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enérgie solaire - Page 4

  • "PlanetSolar", le plus grand bateau solaire du monde, met le cap sur Paris

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    PlanetSolar arrive à Londres, le 2 septembre 2013 Photo DR

    "PlanetSolar", c'est le petit frère aquatique de "Solar Impulse", l'avion qui vole à l'énergie solaire. L'ambition de ce catamaran est de réaliser le premier tour du monde, mû seulement par l'énergie solaire.

    Ce navire de 85 tonnes a tout pour lui : long de 31 mètres, il est équipé de 38.000 cellules photovoltaïques, 8,5 tonnes de batteries lithium-ion et deux moteurs électriques de scooter. Doté en outre d'un capitaine illustre, Gérard d'Aboville, il a déjà réalisé un premier tour du monde entre 2011 et 2012 sans une seule goutte de gazole !

    océanographie,bateau,énergie solaire,planetsolar,réchauffement climatique,océan,solaireUne expédition scientifique

    Reparti de St-John’s (Canada) le 6 août dernier, le plus grand vaisseau solaire au monde a rejoint le 28 août l’Europe, après avoir sillonné l’Atlantique Nord pendant 23 jours, parcourant ainsi 4.598 kilomètres. "PlanetSolar" n'est pas là que pour faire joli sur l'océan et pour faire plaisir aux écolos ardents défenseurs des énergies renouvelables en prouvant qu'on peut naviguer au solaire. Le catamaran est aussi un bateau scientifique. Au cours de cette seconde traversée transatlantique 2013, l'expédition « PlanetSolar DeepWater » doit poursuivre une récolte de données scientifiques. Véritable plateforme scientifique océnographique, le navire a mis ses caractéristiques exclusives au service d’une équipe de chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), afin de mener une campagne de mesures physiques et biologiques exclusives le long du Gulf Stream, mais aussi, plus original, aux abords des zones urbaines.  Arrivé à Ostende le 28 août, "PlanetSolar" a testé le filet destiné à la campagne de ramassage de déchets plastiques flottants, réalisée en collaboration avec Waste Free Oceans, avant de mettre le cap sur Londres (Royaume Uni), où il a jeté l'ancre le 2 septembre.

    Étudier le climat en réduisant son empreinte carbone

    Entre autres missions scientifiques, le "MS Tûranor PlanetSolar" s'intéresse fortement au climat. Il doit ainsi mesurer les émissions, la composition et les interactions climatiques des aérosols émis dans l’air en fonction des masses d’eau rencontrées. Ces particules ont un pouvoir réchauffant, ou à l’inverse refroidissant, et qu’elles interviennent sous certaines conditions dans le processus de condensation qui mène à la formation des nuages. Il étudie aussi le rôle sur le climat des vortex océaniques qui se détachent du Gulf Stream lorsqu’il quitte les côtes américaines. En effet, ces structures stables de 50 à 250 km de diamètre emmènent avec elles une certaine quantité d’énergie (sous forme de chaleur) qui va être redistribuée dans l’atmosphère. Enfin, ses recherches portent également sur la formation des eaux profondes entre l’Islande et le Groenland, celles-là mêmes qui alimentent partiellement le tapis roulant océanique, c’est-à-dire l’un des plus grands régulateurs thermiques de notre climat. Le tout, et c'est primordial, sans ajouter gramme de CO2 dans l'atmosphère... 

    océanographie,bateau,énergie solaire,planetsolar,réchauffement climatique,océan,solaireArrivé en France, "PlanetSolar faisait escale hier, le 5 septembre, dans le port de Rouen (Seine-Maritime) qu'il a quitté tôt ce matin pour rallier Paris, en remontant les méandres de la Seine. La capitale attend le bateau éco-exemplaire qui mouillera six jours durant dans le port de Javel, à partir du 10 septembre prochain.

    "PlanetSolar" n'a pas prévu de passer par Bordeaux cette année. Mais si le vaisseau solaire qui traverse l'Atlantique et sillonne les fleuves européens décidait de faire escale un  jour dans la capitale de l'Aquitaine, peut-être pourrait-il donner un coup d'hélice aux bateaux-bus bordelais pour les aider à traverser la Garonne ? Les fameux BatCub hybrides (photo ci-dessus) à propulsion électrique fabriqués localement par les Chantiers Dubourdieu (Gujan-Mestras) et destinés à créer un service de transport en commun urbain fluvial, s'ils sont peu polluants et sont présentés comme une prouesse technologique unique en Europe, connaissent en effet panne sur panne...

