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Airaq collecte et génére un important volume de données issues de ses stations fixes, consultables en ligne tous les jours sur son site internet. ces données constituent également un patrimoine immatériel qui peut être mis en valeur pour l'ensemble de ses partenaires. Les chercheurs y trouveront matière à nourrir leurs travaux et leurs expériences, les citoyens et les journalistes des informations brutes, les collectivités connaîtront la qualité de l'air de leur ville, etc.
Des millions de données
Dans un esprit de transparence et d'innovation, Airaq a décidé de mettre à la disposition de tous, librement et gratuitement, ses mesures de qualité de l'air. Et pour l'air, ce ne sont pas les données qui manquent. Airaq récupère tous les jours de l'année et 24 heures/24 près de 10.700 données par jour, soit 4 millions de données par an, depuis sa création, en 1996. Comme on est en 2012, ça fait... vraiment beaucoup et ça donne le vertige. Toutes ces données sont désormais accessibles sur simple téléchargement de fichier au format CVS. Les fichiers sont des fichiers d'échange supportés par Microsoft Excel. Chaque ligne du fichier représente une ligne du tableau.
Avec Airaq, connaître la qualité de l'air qu'on respire devient simplissime
L'appli mobile d'Airaq permet de connaître à tout moment la qualité de l’air dans les principales villes d’Aquitaine. Disponible pour Apple et Androide, elle fournit les indices de la qualité de l’air en situation de fond pour 8 grandes agglomérations: Bordeaux, Pau, Bayonne-Anglet-Biarritz, Périgueux, Agen, Dax, Arcachon, Lacq ainsi que le détail de ces indices par polluant (Ozone, Particules en suspension, Dioxyde d’azote, dioxyde de soufre). C'est très tendance, il suffit de scanner ou cliquez sur le QR Code pour télécharger l'application mobile.
Oui, la banquise fond. Après trois mois de mer, le voilier bordelais Coriolis 14 a franchi le détroit de Béring dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 septembre, à 17H04, heure locale. On peut aujourd'hui faire le tour du monde en simple voilier par les poles.
Le réchauffement climatique fait, paraît-il, encore débat dans certains cénacles climato-écolo-sceptiques particulièrement actifs sur le web. Et pourtant, c'est une réalité vécue depuis longtemps dans l'Arctique, qui réjouit d'ailleurs ouvertement les exploitants des ressources dénergies fossiles, pas vraiment des écolos échevelés : le réchauffement s'accélère. Et mieux, la région polaire se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne de la planète. Mais cette année, c'est carrément comme si on avait laissé la porte du congélateur ouverte : la glace fond comme de la crème glacée laissée à l'air libre. L'Arctique d'aujourd'hui est méconnaissable. Il n'y a presque plus de glace pluriannuelle, celle qui survit d'une année à l'autre. Avant, il y avait une immense étendue de glace pluriannuelle qui recouvrait tout le pôle, presque d'un seul morceau. Aujourd'hui, il ne reste que des fragments de 1 ou 2 kilomètres empilés le long de la côte du Groenland et de l'archipel arctique canadien.
Le climatiseur de la planète en panne
Cette perte de glace dure et épaisse est encore plus significative que le recul de la superficie glacée. Si on regarde seulement l'étendue, c'est une baisse de 50%, mais si on regarde le volume de la banquise, on arrive à 82% de baisse. Or, l'Arctique agit comme le climatiseur de la planète. L'eau libre absorbe 90% de la chaleur du soleil, mais la glace au contraire reflète 90% de cette chaleur. Enlever la glace, c'est retirer le réfrigérant du climatiseur. On entre donc dans un monde nouveau, où les systèmes climatiques qui déterminent la météo ne se comporteront plus de la même manière. Les zones tempérées notamment, vont connaître plus d'extrêmes. Et ce, plusieurs décennies avant ce qu'avaient prédit les modèles climatiques.
Dans quatre ans, y aura-t-il encore une banquise arctique en été ?
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) prévoyait ça pour 2050 à 2100. Ces prévisions sont désormais dépassées. La banquise devrait disparaître en été, d'ici à 2020, peut-être 2015. Dans trois ou quatre ans. Telle était la mise en garde de l'un des plus grands spécialistes du sujet,Peter Wadhams, dans le "Guardian" du lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l'hémisphère Nord était sur le point d'atteindre son plus bas historique. La semaine dernière, la diminution du couvert de glace a en effet pulvérisé son record précédent, établi en 2007. Alors que l'automne s'amorce, il ne reste plus que 3,4 millions de kilomètres carrés de glace sur l'océan Arctique. C'est la moitié moins que la moyenne des années 1979-2000, selon les experts scientifiques duNational Snow and Ice Data Center (NSIDC), le laboratoire américain de surveillance de la banquise, rattaché à la NASA et à l'Université du Colorado à Boulder, qui collecte les données satellites depuis 1979. (Ci-dessus, carte de l'état de la superficie de la banquise au 16 septembre 2012, comparée à la moyenne entre 1979 et 2000. Source NSIDC).
"Une catastrophe mondiale climatique" en 2015 ou 2016 ?
