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numérique - Page 2

  • PlantNet : le "shazam" des plantes

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    Avec PlantNet, on "shazame" les plantes. DR

    Comment reconnaître les plantes quand on se balade dans la forêt, en bord de mer, à la campagne, à la ville et dans le jardin du voisin ? Avec le retour des beaux jours, rien de plus agaçant que de sécher devant de jolies feuilles ou de ravissantes pétales inconnues, ou connues mais oubliées.

    "Shazamer" les plantes

    Difficile de se promener avec son encyclopédie botanique dans la poche ou le sac à main... La technologie vient une fois de plus au secours des écolo-geeks. Avec un smartphone, c'est désormais possible : grâce à l'appli PlantNet (ou Pl@ntNet) on peut "shazamer " des fleurs et des plantes de toutes sortes, comme on le fait pour les chansons et les musiques dont on a oublié, quelle poisse, le nom.

    Oui mais, les plantes ne chantent pas !

    Ca, ce n'est pas tout-à-fait vrai. Mais c'est une autre histoire. Concernant l'identification des plantes, PlantNet, l'application disponible pour les téléphones Android et les IPhone est un outil d'aide à l'identification qui fonctionne en effet à partir de l'image, et non du son.

    plantes,application,smartphones,shazam,images,numériquePlus de 800 plantes

    Présentée au Salon de l'Agriculture de 2013, cette application est la version smartphone du célèbre Pl@nt-Net-Identify, site internet regroupant plusieurs milliers de photos d'espèces florales de France métropolitaine et d'outre-mer. L'outi PlantNet est une application de collecte, d’annotation et de recherche d’images pour l’identification de plus de 800 espèces de plantes sauvages, de la flore française métropolitaine. Elle intègre un système d’identification automatique à partir de photos, en les comparant aux images d’une base de données botaniques. Un clic pour la photo, et hop !  Les résultats permettent de trouver facilement le nom botanique de la plante, si celle-ci est suffisamment illustrée dans la base de référence.

    L'appli PlantNet a été développée par les scientifiques d’un consortium impliquant le Ciradl’INRAl’Inrial’IRD, et le réseau Tela Botanica. Et elle est gratuite.

     Cathy Lafon

  • Google, le géant "vert" d'internet, investit dans les énergies renouvelables

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    GooglePlex, le siège social de Google,  à Mountain View, aux Etats-Unis.  Photo DR

    Le fonds d’investissement américain KKR et Google avaient annoncé en 2011 leur décision d’investir ensemble dans un projet de quatre parcs solaires en Californie. Deux ans après, le géant "vert" d'internet confirme son engagement dans les énergies renouvelables. Et explore toutes sortes d'idées écolos et futuristes.

    Le soleil de Google électrise Sacramento

    Destiné à alimenter la municipalité de Sacramento, le projet initial affiche une puissance cumulée de 88 MW. « Cet investissement démontre clairement la capacité du solaire à attirer des capitaux de (groupes) réputés comme Google et KKR » expliqué Arno Harris, directeur général de Recurrent Energy, la société qui a piloté la réalisation de ce projet. Trois des quatre parcs photovoltaïques ont été en service début 2012. Le dernier a suivi en 2013.

    Un data center alimenté par le vent

    Selon sa porte-parole, Kate Hurowitz, Google investira 400 millions d'euros dans six nouvelles centrales photovoltaïques qui seront actives en 2014, en Californie et dans l'Arizona. Cette opération porte à 1 milliard de dollars l'investissement de Google dans les renouvelables. En juin dernier afin d'alimenter un « data center »,  le groupe américain s'est également offert son premier champ d'éoliennes, en Laponie suédoise. Grâce à cette opération, Google achète durant dix ans de l'électricité produite par le vent, afin de couvrir  la consommation d'un centre de données situé à quelque 700 km de là, à Hamina, en Finlande. Qui dit mieux ?

