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  • Ce week-end, faites sa fête à la montagne !

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    Randonnée dans la région du Pic du Midi d'Ossau, montée vers les lacs et le refuge d'Ayous. Photo archives Sud Ouest Jean-Jacques Saubi

    "Montagnes Pyrénées, vous êtes mes amours !" Ce week-end, pour la troisième année consécutive, la Fête de la montagne vous donne l'occasion de déclarer, en chanson ou pas, votre amour pour les cimes et les massifs français.
     
    La montagne pour tous
     
    Des Alpes aux Pyrénées, en passant par les volcans d'Auvergne, l'Alsace, le Jura et le massif corse, l’événement d'envergure nationale, créé en 2012 par la Coordination Montagne, propose, les 27 et 28 juin, dans de nombreux départements, des animations sportives, culturelles et gastronomiques ouvertes à chacun, petit ou grand. Avec un seul objectif : mettre en valeur la richesse du patrimoine de nos montagnes et faire découvrir la grande variété des activités que l'on peut y trouver.
     
    L'expérience Pyrénées
     
    fête de la montagne,pyrénéesEn 2014, 260 manifestations étaient au programme et avaient rassemblé plus de 10.000 personnes, le temps d’un week-end. Dans la région, les acteurs de la montagne et du tourisme des Pyrénées se tout particulièrement  mobilisés pour proposer une cinquantaine d'animations. Canyoning, rafting, parapente, tyrolienne, escalade, course d’orientation, équitation, grimpe d’arbres, marche nordique, parcours aventure, randonnées, jeux de découverte, démonstration secours en montagne, slackline, pêche, spéléologie, art local, découverte de la faune et la flore, dégustation de produits locaux, musique, soirée conviviale... : n'en jetez plus, le sac-à-dos est plein ! La montagne, c'est pas toujours quand on veut, mais c'est toujours comme on veut. Qu'il vienne en solo, en famille ou entre amis, chacun pourra fêter "sa" montagne selon ses attentes, ses goûts, ses aptitudes physiques et ses centres d'intérêt. L'expérience montagne sera peut-être l'occasion unique de rencontrer un ours, au détour d'un sentier ? Ou de s'évader le temps d'une nuit dans l'un des refuges de la chaîne pyrénéenne ?
     
    Pour démarrer en beauté les vacances d'été, la Fête de la montagne est devenue le rendez-vous incontournable des amoureux de la nature. Ne le ratez pas et n'oubliez pas: la montagne, ça vous gagne !
     
     
    PLUS D'INFO
    • Retrouvez tous les événements prévus dans le cadre de la Fête de la montagne en cliquant ICI
    • Qu'est-ce que la Coordination Montagne ? Créée en 2012, cette association rassemble au niveau national les institutions représentant les pratiquants, acteurs et professionnels des activités de montagne, telles que les fédérations sportives, les syndicats de professionnels, les associations de protection de la montagne... Basée à Grenoble, cette structure a pour principale mission d'impulser et promouvoir des actions communes centrées sur le développement des activités de montagne, en milieu peu ou pas aménagé.

    EN CHIFFRES

    • En France, 23% du territoire national est constitué de zone de montagne. La montagne se place en 3e position des destinations touristiques. 73% des Français se déclarent « attirés » par la montagne. 9 milliards d'euros, c'est le chiffre d’affaires lié au tourisme en montagne. 62.500 salariés à temps plein ou équivalent sont employés dans le domaine du tourisme en zone de montagne (25% à 80% des emplois en fonction des zones). Source : carnet de route de la montagne, édition 2011.
  • Pesticides : les origines de l'hécatombe chez les abeilles sont connues, oui mais...

