Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vie quotidienne - Page 174

  • Pendant les vacances, "Ma Planète" continue de tourner !

    vacances vertes.jpg

    "Ma Planète" vous emmène en vacances... Photo DR

    Préparez-vous à vivre un été très "durable"  !

    "Ma Planète" est en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez.

    L'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Mon été 2013 en mode écolo" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Durant vos vacances, sur vos smartphones, vos tablettes et vos ordis, restez connectés à l'actualité du développement durable avec "Ma Planète" ! Cliquez ICI

    Bonnes vacances !

    Cathy Lafon

  • Le commerce équitable, c'est un vrai business. Et c'est aussi sur Arte

    COMMERCE EQUITABLE.jpg

    "Le business du commerce équitable", un documentaire de Donatien Lemaître DR Arte


    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui  : soirée télé avec Arte dans les coulisses du commerce équitable.

    Le commerce équitable. Le business de l’éthique, qui prétend réconcilier le porte-monnaie et la morale, brasse des milliards d’euros. Mais qui s’enrichit réellement dans l'histoire ? Ce soir, la chaîne Arte enquête à l'encontre des idées reçues et nous invite à voyager dans les coulisses d’un business présumé "inattaquable", avec un documentaire du journaliste Donatien Lemaître.

    Bienvenue dans l'ère de "l'équitable industriel"

    Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C’est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention “équitable”, le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l’autre bout du monde. En Afrique ou en  Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n’auront pas été contraints de courber l’échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l’économie mondialisée. Qu’en est-il réellement ? Les labels comme Max Havelaar, le plus célèbre, se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

    éthique,commerce équitable,arte,émission,documentaire

     Les forçats invisibles du commerce équitable

    Du Mexique au Kenya en passant par la République dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l’idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l’objectif de ses créateurs. Les premiers à s’en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les “consommacteurs” sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label “équitable”. Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits... Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s’enrichissent. Du côté des producteurs, le système n’est pas forcément plus vertueux : le journaliste observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles...

    Si Max Havelaar a la banane, elle n'est pas toujours très équitable

    Autre surprise : pour répondre à la demande croissante de bananes équitables, Max Havelaar a accordé son label à de gros producteurs : chez Savid, on produit 150 tonnes de bananes par semaine avec des ouvriers haïtiens mal payés et mal logés, mais dont les papiers sont en règle... Bienvenue dans l’ère de l’équitable industriel ! Enfin, le documentaire s’intéresse aux multinationales de l’agroalimentaire. Et constate qu’au Kenya, le partenariat entre l'ONG Rainforest Alliance, qui aide les marques à s'approsionner en produits durables et à en faire un argument de marketing, et Lipton (groupe Unilever), a profité à la marque, mais pas vraiment pas aux travailleurs occasionnels des plantations de thé.

    Aux vues de l'enquête de Donatien Lemaître, on s'aperçoit que le commerce équitable renforce aujourd’hui essentiellement le système économique dominant. Ce n'est pas forcément une surprise et cela ne veut pas non plus dire qu'il faut le jeter aux oubliettes : la lucidité ne peut qu'aider à améliorer la concrétisation de ce qui reste une belle et nécessaire idée.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

  • Mon été 2013 en mode écolo. Partir en voiture et rester "vert" : c'est possible!

    chasse croise.jpg

    Ce week-end, c'est le grand chassé-croisé des "juilletistes" et des "aoûtiens". Si vous ne partez pas en vacances en vélo, quelques conseils utiles pour survivre à ce moment difficile. Photo archives Sud Ouest /David Le Deodic

    Ca y est, pour les "aoûtiens", c'est enfin les vacances ! Quant aux "juilletistes", c'est bel et bien fini... Comment passer des vacances plus vertes que vertes, sans sombrer pour autant dans la déprime de l'auto-culpabilisation... ? Et déjà :  comment peut-on partir en vacances en voiture, quand on est écolo ?


    F. Hardy & j. dutronc - Puisque vous Partez en..

    On destresse

    On est bien d'accord, l'écologie, c'est toute l'année et c'est un combat de tous les instants. Pas question de baisser la garde même pendant les vacances. Mais là, on destresse ! Zen ! Oublions, l'espace de quelques jours, le changement climatique, la disparition des papillons et des abeilles, les ravages des pesticides dans nos assiettes, la fonte des glaciers, Fukushima... Pas de souci : on retrouvera tout ça à la rentrée, exactement dans l'état où on l'a laissé en partant... Sauf si c'est pire... Stop. On a dit:  VACANCES. On aborde la question du développement durable en mode relax et on laisse tomber la prise de tête. Mais on garde la "verte attitude", même, et surtout, si l'on part en voiture.

    diesel.jpgOui, mais la voiture, ça pollue...

