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Insolite. A Narbonne, on utilise les lamas comme tondeuses à gazon naturelles

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Des lamas dans une prairie près d'Oberbeuren, dans le sud de l'Allemagne, le 22 octobre 2013. Photo archives AFP

Des lamas plutôt que des tondeuses mécaniques pour débroussailler ? C'est la drôle d'idée qu'a eue l'IUT de Narbonne (Aude) qui expérimente cette année le recours à l’animal exotique, pour lutter contre le risque d’incendie autour de ses bâtiments.

Et ça marche. En un mois, deux lamas, aidés de deux ânes, ont nettoyé 2.500 m2 de garrigue sur un terrain clos attenant à l’IUT,dans une zone où se produisent régulièrement des incendies, le dernier remontant à il y a tout juste un an, a précisé à l'AFP, le 10 juillet dernier, Jean-Philippe Poutou. Le responsable technique et en charge de l’entretien au département Génie chimique, Génie des procédés, de cet IUT, confirmait ainsi une information parue sur le site de Midi Libre.

Economique... et écolo

En temps ordinaire, des jardiniers viennent de Perpignan deux fois par an faire le même travail que le camélidé originaire des Andes. Le recours aux animaux prêtés par un éleveur de chevaux et de lamas de Narbonne, Stéphane Gendre, a permis quelques économies et s’est révélé efficace. En un mois, ils ont tout mangé à part quelques espèces. Et en plus, c'est écolo. Véritable attraction locale, les lamas contribuent à verdir l’image de l’IUT, qui forme aux procédés industriels pour des secteurs aussi variés que l’agroalimentaire, les cosmétiques ou la pharmacie, "ouvre aussi des portes vers l’environnement". "On a tendance à aller vers ce qui est bio", justifie Jean-Philippe Poutou.

Mieux que les chèvres

L’expérience a été jugée si concluante que l’IUT a un projet de convention avec l’éleveur pour que ses lamas reviennent brouter deux fois par an, au printemps et à l’automne. Pour Stéphane Gendre, "l’animal est atypique et d’un entretien super facile". "Ca nettoie plus vite que la chèvre et ça revient moins cher que la tondeuse", conclut-il. 

Le lama, caution verte ?

Gare au lama "greenwasheur" : pour être "bio" et non polluante à 100%  (l'animal, né en France, est en outre "local"), la pratique ne doit toutefois pas donner à penser que, dans cette histoire, l'animal ne serait qu'une machine...

Cathy Lafon avec l'AFP

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