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Initiative : la LPO créée un portail participatif d’observation de la faune et de la flore

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Faune France, le portail national inter-associatif de la LPO intègre les données sur la faune et la flore récoltées par le public sur le terrain. Photo AFP Xavier Léoty 

Le 1er juillet dernier, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a lancé le site internet Faune-France.orgun portail participatif d’observation de la faune et de la flore. Toute personne qui aperçoit une plante ou un animal, peut désormais partager, en quelques clics, cette information avec le reste de la communauté des amoureux de la nature.

Comment ça marche ? 

Grâce à l’application mobile gratuite NaturaList, chacun peut situer sa découverte sur une carte et la décrire, afin d'apporter sa pierre à l'amélioration de la connaissance de la faune et de la flore françaises. La géolocalisation permet de connecter automatiquement l’observateur à un site internet local qui présente la liste des espèces répertoriées. «  Si vous êtes en Charente-Maritime, vous n’aurez donc pas les animaux présents dans les Alpes », expliquent les initiateurs du projet.

Après vérification des observations par des experts, celles-ci sont intégrées dans une base de données et répercutées sur le portail national inter-associatif Faune-France.org sur lequel sont fondues toutes les bases de données des différents sites internet de la plupart des associations environnementalistes. Pour les oiseaux, les informations sont également intégrées au site européen EuroBirdPortal.

Révolutionnaire

« NaturaList permet de saisir des données partout dans le monde car 35 pays sont déjà connectés », détaille Philippe Jourde, animateur de Faune-France, qui n’hésite pas à parler de « révolution ». « Ce service fonctionne tout le temps, que l’on soit connecté ou non. Dans ce cas, il convient juste de télécharger la carte du lieu où l’on va. Par défaut, toutes les données insérées sont publiques, mais l’utilisateur peut choisir de les cacher à la communauté, pour éviter d’attirer trop de monde sur un site », explique-t-il. Ces outils internet sont le fruit de la collaboration d’une quarantaine d’associations partenaires françaises regroupées sous l’égide de la LPO, soit la bagatelle de plus de 40 000 bénévoles et professionnels.

Capteurs de l'état de la biodiversité

« Sans les données de base, les scientifiques n’ont pas les moyens de faire leur métier », rappelle le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg. « En devenant des capteurs de l’état de la biodiversité, chacun aide à voir l’évolution de la faune, de la flore par rapport au dérèglement climatique. Avec cette connaissance on peut alerter les ministères et l’Europe », ajoute-t-il.

Seul frein pour l’heure, la nécessité de savoir de quelle espèce relève l’élément observé. Mais une extension à venir permettra d’envoyer une photo qui sera analysée.

Cathy Lafon

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