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Sports - Page 5

  • C'est reparti pour le Tour de France de la biodiversité !

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    Le deuxième Tour de France de la biodiversité s'élance ce samedi en Grande-Bretagne. A vos télés ! DR

    tour de france,biodiversitéAprès le succès de la première édition du « tour de France de la Biodiversité », le Tour de France, France Télévisions et le Muséum national d’Histoire naturelle s’associent de nouveau en 2014 pour sensibiliser les téléspectateurs à la richesse de leur patrimoine naturel. Avec l'ancien champion cycliste  Bernard Hinault comme ambassadeur (photo ci-contre).

    Comment ça marche ?

    Côté télé, pas d'effort particulier à accomplir pour les amateurs du Tour. Tous les jours, à la prise d’antenne de chaque étape sur France 2 ou France 3, un spot ludique et informatif présentera une espèce animale ou végétale de la région traversée par les cyclistes. Une formule simple pour donner des clés au public pour mieux comprendre la nature afin de mieux la protéger.

    Un ambassadeur : Bernard Hinault, le « Blaireau » du peloton

    tour de france,biodiversitéSolidaire de cette initiative, Bernard Hinault, surnommé "le Blaireau", quintuple vainqueur du Tour de France signera aux côtés de Thomas Grenon, directeur général du Muséum, de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, et de Daniel Bilalian, directeur général adjoint de France Télévisions en charge des sports, une « charte de bonne conduite » qui sera proposée aux spectateurs du Tour (photo ci-contre). Il deviendra ainsi l’ambassadeur du tour de France de la Biodiversité en aidant le Muséum à rappeler les principes promus par la charte et à sensibiliser le public sur la fragilité d’un patrimoine naturel français unique.

     La charte : 10 actions citoyennes en faveur de la nature

    En parallèle des spots télévisés, le tour de France de la Biodiversité invite en effet aussi le public, présent sur les bords des routes, à participer à l’initiative en s’engageant à respecter 10 actions simples qui contribueront à minimiser la dégradation de leur environnement…. On imagine en effet les innombrables conséquences involontaires sur l’environnement de milliers de personnes qui piétinent les bas côtés des routes, en montagne comme en plaine.

    tour de france,biodiversité21 spots

    Un spot de 1’30 sera diffusé chaque jour d’étape sur France 2 ou France 3 au début de la retransmission de chaque étape. Ces films, à la fois instructifs et ludiques permettront aux téléspectateurs de découvrir avec quelques anecdotes étonnantes en prime, la diversité de ce patrimoine insoupçonné « en bas de chez eux ». En clin d’œil au surnom de Bernard Hinault, le Muséum consacre d’ailleurs son premier spot, diffusé le 5 juillet, au blaireau, animal considéré comme un véritable bâtisseur mais aussi, selon les pays, symbole de sagesse, de noblesse ou de courage.

    tour de france,biodiversitéOn découvrira aussi les « écureuilloducs », ces passerelles installées au-dessus des routes en Grande-Bretagne, destinées à protéger l’écureuil roux, menacé par l’urbanisation, lors de la deuxième étape du Tour, York-Sheffield, en Angleterre. Dans la région, lors de la 18ème étape,  Pau-Hautacam - on découvrira la Soldanelle des Alpes (Soldanella alpina), jolie fleur de montagne,lors de la 19ème, Maubourguet Pays Du Val D’Adour- Bergeracl'Orchis de mai (Dactylorhiza majalis), une plante de la famille des orchidées. Enfin, en Dordogne, 20ème étape du Tour, de Bergerac à Périgueux,  on fera connaissance avec le Campagnol des champs (Microtus arvalis)...

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma  Planète sur la biodiversité : cliquer ICI
  • Mondial 2014 : Dany le Vert, envoyé spécial au Brésil pour Arte

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    Le road-trip de Dany Cohn-Bendit au Brésil pour la Coupe du monde de foot est à suivre sur Arte. DR

    Daniel Cohn-Bendit, l’ancien député écolo européen, est un jeune retraité hyper-actif. Sitôt quitté l'hémicycle de Strasbourg, le voilà qui sillonne en tous sens le Brésil pour une raison bien précise :  le Mondial de foot. Envoyé spécial de la chaine franco-allemande Arte, il y tourne un journal de bord pour info.arte.tv, et met en boîte par la même occasion un documentaire que l'on pourra voir à la fin de l’année sur le thème du football et de la démocratie.