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    Des abeilles mortes sur l'exploitation de Michel Bliguet près de Perpignan, le 6 juin 2014, une des exploitations concernées par la surmortalité des abeilles dans les Pyrenées orientales. Photo AFP

    Deux organisations apicoles ont lancé un appel inédit aux dons d’essaims pour aider les apiculteurs de l’Ariège et des Pyrénées Orientales touchés par une hécatombe exceptionnelle l’hiver dernier. Ces derniers veulent aussi savoir à quoi est due cette surmortalité. Un fort soupçon pèse depuis des années sur les pesticides, les OGM et plus généralement, la dégradation de l'environnement.

    Une opération de solidarité pour compenser les déficiences de l'Etat

    « Puisque l’État est déficient sur le sujet, on lance une opération de solidarité pour que nos collègues puissent reconstituer leurs colonies », a annoncé à l’AFP le 12 novembre dernier, Alain David, coordinateur de la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP). Cette opération va être menée conjointement par la FFAP, qui représente 150 à 200 apiculteurs professionnels, et la section apicole de la Confédération paysanne, syndicat agricole très investi dans les sujets environnementaux. Quelque 150 essaims ont déjà été promis et ils seront livrés au début du printemps, selon la FFAP.

    Un millier de ruches perdues dans les Pyrénées-Orientales.De récentes analyses lient la surmortalité des abeilles catalanes à la présence de molécules neuro-toxiques dans les ruches. Les apiculteurs pointent du doigt les pesticides, les agriculteurs réclament de nouvelles recherches. France 3 Languedoc-Roussillon

    La désinsectisation du bétail en cause ?

    Les apiculteurs de ces deux départements ont connu l’hiver dernier une surmortalité importante dans leurs ruches. Les services vétérinaires de l’Ariège ont lancé en février une mission pour évaluer un lien entre ces pertes et la désinsectisation du bétail dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Selon Alain David, les services de l’État « sont venus constater mais rien n’a été fait ». « Les bêtes qui vont dans les estives (veaux, moutons, vaches…) sont traitées avec des produits anti-parasitaires chimiques qu’on retrouve dans les déjections et qui polluent l’environnement. Et c’est cela qui pourrait être la cause de cette surmortalité importante », avançait-il.

    Pas de cause commune et unifactorielle

    Si les pesticides sont mis en cause, ce lundi 17 novembre, la préfecture a annoncé que les investigations menées chez 52 apiculteurs parmi les 58 ayant déclaré des pertes de cheptel dans les Pyrénées orientales et l'Ariège, et dans 25 élevages à proximité des ruchers touchés, n'avaient pas permis de conclure à une "origine commune et unifactorielle" de la surmortalité des abeilles. Selon la responsable de la Direction départementale de la protection de la population, Chantal Berton, jointe par l'AFP, "cette enquête a permis de mettre en évidence, à l'état de traces, la présence d'agents pathogènes et de substances chimiques connues pour des usages divers: utilisation phytosanitaire, usage sanitaire et biocide en élevage, usage apicole". Ce qui ne surprend en aucun cas les apiculteurs, puisque tel est leur diagnostic depuis fort longtemps...

    Mauvaise récolte pour les apiculteurs du Gard. France 3 Languedoc-Roussillon

    Poursuivre les études... et "noyer le poisson" ?

    abeille,apiculture,pesticide,surmortalité,pyrénées,ariègeAlors, que vont faire les pouvoirs publics ? Un protocole de surveillance spécifique financé par l'Etat sera mis en place afin de poursuivre les études, ont annoncé des responsables du ministère de l'Agriculture lors d'une rencontre avec des représentants des apiculteurs. Cette surveillance devrait être réalisée dans des zones ciblées, dans les Pyrénées et les Alpes, dès cet hiver et sur deux saisons. D'étude en étude, en attendant, la France et l’Europe sont toujours en déficit d’abeilles en raison d’une surmortalité multifactorielle des colonies, liée à une dégradation de leur environnement et des pesticides, jugés, semble-t-il à raison, par les apiculteurs comme une des causes majeures de leur disparition. Jean-Philippe Antoine, porte-parole du Collectif des apiculteurs sinistrés des Pyrénées-Orientales, s'est ainsi félicité que les experts aient "enfin reconnu la présence de pesticides" dans les ruches. "Or nous apiculteurs, nous n'utilisons pas de pesticides, à la différence des éleveurs", a-t-il déclaré. Le porte-parole a cependant regretté que les experts "noient le poisson en essayant de minimiser" l'impact des pesticides. "Ils sont sous l'emprise du lobby phytochimique", a-t-il accusé.

