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  • Chanson culte. "Les promoteurs", de Yves Simon

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    Le chanteur Yves Simon. Photo DR

    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui, une chanson culte.

    Qui se souvient de la chanson "Les promoteurs", de Yves Simon ?

    Au moins l'un des nombreux fans de Planète, Liberator de son nom d'internaute qui nous a signalé cette chanson oubliée.

    Yves Simon ? Ca commence mal. Voyons un peu : chanteur, écrivain couronné par de nombreux prix littéraires, Yves Simon, né en 1944 est l'auteur de huit romans et l'interprète de dix albums.

    Parmi ses tubes : "J'ai rêvé New York" (1996), "Au Pays des merveilles de Juliet" (1973), "Qu'est-ce que sera demain" (1988) ou encore  "Les Gauloises bleues" (1973). Ca y est, vous y êtes ? Plutôt joli garçon, plutôt discret et romantique, Yves Simon c'est la chanson française génération Philippe Chatel, Alain Souchon, Maxime Le Forestier...  Les  belles années 1970-1980.

    "Les Promoteurs" est l'un des textes de ce chanteur engagé dans les problèmes de son temps. Là, vous y êtes en plein.  Yves Simon raconte le sort des femmes afghanes prisonnières des talibans de Kaboul ("Les souffrantes"), il prend position en faveur de l'adolescente criminelle Florence Rey ("Pardonnez"), il évoque la vie dans les banlieues ("Des cités des pleurs"), parle du dialogue entre l'orient et l'occident... Et dans "Les Promoteurs", extrait du magnifique album "Au Pays des merveilles de Juliet",  Yves Simon évoque les désastres provoqués par l'appétit insatiable des promoteurs immobiliers qui détruisent arbres et espoirs... telles les armées d'Attila le Hun. Pas un tube, non, mais un titre court qui mérite vraiment d'être écouté : un texte poétique acéré écrit en 1973 mais toujours d'actualité, même si la mode est désormais aux "éco-quartiers".  Joli son, jolie pop.

    Merci Liberator !

    Cathy Lafon

    • L'écolo-maniaque a ses chansons fétiches. "Les Promoteurs" en est une. Vous en connaissez d'autres ? Envoyez les moi  en cliquant ---> ICI
  • Gers : le collège d'Eauze en pointe pour l'environnement !

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    Une des classes du collège d'Eauze dans le Gers, prix spécial 2013 de la Fondation pour l'Education  à l'Environnement en Europe Photo Michel Amat / Sud Ouest

    La Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (FEEE) qui fête cette année son 30ème anniversaire, vient de distinguer le collège Jean Rostand d'Eauze (Gers). Et pas qu'un peu. Dans le cadre du programme "Jeunes Reporters pour l’Environnement", qui s'adresse aux jeunes de 12 à 20 ans, elle a récompensé le 22 mai dernier 75 élèves élusates d'un coup, soit quatre classes, pour la "qualité de leurs projets et l’implication de leur établissement dans de nombreuses démarches d’éducation à l’environnement et au développement durable". Chapeau.

    Les classes de 5ème A,B et C ont ainsi décroché le prix spécial du jury et la 4ème B, le prix de la pédagogie. Magnifique récompense collective pour six mois de travail sous la conduite de Marianne Renaudin, leur documentaliste, qui leur avait proposé de participer au concours.

    "Jeunes Reporters pour l'Environnement" : comment ça marche?

    Les projets de reportages présentés au jury de la FEEE doivent s'inscrire dans l'une, ou plusieurs, des cinq finalités du développement durable  : la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, des milieux naturels et des ressources naturelles, l’épanouissement de tous les humains, la cohésion sociale, la solidarité entre les générations et les territoires, la production et la consommation responsable.  Les ados doivent identifier une problématique locale, mener une enquête journalistique, évoquer des solutions et mener une action positive et enfin, communiquer auprès d’un public local sur le reportage et l’action. Pour le collège Jean Rostand, résultat : quatre problématiques, quatre actions, quatre reportages télévisés.

     Le JT du coeur

    Le JT du coeur from CDI Eauze on Vimeo.

