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MaPlaneteA - Page 797

  • Sécurité alimentaire. Bienvenue au label "Bio Sud-Ouest" !

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    En plein "chevalgate", alors que les consommateurs s'interrogent de plus en plus sur ce qu'ils mangent et maîtrisent à la perfection le mot "traçabilité" à défaut de pouvoir l'appliquer à ce qu'ils ont dans l'assiette, la région Aquitaine annonce le lancement d’un label «bio Sud Ouest France». 

    La "marque" bio du grand Sud-Ouest

    légumes biio.jpgCette initiative vise à faire connaître au plus grand nombre les produits bio du Sud-Suest grâce à une identification de marque précise ainsi qu’à guider les consommateurs vers des produits bio locaux. Les produits concernés seront facilement repérables grâce à un macaron portant le label. 




    label bio-sud-ouest.jpgAvec Midi-Pyrénées


    Il s’agit là d’une nouvelle étape dans la démarche mise en place en commun par les région Aquitaine et Midi-Pyrénées, un an après le lancement d’une bannière commune «Sud Ouest France». «Un cahier des charges très strict et une procédure de contrôle précise ont été élaborés», précise la Région Aquitaine.  «Il n’autorisera l’apposition du logo qu’aux produits issus des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, et seuls les organismes déjà officiellement habilités à contrôler les produits bio seront autorisés à contrôler l’origine Aquitaine et Midi-Pyrénées». 

    Au Salon de l'agriculture

    Les premiers produits labellisés seront présentés le 25 février, au Salon de l'agriculture de Paris.On y verra notamment de la mâche, des kiwis, des pommes et plusieurs produits transformés comme des jus de fruits ou des confitures.

    Miam !

    Cathy Lafon

    REPERES

    Les chiffres de la consommation bio en France, en 2011(Source Agence Bio)

    • Avec 3,75 milliards d’euros TTC de chiffre d’affaires en 2011 (contre 2,1 milliards d’euros en 2007), la consommation de produits bio à domicile a atteint 2,3% du marché alimentaire total (contre 1,3% en 2007).
    • Le marché s’est élevé à 3,91 milliards d’euros en intégrant les achats par la restauration collective (158 millions d'euros). 
    • L'augmentation de la production bio française permet de renforcer les approvisionnements en France : les "importations" au sens large sont estimées à 32% en valeur en 2011, et sont plus ou moins développées selon les secteurs de produits.
  • Insolite. Réduire ses déchets : ma poule, c'est toi la poubelle!

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    Des poules pour réduire ses déchets. Photo DR

    Pour les poules de Barsac en Gironde, c'est tous les jours "poubelle la vie". 300 poules ont été distribuées le 23 février à 150 familles de la Communauté de communes (CdC) de Podensac, soit deux par foyers, afin de jouer le rôle de poubelles sur pattes pour  les déchets ménagers végétaux.

    Des composteurs à plumes pondeurs

    déchets,recyclage,poule,jardin"Cot, cot, cot codec"... Les jardins barsacais vont désormais glousser à qui mieux mieux, mais les gallinacés ne seront pas là pour danser le rock en roll. La riche idée des poules-poubelles émane de Philippe Meynard, président de la CdC, par ailleurs maire de Barsac et conseiller régional Modem. L'élu l'avait lancée en début d'année, lors de la présentation des vœux : chaque famille de la commune pourrait adopter deux poules et les nourrir chaque année de ses déchets ménagers végétaux. Comment économiser sur le coût de traitement des déchets, les réduire à la source, mieux les trier et les recycler ? C'est une question récurrente. Avec la poule, on fait coup double : chaque foyer peut diminuer de 150 kg le volume moyen annuel de ses ordures ménagères, tout en récoltant de bons oeufs bien frais.

    Qui de l'oeuf ou de la poule... ? 

    En réalité, bien connu dans les campagnes, le procédé est ancestral : les poules contribuent depuis toujours à éliminer les déchets ménagers et ce, même à la ville. Les plus âgés d'entre nous s'en souviennent : dans une grande ville comme Bordeaux, à l'habitat historiquement constitué d'échoppes individuelles munies de jardinets, où de maisons de maître, chaque famille avait son poulailler, voire ses lapins et plus si affinité. Les poules présentaient en outre l'irremplaçable avantage de débarrasser la terre des termites, véritable fléau des maisons bordelaises. 

    La poule, l'"insecticide" écologique du XXIème siècle

    La poule est en effet l'alliée du jardinier écolo. En parcourant le jardin dès le printemps, elle lutte contre les nuisibles, en dévorant les limaces, les vers, les escargots… Elle réduit aussi considérablement la prolifération des insectes en brisant la chaîne de leur développement : elle les mange à tous leurs stades de croissance, oeufs, larve, chenilles, adultes ... Vous pouvez dire définitivement adieu aux produits phytosanitaires toxiques et polluants. Et aussi à votre gazon si vous la laissez en liberté, mais là, c'est un choix.

