Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sud Ouest - Page 49

  • Gironde : la Fondation Hulot distingue le panneau solaire hybride Congen'Air

    gironde,base,cogen'air,fondation hulot,cop21

    Installation de panneaux Cogen'Air de 100 KW pour un élevage de brebis du Béarn réalisée en collaboration avec ICNergie, entreprise Aquitaine membre du cluster Sysolia. Photo Base

    Et le grand gagnant est... Cogen’Air ! En mars dernier, la Fondation Nicolas Hulot lançait "My Positive Impact", campagne de mobilisation citoyenne destinée à mettre en lumière des solutions concrètes, efficaces et déjà opérationnelles afin de lutter ou de s’adapter au changement climatique. L’originalité du dispositif ? Offrir aux lauréats un plan de communication d’une valeur d’1,4 millions d’euros à se partager.

    5 solutions concrètes et "de bon sens" distinguées par les internautes

    gironde,base,cogen'air,fondation hulot,cop21En avril dernier, une  première session de votes avait permis de distinguer cinq lauréats, dont la start-up Exoès, installée à Gradignan depuis 2009, qui récupère la chaleur des pots d’échappement des véhicules pour réduire leur consommation de carburant.  Une deuxième vague de 50 nouvelles solutions exemplaires et innovantes proposées par des associations, des entreprises ou des collectivités, a été soumise au vote du public par la Fondation Hulot. La technologie girondine Cogen’Air, de la société Base, spécialisée dans les applications solaires , figure parmi les cinq lauréats de cette deuxième session plébiscitée par les internautes, aux côtés de Défi Veggie, Bleu Blanc Cœur, CNIEL (la ferme laitière bas-carbone) et Naturadome. Tous les gagnants remportent une grande campagne de communication qui débutera en septembre et leur permettra de mieux se faire connaître.

    Un panneau photovoltaïque tricolore aux super pouvoirs

    gironde,base,cogen'air,fondation hulot,cop21"Proposer un module photovoltaïque qui produise de l’électricité et de la chaleur pour les bâtiments" : tel est  le pari de Cogen’Air, qui a recueilli 194.020 votes et répond au triple défi de produire soi-même de l’électricité destinée à sa consommation grâce à l’énergie solaire, tout en chauffant le bâtiment et en permettant le séchage du fourrage animal, des cultures ou bois d’œuvre. Le principal atout du panneau solaire hybride de l'innovation girondine est de réduire la demande en énergie fossile de 50 à 100%. Résultat, chaque panneau d'une centrale Cogen’Air de séchage bois de 400 panneaux, économise 360 kg de CO2 par an pour une économie totale annuelle d'environ 140 tonnes de CO2 et une production totale de 136 MWh électriques + 555 MWh thermiques.

    100% français

    Sébastien Ackerman(1) (1).jpgCerise sur le gâteau, "La plupart des composantes du système étant fabriquées en France (panneaux à Saint-Etienne, échangeurs thermiques à Lyon, colle à colle à Limoges, caisson dans le Pays-Basque, assemblage à Bordeaux…), la filière crée des emplois non délocalisables, y compris pour la pose ou la maintenance du système", souligne Sébastien Ackermann, gérant de la société Base (photo ci-contre).

    Eco-entreprise 2015

    Cette innovation, bien adaptée aux administrations (écoles et bâtiments recevant du public) comme à la filière agricole, à l'élevage et aux professionnels du bois, a permis à Base d'obtenir ses galons d'Éco-entreprise 2015 lors du Forum national des éco-entreprises, en avril dernier. Créée en 2009 à Cestas, la société, soutenue par la Région Aquitaine compte 17 salariés à ce jour. Sa dynamique économique devrait lui permettre de voir passer son chiffre d'affaires de 900.000 euros en 2014 à 2, voire 2,5 millions d'euros cette année. Installée récemment dans un site qui regroupe toutes ses activités à Canéjan, Base est en capacité de produire 500 Cogen'Air par mois, et travaille cet été à une levée de fonds de 1 million d'euros.

    "La mobilisation est en marche"

    Selon la Fondation Hulot, plus de 73.000 internautes inscrits sur le site www.mypositiveimpact.org ont manifesté leur soutien sur les deux sessions en votant régulièrement pour leurs solutions préférées. Au global, "My Positive Impact" aura généré 2.301.747 votes. "Un dynamisme qui ouvre de nouvelles perspectives" pour l'ONG qui souligne :"A cinq mois de la Cop21, la mobilisation est en marche et doit plus que jamais se poursuivre".