    Bruxelles a interdit en 2013 et pour deux ans l’usage des trois pesticides néonicotinoïdes jugés responsables en partie de cette situation. Cette mesure est jugée insuffisante pour les apiculteurs, qui réclament un moratoire étendu à toutes les autres molécules. En 2013 la production de miel en France a été inférieure à 15.000 tonnes, soit moitié moins qu’en 1995, pour un nombre de ruches presque équivalent.

    Sur ce sujet, les études, on en a peut-être suffisamment, non ? On aimerait bien que l'Etat français et l'Europe réagissent avant que la production de miel n'ait encore diminué de 50%... Ou que nos petites ouvrières de la pollinisation n'aient disparu de nos champs, comme c'est déjà le cas dans d'autres régions du monde, aux Etats-Unis, en Californie, et en Chine.

    Cathy Lafon

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  • 0urs des Pyrénées : le trombinoscope est en ligne sur internet

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    L'association Pays de l'Ours Adet vient de réaliser un joli travail, en mettant en ligne le trombinoscope des ours pyrénéens, constitué à partir d'informations extraites, entre autres, des rapports du réseau Ours brun de l'ONCFS.

    Dix-huit photos, vingt-trois prénoms, douze filles, onze garçons.

    ours cannelle.jpgCertains sont bien connus, comme Néré, né en 1997 dans les Pyrénées, ou Cannelito, son fils, qui s'est retrouvé orphelin à sa naissance, en 2004, après que sa mère, Cannelle a été abattue par un chasseur. Depuis, il a bien grandi. On peut le croiser dans les vallées de Cauterets, Gavarnie et Barèges (Hautes-Pyrénées). La dépouille de sa mère a été naturalisée à Toulouse, où l'on peut la découvrir dans une magnifique exposition "Ours, mythes et réalités" au Muséum d'histoire naturelle de la ville. On ne sait pas si Cannelito compte se rendre à l'expo.

    pyros.jpgDans la famille ours des Pyrénées, il y a aussi ceux qui viennent d'ailleurs, de Slovénie, comme Pyros (ci-contre), né  en 1988 et lâché à Melles (31), le 2 mai 1997, au grand mécontentement des anti-ours, Hvala née en 1999 et  Balou, né en 2003.

    Il y a, bien sûr, les "filles et fils de": Caramellita et Moonboots,  fille et fils de Caramelles et de Pyros. Moonboots, qui illustre la faiblesse génétique de l'espèce, est un peu le "cas soc" de la famille : Pyros est à la fois son père, son grand-père et son arrière grand-père. Quant à sa soeur, Caramellita, elle est aussi sa... Bon, à vous de voir.

    Il y a aussi ceux dont on ne parle jamais, les discrets et les taiseux, comme Bonabé, probablement né en 2006, fils aussi de Caramelles et Pyros, ou encore Nheu, fille de Hvala et Pyros, née en 2009, seulement localisée en 2012, dans une vallée ariégeoise.

    Et puis, il y a tous les autres, dont les petits derniers, venus au monde en 2012, Alos et Isil, également nés de Caramelles et Pyros.

    Une vraie famille

    Bref, le trombinoscope de l'association Pays de l'Ours-Adet nous permet de faire la connaissance d'une vraie famille, dont la diversité ressemble fort à celle de l'une des nôtres :celle des ours pyrénéens.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Consulter le trombinoscope des ours des Pyrénées sur le site Bienvenue au Pays de l'Ours: cliquer ICI

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    • Les articles de Ma Planète sur les ours : cliquer ICI