    Une poule dans la vie, c'est bien. Deux c'est mieux

    Le bon sens paysan, donc. Encore fallait-il faire resurgir l'idée et, surtout, l'intégrer dans une politique locale de développement durable.  Pincé, une petite commune de la Sarthe a déjà mis en place ce système en mars 2012. Un organisme dans le Doubs fait de même, depuis janvier 2013. A son tour, Philippe Meynard, ayant lui-même adopté quatre poules en 2012, constate que les caqueteuses ont non seulement contribué à l'élimination de ses épluchures mais que, de plus, elles ont picoré la terre du jardin, nettoyant les plate-bandes par la même occasion. Voyez comme la nature est bien faite ! Pourquoi pas en faire profiter ses concitoyens ? Puis, l'élu qui fourmille d'idées concocte une véritable "charte d'adoption", qui garantit à la poule qu'elle sera bien traitée et qu'elle aura une copine, afin de ne pas déprimer. Il ne restait plus quà trouver des poules en quantité suffisante : elles sont fournies en circuit court, cela va de soi, par Agnès Hemon, productrice de volailles bio, à Illats (Gironde). La distribution des poules a donné lieu à une véritable fête écolo, avec un espace associatif pour "bio-services", un lieu pédagogique dédié à la redevance incitative (on paie le traitement des déchets au poids) et des composteurs individuels distribués aux habitants, le tout arrosé de boissons bio.

    Vous n'habitez pas Barsac, mais vous avez un jardin ? Vous voulez faire la connaissance de la jolie voisine qui vient d'aménager, ou du beau gosse à trois maisons de la vôtre ? Rien ne vous empêche d'adopter à votre tour deux poules qui animeront le voisinage et vous pemettront de recycler vos épluchures en omelettes et autres oeufs coque...

    Vous avez déjà introduit des poules dans votre jardin ? Racontez votre expérience à Ma Planète dans les commentaires, ou par mail en cliquant ICI

    Gare au renard, et roule, ma poule !

    Cathy Lafon

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  • Planète vidéo. "Hors champs" : bienvenue chez les électro-hypersensibles

    ehs,électr-hypersensibilité,ondes,antennes relais,documentaire

    Philippe, personnage du film "Hors champs", est électro-hypersensible. Il a créé l'association « Une terre pour les EHS », et travaille activement à la création de zones blanches sur le territoire français. DR

    Il est des personnes pour qui les "zones blanches", c'est le bonheur. Tel est le cas de Anne, Elisabeth et Philippe qui sont électro-hypersensibles. Comme des milliers d'autres personnes dans leur cas, ils souffrent des ondes émises par les téléphones portables, le wifi, et parfois même le réseau électrique.

    Tranches de vies "Hors champs"

    C'est leur histoire que la documentariste Marianne Estèbe raconte dans « Hors champs », un documentaire présenté aujourd'hui en avant-première à Paris, au cinéma Le Grand action (75006). L'histoire de vies qui se résument trop souvent à la recherche perpétuelle de lieux vierges de ces ondes qui leur sont nocives et d’endroits, toujours de plus en plus reculés, où ils pourront vivre.

    Mais aussi à une lutte pour la reconnaissance de leur maladie et de leur droit à la vie.

    Tout récemment, une proposition de loi déposée par la députée écologiste Laurence Abeille sur les ondes électromagnétiques, visant à reconnaître leur maladie et à leur réserver sur le territoire des zones hors ondes, devait être examinée par l'Assemblée nationale le jeudi 31 janvier. Finalement, elle n'a pas même fait l'objet d'un débat et a été renvoyée en commission des affaires économiques. Dans une société qui ne reconnaît pas actuellement leur maladie, véritable handicap, et face à une médecine qui en ignore les mécanismes, les électro-hypersensibles (EHs) ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour sauver leur peau.

    ehs,électr-hypersensibilité,ondes,antennes relais,documentairePlusieurs scientifiques, comme le professeur Dominique Belpomme, et quelques politiques, dont l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, les soutiennent dans leur combat, pour alerter les autorités sanitaires de ce problème de santé publique et  informer la population des risques liés à la pollution électromagnétique.

    Cathy Lafon

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    • Marianne Estèbe, auteure-documentariste, est née en 1982. C'est en 2011 que, suite à sa rencontre avec des personnes électro-hypersensibles, Marianne Estèbe a commencé à s'intéresser à la question de la pollution électromagnétique, et à ses effets sur la santé humaine. Elle commence alors un travail de recherche sur le sujet, et consacre beaucoup de temps à l'écriture et à la préparation du projet de film « Hors champs ». Pour consulter son site internet et celui du documentaire :  cliquer ICI
    • Le site du collectif des personnes électro-hypersensibles: cliquer ICI

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