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pesticides - Page 14

  • Biodiversité : une espèce de mammifère sur trois est désormais menacée ou quasi menacée en France

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    Le joli petit Mustela lutreolo, plus connu sous le nom de vison d'Europe pourrait disparaître de l'Hexagone. Photo UICN

    Encore une mauvaise nouvelle pour la planète ! Ce jeudi, le Comité français de l’Uicn et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) ont rendue publique la mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées. Le bilan réalisé en partenariat avec la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), porte sur le risque de disparition de l’ensemble des mammifères terrestres et marins recensés sur le territoire métropolitain.

    Résultat : huit ans après le premier état des lieux, la situation des mammifères dans l’Hexagone s'est franchement aggravée. 33 % des espèces terrestres et 32 % des espèces marines sont désormais menacées ou quasi menacées, contre respectivement 23 % et 25 % en 2009. Au total, sur l’ensemble des 125 espèces animales de France métropolitaine, 17 sont menacées et 24 autres quasi menacées, révèlent les deux organismes.

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  • Pesticides en Gironde : "marche blanche" dans les vignes et affaire Bibeyran en cassation

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    Marie-Lys Bibeyran, le 21 septembre 2017 à Bordeaux. Photo AFP

    Une "marche blanche" contre l'utilisation des pesticides dans les vins du Médoc a réuni plus de 200 personnes en Gironde, à Listrac-Médoc, ce dimanche 8 octobre. Sous la banderole "Pesticides pulvérisés, enfants exposés, santé menacée = Assez !", neuf associations  (1) - collectifs de riverains, ONG, association de médecins et syndicats professionnels - ont défilé au milieu de rangs de vignes prestigieux, pour dire non au déni de la dangerosité des pesticides et demander aux pouvoirs publics de reconnaître les préjudices sanitaires supportés par les travailleurs agricoles, et d’ouvrir les tableaux de reconnaissance en maladies professionnelles. Nous souhaitons également que les populations environnantes – en particulier les enfants – ne se retrouvent plus « prises en otage ». Enfin, nous souhaitons que les viticulteurs qui ont choisi de convertir leur exploitation en agriculture biologique soient soutenus, et encouragés.ppeler à la reconnaissance des maladies professionnelles dues aux produits phytosanitaires. 

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  • Glyphosate : alors, stop ou encore ?

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    Le 22 septembre 2017, Nicolas Hulot a rencontré les manifestants de la FNSEA, vent debout contre une "interdiction unilatérale du glyphosate" en France. Photo AFP

    Ce jeudi 5 octobre 2017 (ou le 6), la Commission européenne examine le renouvellement de l'homologation pour dix ans du glyphosateUne majorité qualifiée est requise (1), et la France, qui a un rôle de blocage clé au niveau européen, avait annoncé fin août, par la voix de son ministre de l'Ecologie, Nicolas Hulot qu’elle voterait contre. L'Hexagone devrait donc voter aujourd'hui contre la réautorisation en Europe de l'herbicide controversé et classé "cancérogène certain" par l'OMS, qui entre dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto, en raison des doutes qui demeurent sur sa dangerosité. Pour être validée, la proposition de la Commission européenne doit recueillir le soutien de 16 des 28 Etats membres représentant au moins 65% de la population de l'UE.

    Mais au niveau national, dans l'Hexagone, c'est moins clair. L'interdiction du glyphosate donne lieu à un nouveau bras de fer franco-français. Courant septembre, la Fnsea est remontée au créneau, protestant contre "une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France". Le glyphosate doit en effet être interdit en France pour tous les usages d'ici la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron, a rappelé dans la foulée le porte parole du gouvernement Christophe Castaner, mais cette information a été démentie plus tard par Matignon... Côté gouvernement, les annonces des ministres se succèdent et semblent se contredire, au risque de mécontenter tout le monde, agriculteurs, conventionnels ou bio, consommateurs et écologistes. Alors, on en est-où ?

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