    Cathy Lafon

    #COP21 #maplanète

    PLUS D'INFO

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique  : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur la Fondation Hulot : cliquer ICI
  • Climat : cet été, les festivals se mobilisent pour la planète

    clinton climat.jpg

    L'ancien président américain, Bill Clinton, engagé pour le climat, devrait être à Bordeaux en septembre 2015, à l'occasion du Ocean Climax Festival, organisé par Surfrider Foundation. Photo AFP

    France Nature Environnement (FNE) donne le coup d'envoi à l'opération "Refaisons le Climat" ce vendredi 3 juillet aux Eurockéennes de Belfort avant d'investir les festivals des Vieilles Charrues et de Rock en Seine. Au programme, musique, sensibilisation et solutions face aux dérèglements climatiques. Une initiative qui confirme la montée en puissance de l'engagement des festivals de l'été pour la planète.

    We Love Green

    christine and the queens.jpgLes 30 et 31 mai, We Love Green lançait la saison 2015 des festivals les plus verts de l'Hexagone. Dans l'écran de verdure du parc de Bagatelle, au coeur de la forêt du Bois de Boulogne, le festival qui se revendique 100% écolo, outre une programmation musicale des plus réjouissantes ( Django Django, Christine & the Queens, photo cii-dessus, Seun Kuti, Ratatat...), accompagnée de rencontres sur l'environnement et d'installations de designers, a déployé une fois de plus cette année son éthique durable: de l’énergie solaire, utilisée pour assurer les concerts, au garage à vélos mis à disposition des festivaliers, des toilettes sèches aux stands de café équitable, des animations pour enfants (pour qui l’entrée était gratuite) au choix des producteurs locaux (restauration, boissons…) tout était pensé intelligemment, et dans une logique de protection de l’environnement.

    "Eurocks solidaires"

    Ce vendredi, les Eurockéennes de Belfort prennent le relais jusqu'au 5 juillet. Depuis 2010, FNE participe chaque année à la grand-messe annuelle du rock, via les "Eurocks solidaires", programme social et environnemental qui met avant les acteurs de la société civile qui s’engagent pour l’intérêt général, qu’il s’agisse de l’accessibilité à la culture, la citoyenneté ou l’environnement. Accessibilité aux handicapés, tri des déchets et maîtrise de la consommation de l'eau sur le camping et sur le site des concerts, prévention en matière de maladies sexuellement transmissibles, d'usage des drogues et d'alcool, mobilités durables... les Eurockéennes investissent tous les terrains de l'écologie environnementale et humaine.

    Vieilles Charrues et Rock en Seine

    Cet été, COP21 et lutte pour le climat obligent, FNE sera aussi présente aux Vieilles Charrues à Carhaix, dans le Finistère, du 16 au 19 juillet, avec Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne, puis  à Rock en Seine à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), les 28, 29 et 30 août. Sur place, à travers des jeux et des animations, l'ONG veut partager avec les festivaliers, jeunes et moins jeunes, les actions que chacun peut mener à son niveau pour lutter contre les dérèglements climatiques, toujours dans le cadre de sa campagne "Refaisons le climat".

    Solutions vertes et durables

    La collaboration de FNE avec les trois plus gros festivals de rock français a débuté par des échanges autour des bonnes pratiques en matière de prévention et de gestion des déchets. Dans le cadre de ce partenariat, qui a vocation à être renouvelé chaque année, l'ONG accompagne les organisateurs dans leur réflexion environnementale et la recherche de solutions vertes et durables adaptées à leur organisation, dans tous les domaines (déchets, énergie, biodiversité, eau...).

    Ocean Climax Festival

    Cerise sur le gâteau (bio, cela va de soi), cette année, l'Ocean Climax Festival prolongera à Bordeaux, du 11 au 13 septembre, l'été des festivals éco-responsables qui passe aussi notamment dans la région, par Les Nuits Atypiques (Langon, 1er au 19 juillet),  Les Francofolies (La Rochelle, 10 au 14 juillet), Jazz in Marciac (Gers, 27 juillet, 7 août), le Reggae Sun Ska festival (campus de Bordeaux, 7 au 9 août) ou encore Musicalarue (Luxey, 14 et 15 août). L'événement est créé pour la première fois par la Surfrider Fondation, l'ONG qui oeuvre pour la bonne santé des océans depuis 20 ans.

