Tribune libre : "La France et le nucléaire : une trop vieille histoire d’amour"
"Le Chili est depuis longtemps impliqué dans le développement des énergies renouvelables". Le métro de la capitale chilienne,2 millions d'usagers par jour, deviendra en 2018, le premier transport en commun au monde à tirer plus de la moitié (60%) de son énergie du soleil et du vent. Archives AFP
"La France et le nucléaire : une trop vieille histoire d’amour", un plaidoyer argumenté en faveur du passage aux énergies renouvelables en France, est une tribune libre de Jonathan Laloum, le directeur commercial de Full Home Energy (FHE), leader français de la gestion des énergies du foyer.
"Le Chili est depuis longtemps impliqué dans le développement des énergies renouvelables. Le nombre d’installations photovoltaïques notamment y a considérablement augmenté en quelques années : depuis 2013, plus de 29 fermes ont été connectées au réseau national. Celles-ci sont si productives qu’elles permettent à l’Etat de proposer aux citoyens de certaines régions de se fournir gratuitement en électricité.
Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, la Grande Bretagne donne son accord pour la construction de deux réacteurs EPR sur son territoire par EDF. Une décision qui prête au débat face aux problèmes technologiques et économiques rencontrés par la France et la Finlande sur des chantiers similaires, mais surtout qui soulève à nouveau la question de la place du nucléaire dans le projet de transition énergétique.
Si le Chili parvient à répondre à la demande de ses foyers en énergie renouvelable, la France n’est-elle pas elle aussi prête à prendre son indépendance face au nucléaire ?