    Cathy Lafon

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  • Energie solaire : ça plane pour Solar Impulse

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    L'avion solaire Solar Impulse survole la baie de San Francisco, 3 mai 2013. Photo AFP

    L'avion expérimental suisse Solar Impulse, propulsé par des moteurs électriques alimentés par l'énergie du soleil, a décollé vendredi 3 mai des environs de San Francisco (Californie) pour entamer une longue traversée des Etats-Unis, d'Ouest en Est.

    Un avion écologique, à l'envergure d'un Airbus A340

    solar impulse piccard.jpgSans consommer une goutte de carburant, propulsé par quatre moteurs électriques à hélices, alimentés par 12.000 cellules solaires qui chargent sa batterie au lithium de 400 kilos, Solar Impulse est presque silencieux. Il a l'envergure d'un Airbus A340, plus de 63 mètres, tout en ne pesant qu'1,6 tonne et vole, de jour comme de nuit, à 70km/h de moyenne. Le 3 mai, l'appareil éco-révolutionnaire a donc décollé de l'aérodrome de Moffett Airfield à Mountain View, en Californie, à six heures locale (10H00 GMT), pour rallier la côte Est. L'avion solaire était piloté par Bertrand Piccard, coinitiateur de ce projet d'avion écologique avec André Borschberg, qui pilotera aussi l'avion durant la traversée des Etats-Unis (photo ci-dessus).

    12.000 cellules photovoltaïques pour cinq escales

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

    Solar Impulse pourrait effectuer la traversée d'Ouest en Est jusqu'à New York d'une traite, mais les pilotes l'effectueront en cinq étapes, pour des raisons de sécurité et surtout, pour faire la promotion de leur avion photovoltaïque. Leur objectif n'est pas d'établir des records, mais de promouvoir et de tester des technologies à base d'énergie renouvelable. La première étape du périple a conduit Solar impulse à Phoenix dans l'Arizona, où l'appareil s'est posé le 4 mai, après un vol de 19 heures. Après Dallas-Fort Worth au Texas, puis Atlanta, en Géorgie, Solar Impulse atterrira à l'aéroport de Dulles près de Washington DC à la mi-juin, pour sa quatrième étape, avant de rallier New York à l'aéroport Kennedy en juillet, sa destination finale. L'appareil doit rester entre une semaine et dix jours à chaque escale, afin que le public puisse voir l'avion et rencontrer les pilotes et les participants au projet. 

    solar impulse periple espagne.jpg"On voit 100 km de plages landaises, c'est grandiose"

    Projet lancé il y a dix ans, Solar Impulse a fait son baptême de l'air en juin 2009. En 2010, l'avion solaire effectuait un vol sans escale de 26 heures pour démontrer sa capacité à accumuler suffisamment d'électricité durant le jour pour continuer à voler de nuit. Un an après, il réalisait son premier vol international entre la Belgique et la France et en juin 2012, son premier périple transcontinental de 2.500 km entre Madrid (Espagne) et Rabat au Maroc en 20 heures. Au retour, pour rallier la Suisse via Toulouse, l'avion solaire a survolé en juillet le Pays basque, le Béarn et le Gers. Un "vol magnifique", commentait en direct pour Sud Ouest le pilote Bertrand Piccard, en volant au-dessus de Biarritz,  à 4.000 mètres d'altitude...

    Prochain défi de Solar Impulse : le tour du monde en 2015

    Les deux pilotes, André Borschberg et Bertrand Piccard, prévoient déjà un tour du monde en 2015 avec une version améliorée de leur avion solaire.

    Cathy Lafon

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    Le 24 mai dernier, l'avion expérimental solaire suisse Solar Impulse, s'envolait vers le Maroc, via Madrid. Vidéo AFP

    coeur.jpgSuivez aujourd'hui en direct sur Sudouest.fr le parcours au dessus du Pays Basque, du Béarn et du Gers de cet avion expérimental recouvert de 12.000 cellules photovoltaïques !

    L'avion expérimental zéro carburant "Solar Impulse" a décollé de Madrid ce mardi à 5h36 du matin pour rejoindre Toulouse, où l'atterrissage est prévu pour 20h30.

    L'avion solaire, piloté par le Français Bertrand Picard, vole à un moyenne de 50 km/h. Pour visualiser son parcours ce mardi et le suivre en direct : cliquer ICI.

     Bon vol !

    Cathy Lafon