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeEolienne volante

    Google mérite bien d'être surnommé le "géant vert". Depuis 2010, le groupe explore toutes sortes d'idées futuristes, y compris dans le domaine du développement durable, comme l'éolienne volante. En mai dernier, Google a acheté l'entreprise californienne Makani Power, dont elle avait soutenu en 2006 la création. Makani a inventé une éolienne volante de 600 kW, qui capte l'énergie du vent à une altitude de 250 à 600 m et la transmet au sol par un câble métallique flexible. Les pales et les ailes de cette turbine cerf-volant, qui ressemble à un grand oiseau, lui permettent de rester en l'air même quand le vent tombe. Selon ses inventeurs, elle pourrait fournir de l'électricité à une fraction du coût des éoliennes classiques... 

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeConnexion Internet par des ballons qui carburent au solaire

    En juin 2013, Google a également annoncé le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion Internet vers des zones difficiles d'accès. Baptisé «Loon» - un raccourci de «balloon» (ballon en anglais)-  le système a a permis d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.  L'électronique embarquée sur les ballons est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.

    "Tirs vers la lune"

    Au sein de l'entreprise, pas d'entrave aux rêves et à l'imagination. Bien d'autres initiatives germent, qui portent le joli nom poétique de "moonshots", ou "tirs vers la lune". Des idées à mi-chemin de la science-fiction, élaborées dans les labos ultra secrets de sa division Google[x] situés non loin de son siège social, à Mountain View, en Californie, et destinées à révolutionner un jour notre futur. Ou pas.

    La lune, ou le doigt ?

    Selon le proverbe chinois, "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt." Avec un chiffre d'affaires de plus de 50 milliards de dollars, Google a certes les moyens d'espérer, sinon se payer la lune, du moins pouvoir l'atteindre. Voire, diront les esprits chagrins, s'acheter une bonne conscience verte. Mais l'argent qui ne fait même pas le bonheur, même s'il y contribue, ne fait pas tout... Combien d'autres grands groupes industriels, aussi riches que Google, sinon plus, se contentent aujourd'hui de regarder le doigt qui montre l'astre nocturne?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO SUR GOOGLE

    • Google Inc. est une société fondée le 4 septembre 1998 dans le garage Google dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google.  Cours de l'action : GOOG (NASDAQ)1 059,59 $US-3,52 (-0,33 %) (29 novembre 2013).
      Siège social : Mountain ViewCAÉtats-Unis. PDG : Larry Page.Fondateurs : Larry PageSergueï Brin.
  • Gaspillage énergétique: oui à la réglementation de la pub lumineuse et numérique

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    Les militants des Amis de la terre Gironde ont recouvert deux écrans publicitaires numériques de la gare Saint-Jean, samedi 23 novembre. Photo copyright Amis de la terre

    Depuis le 1er juillet dernier, c'en est fini en France de l'éclairage la nuit dans les villes, pour les bâtiments non résidentiels. C'était la lumineuse idée du Grenelle de l'environnement, destinée, entre autres, à réduire la facture énergétique de la France et lutter contre le réchauffement climatique. Mais qu'en est-il des pub lumineuses et numériques ? Pour les écologistes de l'association les  Amis de la terre Gironde, sur ce sujet, le Grenelle avait tout faux et, depuis, la loi les a carrément oubliées.

    20 % d'économie d'énergie en 2020

    Rappelons que l'objectif du renouvellement de la politique nationale de la France en faveur de la stabilisation du climat et de l’efficacité énergétique, est de permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %, tout en réduisant la part du nucléaire dans le système électrique tricolore de 75% à 50% à l’horizon 2025. Ce qui, en langage gouvernemental, nécessite la mise en oeuvre de  "la transition énergétique". Obligatoire depuis le 1er juillet 2013, l'extinction des bureaux, commerces et bâtiments non résidentiels répond à ces impératifs fixés par François Hollande : l'arrêté publié au JO le 30 janvier, qui concerne à la fois l'éclairage nocturne extérieur et intérieur, vise ainsi à économiser la bagatelle de 200 millions d'euros par an. 

