Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

100 millions d'euros pour replanter et adapter la forêt française au changement climatique

foret landes.jpg

Cette année, l'ONF (l'Office national des forêts) fête son cinquantième anniversaire. En guise de cadeau d'anniversaire au vert quinquagénaire, le ministre de l’Agriculture et de la Forêt, Stéphane Le Foll, a annoncé le 16 janvier dernier au Sénat qu’il souhaitait mobiliser 100 millions d’euros en 2016 pour replanter des forêts. Un plan national pour la forêt et le bois devrait être également présenté en février.

« Je voudrais faire une proposition au Sénat qui consistera en 2016 à se fixer un objectif (…) de mobilisation de 100 millions d’euros pour engager une stratégie de repeuplement » de la forêt française, a-t-il déclaré devant les sénateurs lors d’un débat sur le thème de la forêt, en soulignant : « Il s’agit d’un enjeu de renouvellement et d’adaptation de la forêt au changement climatique ».

Les fonds pourraient provenir du Fonds stratégique forêt-bois, de fonds alloués par le Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural), ainsi que de « financements privés » que le gouvernement espère mobiliser.

2,8 millions d'hectares de forêt dans la région

La forêt française (outre-mer exclus) est la quatrième forêt de l’Union européenne en surface, avec 17 millions d’hectares, dont 2,8 millions dans la seule région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, et la troisième si l’on tient compte du volume de bois. Elle produit 85 millions de mètres cubes de bois par an, mais seule la moitié est effectivement récoltée, alors que l’industrie du bois se plaint régulièrement de ne pas trouver la matière première dont elle a besoin...

Ressource économique de premier plan, la forêt est aussi en première ligne pour préserver la biodiversité, répondre aux défis de  la transition énergétique et du changement climatique et satisfaire au besoin de nature des urbains de plus en plus nombreux. En 2050, 75% de Terriens vivront dans les villes.

Cathy Lafon

►LIRE AUSSI

Les commentaires sont fermés.