    Question préalable : avantg de partir, avez-vous pensé à vérifier votre bilan carbone ? Vous savez, l'impact de votre activité quotidienne sur la planète, en terme d'émission de CO2 ?  Il peut vous réserver une excellente surprise. Si vous avez suivi à la lettre tous les conseils de Ma Planète cette année, vous avez sûrement été très économes en déplacements émetteur de gaz à effet de serre. Et  il se peut même que vous ayez droit à un voyage en avion, à l'étranger, bien loin, au soleil. Plutôt pratique si vous avez décidé de partir aux Etats-Unis, en Inde, en Afrique ou en Asie. Vite, vite, la calculette de l'Ademe...

    autocool2.jpgAutopartager, covoiturer, ou partager tout court

    C'est d'accord, ceux qui aiment la planète prendront le train, mode de transport le moins émetteur en CO2 après le bateau, le cheval et le vélo. Certes. Mais quand on est nombreux, qu'on trimballe la tente de camping et tout le toutim, on est parfois bien obligé (et bien content) de partir en voiture. Un voyage en famille ou avec des amis en voiture est souvent moins coûteux qu'en train, plus commode et si on est plusieurs à partager le véhicule, question pollution, c'est mieux que si l'on est tout seul. Et si on part en célibataire, le covoiturage est une excellente formule pour partir à la recherche de l'âme soeur : avec Blablacar, on fait à coup sûr autant de rencontres que sur Meetic.  Si, si, je vous l'assure.

    "No diesel" quand même

    Un conseil aux "bad green boys-girls" qui roulent en Diesel : s'ils veulent vraiement trouver le repos de l'esprit auquel ils aspirent, qu'ils essaient d'oublier momentanément que le "diesel tue", comme toutes les études sanitaires nous l'indiquent. A la rentrée, ils auront ainsi le cerveau tout frétillant, prêt à  réfléchir aux moyens de changer leur voiture ultra-polluante. Pas forcément contre un véhicule électrique, qui n'est pas la panacée. Mais pour une voiture plus propre, ou carrément un abonnement à un système d'autopartage.  Rien qu'à Bordeaux, à la fin de l'année 2013, ils devraient y en avoir pas moins de deux : AutoCool, qui existe déjà et la BlueCub, l'Autolib de Bolloré qui arrive sur l'agglo bordelaise.

    vacances,voiture,location,autopartage,vélo en libre serviceJe ne conduis plus, j'éco-conduis !

    Conseil n°2. Diesel, ou pas, si vous n'avez pas encore acheté DrivEco, le petit boîtier vert destiné à développer l'éco-conduite dont Ma Planète vous a pourtant parlé en octobre 2012, vous adoptez d'urgence les conseils du guide d'éco bonne conduite.  Edité par ALD Automotive&Beltoise Evolution téléchargeable en ligne, il vous donne cinq conseils en or pour devenir un "éco-conducteur" en économisant sa consommation de carburant jusqu'à 25 % et autant de rejets polluants épargnés, grâce à des gestes simples qui préservent l'environnement. Leader de la Location Longue Durée en Europe, ALD Automotive est, avec l’école de conduite Beltoise Evolution, précurseur en matière de stages d’éco-conduite. Chaque jour, grâce à leurs enseignements, des centaines de stagiaires reprennent la route en sachant éco-conduire...

    citi bike bleus.jpgUne fois sur place, je roule éco-responsable

    Ouf ! On est enfin arrivé en vacances ! Pas la peine de se casser la tête : on fait en vacances comme on fait à la maision : on ne prend la voiture qu'en cas d'extrême nécessité, jamais pour soi tout seul. On utilise les transports en commun du coin, idéal pour faire des rencontres, et on roule à vélo. Si on n'a pas pu prendre le sien, on peut aussi le louer sur place. La plupart des villes, même de taille moyenne, ont désormais des systèmes de location de vélos en libre service. Même New York a son citi bike bleu ! Et comme on a le temps : on marche ! C'est bon pour le moral, la santé et on bronze ! Jamais bloqué dans sa mobilité, en vacances, on se déplace dans la sérénité.

    Si vous prenez le volant ce week-end : conduisez souplement, mais aussi très, très prudemment, en vous arrêtant régulièment pour vous reposer et en respectant toutes les règles du code de la route...

    Bon, rouler "vert", c'est pas si difficile, finalement. Bonne route !

    Cathy Lafon