    L'écologie, ce n'est pas que la défense des petits oiseaux... L'être humain est au coeur des préoccupations du développement durable. La classe de 5ème B a ainsi choisi  de réfléchir à "L'épanouissement de tous les humains". Les élèves ont organisé une semaine de solidarité au collège, où chaque collégien pouvait participer à une activité contre un don. Ces dons ont été reversés aux Restos du Cœur d’Eauze, et les bénévoles ont été interviewés. La classe va les inviter pour visionner leur JT.

    La Nature des Générations : "Plus d'arbres, plus de vie !"

    La Nature des Générations ! from CDI JR Eauze on Vimeo.

    Deuxième thème écolo : "La solidarité entre générations", retenu par la classe de 5ème C. Les élèves ont fait le lien entre l'environnement et le social, en organisant une journée de plantation "Plus d’arbres, plus de vie ! ", où étaient invités les pensionnaires d’une maison de retraites et les petits de l’école maternelle d’Eauze. Histoire de cultiver aussi les liens intergénérationnels. Ils ont réalisé des reportages durant la journée de plantation, le 22 février dernier, qui seront visionné à la maison de retraite et à la maternelle.

    Le 10 min' Elusat : comment protéger l'écrevisse à pattes blanches ?

    Le 10 min' Elusat from CDI Eauze on Vimeo.

    La classe de 5ème Bg.a a choisi la protection de la biodiversité. Les élèves se sont penché sur les espèces en voie de disparition et ont découvert que l’écrevisse à pattes blanches était une espèce animale menacée à Eauze. Ils ont alors décidé d’élaborer une brochure d’information, distribuée à la mairie et au Conseil Général, qui sera ensuite présentée et expliquée aux futurs collégiens, lors de la journée d’accueil des CM2 d'Eauze, en juin.

    Parlons nature ! Pour la campagne "Moins de déchets"

    Parlons Nature ! from CDI Jean Rostand on Vimeo.

    Enfin, deux groupes d’élèves de la classe de 5ème A ont enquêté dans le collège et ses alentours sur les déchets et mis en place des solutions pour leur gestion. Ils ont acheté des poubelles pour la cour, après avoir fait une étude des besoins et un devis, et élaboré une campagne d’affichage à destination des collégiens, et fabriqué des jeux en matériaux recyclés. 

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Depuis 30 ans, l’office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (of-FEEE) promeut le développement durable par l’éducation à l’environnement. L’of-FEEE intervient par le biais de programmes pragmatiques qui aident les acteurs clés de nos sociétés à en comprendre les enjeux et à agir positivement à leur niveau. L’of-FEEE est actif par le biais de 5 autres grands programmes : les labels Pavillon Bleu et la Clef Verte pour le secteur du tourisme, le programme Eco-Ecole en direction des établissements scolaires, la sélection Française du Stockholm Junior Water Prize et la campagne Plus d’Arbres Plus de Vie !
    • Le jury français de la Fondation pour l'éducation à l'environnement est composé de représentants des partenaires du programme : des institutions (Ministère du Développement Durable, Ministère de la Jeunesse), des associations d'éducation populaire (la Ligue de l'Enseignement, la Ligue pour la protection des oiseaux et Les Francas) et un média (le magazine Sept autour du monde).
  • Les jours de la seule culture OGM en plein champ en France sont-ils comptés ?

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    La reconduction d'une expérimentation d’OGM sur des peupliers à l’étude en France Photo AFP

    La France va-t-elle mettre fin à sa seule expérimentation en plein champ de culture OGM ? L'Inra veut prolonger dans le Loiret son expérimentation sur des peupliers, possibles futurs biocarburants, mais une partie du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a déjà rendu un avis défavorable. Quant aux écolos, ils bataillent contre la reconduction.
     
    La consultation du public sur le site vie-publique.fr sur cette expérmentation s'achève aujourd'hui. Dans les deux semaines qui viennent Delphine Batho, la ministre  de l'Ecologie rendra son avis et Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture décidera alors du renouvellement de l'autorisation. Ou pas.
     