    Le Mondial de Cohn-Bendit #13 par liberation

    Qui a dit que l'écologie avait en horreur le foot ?

    Avec Dany, on le sait, c'est "mort à la langue de bois et aux idées reçues". Une posture qui a d'ailleurs autant fatigué ses proches en politique que fait les délices du grand public. Et voilà donc encore une idée toute faite sur les écolos à jeter aux orties, grâce au plus "vert" des écolos, à défaut d'être le plus jeune d'entre eux. Non, le foot n'est pas incompatible avec l'écologie et vice et versa, comme l'incarne parfaitement  Daniel Cohn-Bendit  dont les trois passions sont : l'écologie, la politique et le foot.  Voilà pourquoi l’ex-député européen a accepté de partir au Brésil pendant la Coupe du monde de football pour réaliser "Dany’s Day", un journal de bord sous forme de road-movie. Son bus, décoré par des graffeurs brésiliens, le mènera jusqu’à la fin de la compétition dans toutes les villes brésiliennes où se déroulent des grands matchs : Salvador, Sao Paulo, Brasilia, Manaus, Rio de Janeiro…

    Qui a dit que les footballeurs, sans cervelle, ne s'intéressaient qu'au ballon rond et à l'argent? 

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    Socrates et Dany Cohn-Bendit,1985. DR

    Rebelote sur les idées toutes faites dont il faut se débarrasser de toute urgence !  Durant son périple, Daniel Cohn-Bendit ira à la rencontre des gens de la rue comme des fans de foot, et l'on verra qu'ils sont bien dotés d'une conscience politique parfois aigüe. Il rendra notamment hommage au grand footballeur Socrates, star de l’équipe des Corinthians, décédé en 2011, qu'il avait rencontré en 1985. Ce footballeur de génie avait aussi l’art de transformer chaque match en meeting politique... Et il n'est pas un cas isolé au Brésil, comme on le découvrira dans le documentaire de 90 min intitulé "Football et démocratie, l’exception brésilienne", que Dany le rouge aujourd'hui vert réalise aussi.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Les chroniques quotidiennes de Dany sur ses impressions en marge de la Coupe du monde,  d'une durée de 1’30″ sont disponibles sur info. arte.tv depuis le 11 juin, jusqu'au 14 juillet.  L'écolo fan de foot est également chroniqueur du Mondial  à la radio, pour  Europe 1.
    • Pour soutenir le documentaire de Daniel Cohn-Bendit au Brésil pendant la Coupe du monde, une campagne de crowdfundig est organisée sur ULULE. Vous pouvez y retrouver également des informations spécifiques sur le film.  Voici le lien :  http://fr.ulule.com/futebol/
  • Mon été 2014 en mode écolo. La planche de surf "verte" est née au Pays basque

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    Benoît Rameix, le shaper, le sculpteur de planches, l’un des trois fondateurs de la start-up Notox, basée à Anglet, sur la zone artisanale du Lazaret. © Photo Sud Ouest / Betrand Lapègue  

    Les grandes vacances approchent à grand pas, ou sont déjà là. Comment passer l'été en se faisant plaisir dans un plus grand respect de la planète et du développement durable ? Voici une première réponse, avec la planche de surf « propre » en fibre végétale, réalisée depuis trois ans par Notox, un petit « atelier-labo » des Pyrénées-Atlantiques, fait peu à peu son chemin. Adoptée par des pratiquants, elle a été adoubée par le ministère du Redressement productif, et vise l’export.

    planche green.jpgUne planche de surf, c'est super polluant

    L'invention est loin d'être anodine. Car, paradoxe pour les surfeurs qui entretiennent un lien « nature » avec l’océan, la fabrication d’une planche est une activité polluante et nocive pour la santé. « Une planche de trois kilos génère six kg de déchets dont 100% ne sont pas recyclables », rappelle Dominique Villenave, 45 ans, co-fondateur de l’entreprise Notox (No Toxique) à Anglet.