    Les écrans publicitaires numériques, les grands oubliés de la loi

    Les écrans publicitaires numériques, consommateurs d'électricité, sont aussi responsables d'une forme de gaspillage énergétique. Or, le Grenelle 2 du paysage, dont la réforme de la publicité de 2012 permet aux afficheurs d'attendre six ans au lieu de deux pour se mettre en conformité avec tout nouveau règlement sur les panneaux de publicités et les enseignes, oublie la réglementation de l'affichage numérique. Si une ville comme Bordeaux protège de façon draconienne son hyper centre historique de la publicité, il n'en va pas de même dans d'autres lieux de la ville, comme la gare Saint-Jean ou le quartier commercial de Mériadeck. Ni ailleurs en Gironde. Et sur ce point, l'Etat pointe aux abonnés absents.

    Urgence énergétique, urgence climatique, urgence pédagogique

    Laisser se multiplier cenon pub.jpg nouveau type de support publicitaire sans le réglementer pourrait bien s'avérer "catastrophique" sur le plan de l'écologie, selon les Amis de la terre. Les militants girondins de l'association craignent, à l'instar de Raphaël Seror, que "les publicitaires ne profitent de l'absence de règlementation pour implanter des écrans surdimensionnés à l'entrée de l'agglomération bordelaise". A l'heure du développement des panneaux de pub numériques et de l'élaboration sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) d’un règlement local de publicité intercommunal, les écolos ont donc décidé de passer à l'action. Non-violente, cela va de soi. A Bordeaux, samedi dernier, ils ont choisi le Parvis de la gare pour masquer un écran publicitaire numérique, le temps de faire oeuvre de pédagogie auprès des passants et de délivrer leur message aux médias.

    non a l'agression publicitaire.jpgEnergivores, les écrans publicitaires numériques sont aussi coupables de pollution visuelle

    Ecolos jusqu'au bout des ongles, les Amis de la terre veulent aussi mettre en garde contre l'intrusion toujours plus importante dans la vie quotidienne que constituent les messages publicitaires,  "aux clichés souvent rétrogrades et machistes".  L'action des militants s'inscrivait donc aussi dans le cadre d'une campagne de mobilisation nationale de Résistance à l'agression publicitaire (R.A.P.), avec pour objectif l'interdiction de ce mode d’affichage publicitaire par la loi ou par voie réglementaire.

    Il y a pub et pub

    Pas plus qu'ils ne professent le retour à la bougie ou le renoncement aux multiples intérêts de l'ère du numérique, sur le fond, les Amis de la terre sont loin d'être hostiles à la publicité : il y a pub et pub. Ainsi, samedi, ils ont revendiqué, a contrario, la mise en place et la multiplication d'espaces d'informations citoyens non marchands, destinés à la vie des quartiers. Afin de développer l'affichage municipal, associatif et culturel, qu'ils jugent insuffisant, notamment à Bordeaux.

    Non à la pub, certes, mais sans jeter le bébé avec l'eau du bain.

    Cathy Lafon

    EN CHIFFRES

    • La consommation électrique d'un panneau publicitaire lumineux 4m par 3m est  loin d'être anecdotique. Il consomme 6,9 kwh par nuit, soit la consommation en électricité d'une famille en 24 heures.

     PLUS D'INFO

    • Le site des Amis de la Terre Gironde : cliquer ICI Contacts :Maison de la Nature et de l'Environnement  5 rue de Tauzia 33 800 Bordeaux. Courriel : gironde@amisdelaterre.org - Tél : 06.62.64.64.26
    • L'ENJEU CLIMAT – ÉNERGIE : État des lieux et recommandations des Amis de la Terre Gironde   cliquer ICI
    • Elaboration du règlement local de publicité intercommunal de la Communauté urbaine de Bordeaux : cliquer ICI 

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