    L'Inra : chaud bouillant

    Comme de juste, l'Institut de la recherche agronomique (Inra) demande l'extension pour cinq ans d'une autorisation donnée en 2007,  afin "d'étudier l'effet de la modification de la biosynthèse des lignines sur les propriétés du bois".  L'ambition est notamment d'évaluer les propriétés du bois ainsi modifié pour la production de biocarburant de 2e génération. Cet essai, qui porte sur plus de 1.000 arbres et a démarré en 1995, se déroule à Saint-Cyr en Val.

    ogm,conflit,polémique,inra,expérimentation,arbre,peuplier,apiculuture,abeillesLe HCB souffle le chaud et le froid

    Saisi par le ministère de l'Agriculture, le HCB - instance créée en 2009 pour éclairer les décisions des politiques sur les nouvelles technologies- a rendu un double avis divergent le 15 avril, qui oppose sa filière  scientifique à la filière éthique.  Pour son comité scientifique, l'expérimentation "ne présente pas de risques identifiables pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement". En revanche, la majorité des membres du Comité économique, éthique et social (CEES) a estimé que la recherche "ne devrait pas être reconduite". Le CEES craint notamment que la production de bioéthanol à partir de peupliers n'entre "en concurrence avec des surfaces agricoles et des cultures alimentaires, et pose la question, trop rarement évoquée en la matière, du bilan carbone global d'un tel biocarburant.

    ogm,conflit,polémique,inra,expérimentation,arbre,peuplier,apiculuture,abeillesLes écolos:  ultra froids

    On s'en doute aussi, dès qu'il s'agit d'OGM, les écolos sont très méfiants. Les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, la Fédération nationale agriculture biologique, Greenpeace et l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf), membres du CEES, ont appelé dès l'ouverture de la consultation publique leurs concitoyens "à renforcer cette position contre l'extension de l'expérimentation". Pour les association environnementales, "Les sommes engagées dans la recherche publique aujourd'hui ne peuvent se détourner à ce point-là de l'intérêt public qui est d'assurer l'autonomie et la souveraineté alimentaire des populations". La prolongation de la culture des peupliers OGM inquiète également les apiculteurs. Ces arbres sont en effet une source importante de propolis, résine végétale utilisée par les abeilles.

    Arrêter l'expérimentation : un frein à la biomasse ?

    De son côté, l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), pro-OGM, a estimé que l'arrêt de cette expérimentation "serait pénalisant pour la recherche de voies innovantes nécessaires pour développer en France une énergie renouvelable à partir de la biomasse". L'argument semble peu convainquant, car le développement de la biomasse dépend surtout d'une volonté politique et industrielle, comme en témoignent un pays comme la Finlande où ce type d'énergie renouvelable est très développé sans cultures OGM. En 2004, les anti-OGM y ont déraciné ou abattu les 400 bouleaux génétiquement modifiés, situés sur l’unique site d’étude consacré aux arbres génétiquement modifiés, à Punkaharju. Et les arbres des forêts françaises n'ont pas non plus attendu les OGM pour pousser...

    Plus qu'un symbole

    Il s'agit du seul essai à fin scientifique en plein champ en France, depuis la destruction de 70 pieds de vignes à Colmar par des militants anti-OGM en août 2010. Depuis 2008, il n'y a plus de culture d'OGM en plein champ à des fins commerciales. Pour les écologistes, comme pour les scientifiques pro-OGM, l'enjeu de la décision gouvernementale n'est pas mince et dépasse le stade du simple symbole.

    Cathy Lafon

    • L'autorisation de 2007 de l'Inra pour expérimenter des peupliers OGM dans le Loiret : cliquer ICI
    • Le site de la consultation publique : cliquer ICI
    • Contacts ONG : 

    Pour Les Amis de la Terre : Patrick de Kochko - 06 17 06 62 60. Pour La Confédération Paysanne : Guy Kastler - 06 03 94 57 21. Pour la Fédération Nationale Agriculture Biologique : Daniel Evain - 06 84 06 64 38. Pour Greenpeace : Cédric Gervet - 06 13 07 04 29. Pour l’UNAF : Jean-Marie Sirvins - 06 89 37 06 12