    Pression sur la COP21

    L'ambition du nouveau venu dans l'agenda estival 2015, est claire et nette: faire pression lors de la Cop21, pour que Paris débouche sur un accord universel exemplaire sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique planétaire en cours au seuil de 2°C. Au programme : du street-art, des concerts (le groupe La Femme, originaire de Biarritz, Allah-Las, Ben Harper...), des conférences avec des personnalités de haut niveau (Bill Clinton, Pascal Picq, Nicolas Hulot, Fabien Cousteau, Ségolène Royal, Hubert Reeves, Alain Juppé...), et des riders (Tom Curren, Bob Burnquist, Jean Postek...).

    Du très lourd, donc, pour frapper à Bordeaux un grand coup pour la planète, à trois mois du Sommet international, et lancer un appel en musique pour le climat, depuis les friches de l'éco-quartier Darwin.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur Surfrider Foundation : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les festivals éco-responsables : cliquer ICI
  • Internet : un nouveau site pour tout savoir sur la faune exotique en Aquitaine

    espèces invasives,faune sauvage,aquitaine

     Le silure, énorme poisson-chat dont les plus gros spécimens peuvent faire plus de trois mètres de long, est arrivé par les canaux européens en provenance du Danube. Il est de plus en plus présent dans les cours d'eau français et s'attaque particulièrement au brochet, régulateur des écosystèmes des plans d'eau. Photo archive "Sud Ouest " / Ronan Cherel 

    Frelons asiatiques, grenouilles-taureaux, tortues de Floride, poissons silures, moustiques-tigres, écrevisses de Louisiane..., nombreuses sont les espèces exotiques dites "invasives" à proliférer dans l'Hexagone. Avec le risque que cela comporte pour la bonne santé et l'équilibre des biodiversités locales. Mais quelles sont exactement ces espèces animales venues d'ailleurs qui se sont installées dans la région ? Pour le découvrir, le site Internet utile, c'est le portail "La faune exotique en Aquitaine", ouvert sur le Web au début du mois de juin par l'Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage. Dédié à la faune exotique présente en Aquitaine, très pédagogique, il présente également des fiches-espèces, des descripteurs et des cartographies.

    Une espèce invasive, c'est quoi ?

    espèces invasives,faune sauvage,aquitaineAvec le changement climatique, la multiplication des voyages et des échanges internationaux, de plus en plus d’espèces animales ou végétales (c'est le cas notamment de la très allergisante ambroisie) s'implantent en dehors de leur aire de répartition d’origine : elles sont alors qualifiées d’espèces exotiques. Si la majorité d’entre elles ne parviennent pas à se maintenir naturellement dans leur nouvel environnement, certaines espèces peuvent développer des populations très dynamiques et affecter la biodiversité locale et les services écosystémiques associés : ce sont les espèces exotiques dites "envahissantes". Ce phénomène, identifié comme l’une des causes d’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale, s'il était encore peu étudié jusqu’aux années 80, mobilise depuis ces dernières années la communauté scientifique, les gestionnaires et les décideurs publics.

    Un état des lieux et un portail Internet

    Afin de mieux étudier l’ampleur du phénomène sur le territoire régional, l’Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage a initié au printemps dernier un état des lieux sur la faune exotique présente en Aquitaine. En associant les connaissances et l’expertise des membres de son réseau, une première hiérarchisation a été effectuée à partir de la méthode « Invasive Species Environmental Impact Assessment ». Ces résultats, présentés sur un portail dédié, ont permis de classer les espèces recensées suivant le niveau des perturbations qu'elles engendrent dans la biodiversité, et leur répartition. 

    Avec la nature, rien n'est gravé dans le marbre : les listes d'espèces sont vouées à évoluer dans le temps en fonction de la dynamique des populations. De nouvelles informations actualisées seront ainsi mises à disposition des internautes via le portail de la faune exotique. On attend, notamment, un inventaire plus précis des poissons exotiques, finalisé grâce à de prochains travaux qui permettront aussi de mieux connaître, pour partie, les invertébrés présents en Aquitaine.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO
    • Redécouvrez le diaporama réalisé par Sudouest.fr sur les espèces invasives dans le Sud Ouest en cliquant ICI
    • Le portail de la Faune exotique d'Aquitaine a le soutien de la DREAL Aquitaine, du Conseil Régional d’Aquitaine et de la Fondation LISEA pour la Biodiversité. Pour y accéder : cliquer ICI

    LIRE AUSSI