent que le nucléaire permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et que, dans le contexte actuel du réchauffement climatique, il serait fou d'y renoncer. Dans le cadre de ce débat, le rapport de l'IRSN  a le mérite d'informer les Français, en soulignant que le risque nucléaire existe bel et bien. Pour les populations, il reste donc une vraie question, d'ordre moral : avons-nous on non le droit de courir ce risque ?  On peut se dire que chacun d'entre nous doit pouvoir y réfléchir et avoir les moyens d'y répondre. En tant que citoyen.

    Risque nucléaire : 63 millions de Français concernés

    C'est dans le contexte de ce rapport post-Fukushima, que  Greenpeace  veut nourrir le débat sur l’engagement de la France dans l’énergie nucléaire, sous l’angle de la sécurité. Fidèle à ses méthodes de sensibilisation percutantes, l'association propose sur internet  une application de visualisation du risque que les Français encourent en cas d’accident nucléaire, en fonction de l'endroit où ils habitent.

     centrales-nucleiares-612760.jpg

    L'organisation écologiste rappelle que la France compte 58 réacteurs nucléaires en fonctionnement, ce qui en fait le deuxième pays nucléarisé au monde (cf la carte CNRS - source EDF ci-contre). Pour protéger la population en cas d’accident nucléaire, l’Etat a mis en place des PPI (Plans particuliers d’intervention). A 2 km autour de l’installation endommagée, on est évacué. A 10 km, on est confiné. Rien au-delà. Pourtant, depuis Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), il est avéré que la zone concernée par un accident nucléaire s’étend de 100 à 300 km autour du lieu concerné.

    Habitant à Bordeaux, j'ai testé pour vous l'application de Greenpeace. J'ai pour sites nucléaires voisins le Blayais, Golfech, et un peu plus loin, Civaux.  Je le savais que ça n'allait pas me filer la pèche  : la simulation est efficace, et donne envie de déménager illico. Mais pour aller où ? Je préfère donc vous avertir : le rire n'est pas garanti, et ce n'est pas non plus le jeu en ligne familial idéal pour les fêtes de fin d'année ... ni pour les lendemains de réveillon de nouvel an bien arrosé. Mais juste avant, ou juste après, cela peut aider certains d'entre nous à sortir la tête du sable... 

    Cathy Lafon