Coup de coeur. L'Europe à l'écoute du Bruit du frigo bordelais

Expsotion Re-architecture. Le Braséro (Bordeaux-Benauge) DR Bruit du Frigo
Quand l'architecture passe en mode "développement durable", cela donne : Re-cycler, Ré-utiliser, Ré-investir, Re-construire. Ces quatre thèmes sont ceux de l'exposition européenne Re-architecture, inaugurée à Paris le 12 avril, autour des nouvelles fabriques de la ville européenne (Pavillon de l'Arsenal).
Re-architecture durable
La métropole urbaine s'appréhende de manière dynamique, vivante et attentive. Elle se nourrit quotidiennement du dialogue et d'expériences partagées. Paris donne pour la première fois la parole à une génération d'architectes européens qui renouvellent les façons de "fabriquer la ville". Réunies en collectifs ou associations souvent pluridisciplinaires, ces agences expérimentent la ville, pour réinventer le quotidien de nos concitoyens. Dents creuses, friches, territoires délaissés ou abandonnés, elles réinvestissent et réenchantent l'espace. Et s'engagent à économiser ce qui n'est pas renouvelable et à recycler tout ce qui peut l'être.
Le Bruit du frigo s'expose à Paris

L'atelier d'urbanisme utopique, le Braséro (Bordeaux-Benauge). DR Bruit du frigo
Gratin de la Re-achitecture, ou de "l'architecture durable", quinze équipes européennes sont invitées au Pavillon de l'Arsenal. Parmi les quinze, six sont françaises. Sur les six, seules deux ne sont pas parisiennes. L'une d'elle est bordelaise : c'est le Bruit du frigo.
Nul n'est prophète en son pays, mais le fait est que le Bruit du frigo travaille davantage à l'extérieur qu'à l'intérieur de son territoire natal, girondin et aquitain. C'est le grand regret de cette équipe, créée en 1995 à Bordeaux et membre fondateur de la fabrique POLA. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un rayonnement international et d'être reconnue aussi pour des projets locaux. Le Bruit du frigo a notamment initié à Bordeaux un atelier d'urbanisme utopique, le Braséro, dans le quartier de la Benauge, exposé aujourd'hui à l'Arsenal. Micro-architecture conçue par les architectes Gaël Boubeaud et Laurent Bouquey, à partir d'un cahier des charges élaboré avec une cinquantaine d'acteurs de la Benauge, le Braséro est un espace multiusage où l'on se rassemble : restaurant, espace de musculation et de gym douce, terrain d'acrobatie permanent pour les enfants.
REPERES
►Re-architecture : exposition créée par le Pavillon de l'Arsenal, du 12 avril au 31 août 2012. Du mardi au samedi : 10 h 30 - 18 h 30 - dimanche 11 h - 19 h. Entrée libre. 21 boulevard Morland, 75 004 Paris.
►Le Bruit du frigo :
- Contact : Bruit du frigo 8, rue Corneille,33300 Bordeaux. 05 56 29 57 21 - 06 64 39 68 15. contact@bruitdufrigo.com. Retrouvez également Bruit du frigo sur Facebook.
- Le site : cliquer ICI
- L'atelier d'urbanisme utopique le Braséro: cliquer ICI
► Le premier collège avec une cantine 100 % bio : c'est dans le Gers. Tous les collèges du Gers proposeront 30 % de produits bio en 2013. Au collège Carnot, à Auch, c'est déjà demain : l'établissement proposera 100 % de nourriture bio à ses 600 demi-pensionnaires dès la rentrée 2012. Il sera le premier collège de France à passer au tout bio.
► Le premier lycée 100 % écolo de France : c'est en Gironde. A la rentrée 2012, le futur lycée "Kyoto" de Bègles, dans l'agglomération bordelaise, sera le premier lycée de France à énergie positive. Avec 20 300 m2 de bâtiments à la pointe des normes environnementales, pour accueillir 1 427 élèves, il produira plus d'énergie qu'il n'en consommera. Panneaux photovoltaïques, technologie solaire thermique, chaufferie au bois : l'électricité produite est revendue à ERDF à un tarif supérieur de celui d'achat par le lycée.
► Les premières Mia électriques disponibles en autopartage : c'est en Charente. Géré par la société Inéo, filiale de Suez, un service de location de 10 voitures électriques en autopartage, disponibles sur 5 bases 24 heures sur 24, entrera en activité à Angoulême, dès septembre 2012. L'abonnement reviendra à 10 € par mois pour un tarif de 6 € de l'heure.
Un mois de mars plus respirable que celui de février, mais pas vraiment terrible... Seulement 36 % d'indices très bons à bons sur le mois. Les niveaux en particules en suspension ont été particulièrement élevés sur la région en début de mois entrainant de nombreux indices mauvais à très mauvais sur l’ensemble des agglomérations.