    Des matériaux extrêmement polluants et dangereux

    « La fabrication obéit à un processus immuable depuis 50 ans », explique-t-il. « Un pain de mousse en polyuréthane coulé dans de la résine, sur laquelle on colle de la fibre de verre. Des matériaux extrêmement polluants et dangereux » comme l'a mis en évidence une doctorante en médecine, la Dr Xavière Houyert, dans une étude qu'elle réalisée en 2011 sur le sujet. « La salle de ponçage où s’échappent les très fines poussières de matières plastiques et fibres de verre, qui vont directement dans les alvéoles des poumon, elle appelle ça "la classe amiante". C’est dire la dangerosité », précise Dominique Villenave.

    Créer une  planche verte idéale

    planche surf,notox,écologique,océan,atlantique,déchets,pyrénées atlantiques,anglet,innovationD'où l'idée de créer un atelier visant à « s’approcher le plus possible de la planche idéale », en diminuant les matériaux polluants, concrétisée par Dominique Villenave avec deux ingénieurs de 35 ans eux-mêmes surfeurs, Pierre Pommiers et Benoît Rameix. La fibre de verre a été remplacée par de la fibre de lin. Dotée d’une flexibilité naturelle que n’a pas la fibre de verre, plus absorbante aux vibrations, la logique voulait qu’elle améliore la « tenue de vague ». Pari tenu semble-t-il, si l’on en croit des pratiquants. « Je surfe sur Notox depuis presque un an après y avoir mis ma fille, car je voulais une marque de confiance avec un vrai suivi », déclare Emmanuelle Joly (photo ci-dessus), 42 ans, une pionnière du surf féminin en France, aux dix ans de circuit pro et six titres européens dans les années 90. « Depuis je ne peux plus revenir sur des matériaux classiques, je les trouve moins réactifs et performants », assure-t-elle. « Or c’est ce que je demande avant tout à une planche ».

    Les déchets ultimes réduits des deux tiers

    La gageure pour Notox fut notox.jpgde construire un atelier sophistiqué où les déchets sont isolés, recyclés et revalorisés, à chaque stade de la production: shape (design), modelage, glaçage et ponçage. Les pièces dédiées à la stratification et au ponçage ont été dotées d’un système de traitement d’air et d’aspiration à l’outil (ponceuse, robot…), explique-t-on chez Notox. Au final, la quantité de déchets ultimes, non recyclables, « principalement des résines », a été réduite de plus des deux tiers. Stratégiquement, l’atelier-labo a diversifié ses services: planches à la demande, mise à disposition locative pour « shapeurs » (designers, ndlr) extérieurs, sous-traitance de petites et moyennes séries de planches.

    Résistante et réactive, mais chère

    Philippe Chevallier, un shapeur et surfeur de 45 ans, y fait ainsi fabriquer une partie de ses planches. « La Notox réduit les déchets et possède des propriétés mécaniques bien meilleures que la planche en fibre de verre. Elle est plus résistante aux chocs ». « Bien sûr, ça se paye », ajoute-t-il. Une planche classique coûte environ 500 euros. La Notox est 250 euros plus chère. Mais, selon Philippe Chevallier : «c’est mérité ».

    Au-delà des planches elles-mêmes, Notox vise une autre étape :  conceptualiser l’atelier Lab Notox et l’externaliser sur les lieux de productions.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO

    • Notox en chiffres. Créé en 2010, Notox produit environ 400 planches par an, emploie cinq personnes et a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 230.000 euros, dont 15% à l’export.  En 2913, Notox a été décorée et honorée au ministère du Redressement productif, parmi d’autres entreprises innovantes, lors d’une soirée vouée aux « objets de la nouvelle France industrielle. Le ministre Arnaud Montebourg a salué en eux des « sans-culottes de la Révolution industrielle en cours », qui ont « transgressé des lignes, inventé des procédés, et s’apprêtent à exporter ». Mazette !