Toujours selon Peter Wadhams, en raison du réchauffement du climat, la fonte de la glace au cours de l'été dépasse désormais sa reconstitution l'hiver. "Au début, ce recul de la glace de mer se faisait à un rythme suggérant que la banquise tiendrait encore cinquante ans ou plus. Mais depuis quelques années, le recul s'est accéléré. On se dirige vers un effondrement, qui devrait survenir en 2015 ou 2016, et qui verra l'Arctique libre de glace durant les mois d'août et de septembre. C'est une catastrophe mondiale", avertit le scientifique de Cambridge. Il n'est pas le seul à tenir ces prévisions pessimistes. "Si la tendance actuelle se poursuit, nous pensons que l'océan Arctique pourrait être presque libre de glace, à la fin de l'été, dès l'année 2016, plus ou moins trois ans" estime aussi l'océanographe Wieslaw Maslowski, professeur à la Naval Postgraduate School de Monterey (Californie). Mêmes analyses dans la communauté scientifique française, pour le climatoloque Jean Jouzel, vice-président du Giec, ou pourHervé Le Treut, spécialiste de la modélisation du climat qui déclarait à l'AFP, fin août : "Les régions polaires servent de vigie, de signal d'alerte, c'est là qu'on peut voir en premier les signaux de phénomènes qui risquent de se développer sur l'ensemble de la planète". Pour lui, ce qui se passe est cohérent avec ce qu'on attendait, mais "ça va plus vite, c'est une tendance inquiétante."
Limiter la hausse des températures, une urgence absolue pour espérer stabiliser le climat
Pether Wadhams appelle enfin à des mesures urgentes pour limiter l'augmentation des températures. Pour le scientifique, on ne peut plus se permettre de repousser les décisions pour lutter contre le changement climatique. Réduire les émissions de CO2, ce n'est pas dans quelques décennies qu'il faut le faire, mais aujourd'hui. D'autant que la fonte des glaces arctiques pose aussi la douloureuse question de la libération des gaz de méthane des pergélisols, qui à son tour, renforce les gaz à effet de serre... Il faut aussi "examiner d'autres façons de ralentir le réchauffement, en développant notamment diverses méthodes degéo-ingéniérie", a-t-il expliqué au Guardian.
Coriolis, la preuve par les faits
20 septembre 2012, Mourmansk. Vidéo postée par l'expédition Coriolis 14
"Bon, et alors ? Tout ça, c'est encore le fait de scientifiques alarmistes et catastrophistes, tapis bien au chaud derriere leurs ordis... ". Et bien non. L'équipage bordelais de Coriolis 14 vient de le vérifier pour nous : en 2012, entre le solstice d'été et l'équinoxe d'automne, au pole Nord, il est bien désormais possible de suivre le passage du Nord-Ouest en passant un détroit de Béring libre de glaces, sur une simple coque en plastique, non équipée pour les mers polaires. Coriolis vient-il ou non d'accomplir une première mondiale, comme le revendique Daniel Boulogne ? En tout cas, son expédition à la voile est sûrement une des premières du genre à montrer définitivement que le réchauffement climatique est une réalité. Tout au nord, pour la banquise, c'est la débâcle. Dommage pour nos amis les ours, certes, mais pour l'espèce humaine ?
Des cèpes à Noël ?
Et chez nous, dans la région ? 34° à Bordeaux un 23 septembre ! Après un mois de juillet pluvieux et frais, un mois d'août aux pointes ultra-caniculaires se poursuite par une période de sécheresse automnale particulièremement sévère, tout juste interrompue ces jours-ci par des pluies quasi tropicales amenées par des vents violents venus du Sud... Et les traditionnels cèpes de septembre, ils sont où ? Bonne question. Les agriculteurs et les éleveurs le vivent, les viticulteurs le vivent, nous le vivons tous : notre climat change. Il va falloir s'adapter : l'élévation moyenne des températures que pourrait connaître la France d'ici à la fin du siècle pourrait être de 3,5°C. Et aussi, essayer de limiter les dégâts, en écoutant les alertes pressantes lancées par la communauté scientifique.
Quant à Coriolis 14, après une courte escale de deux jours à Nome en Alaska, pour un repos bien mérité, le bateau repart, toutes voiles dehors, vers l'océan Pacifique, afin de rejoindre Bordeaux dans quelques mois... par le pole Sud. Bon vent !
La banquise arctique est née il y a environ 40 millions d'années. Selon les plus récentes recherches, basées sur l'analyse de sédiments et d'autres témoins géologique, elle n'a jamais été aussi réduite depuis au moins 1.450 ans et probablement même depuis environ 6.000 ans.
►LIRE AUSSI
Arctic expert predicts final collapse of sea ice within four years, Le Guardian : cliquer ICI
La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans, Le Monde.fr : cliquer ICI
C'est une quadruple bombe : scientifique, sanitaire, politique et industrielle, qui pourrait mettre à bas la thèse officielle de l’innocuité du maïs génétiquement modifié. La question majeure étant que la toxicité démontrée pour les rats serait possible sur l'homme.
L'OGM NK603
Selon l'étude, même à faible dose, la semence de maïs OGM étudiée, l'OGM NK603 de Monsanto, se révèlerait lourdement toxique et souvent mortelle pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Or, des traces de ce même OGM peuvent se retrouver dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait... Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions de cette recherche, commencée en 2006, dans un ouvrage à paraître le 26 septembre prochain :"Tous cobayes !" (Flammarion).
Selon l'étude, tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM, traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, seraient frappés par une multitude de pathologies lourdes dès le treizième mois de l’expérience. OGM au petit-déj', OGM au déjeuner et au dîner, le tout arrosé d'une eau avec un zeste de Round-Up : le menu biotechnologique n'a pas fait rêver les rats très longtemps.
Les rats OGM déclencheraient de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM
Les femelles ont été victimes d'explosions en chaine de tumeurs mammaires, grosses comme des balles de ping-pong, qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui ont été atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. Au début du vingt-quatrième mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées, contre seulement 30% chez les non-OGM. Et surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
"On ne condamne pas une technologie"
La communication de l'étude "In Vivo" est savamment orchestrée. Dans un livre à paraître vendredi 21 septembre, "La vérité sur les OGM, c'est notre affaire", Corinne Lepage, la médiatique avocate écologiste, s'appuie sur ses conclusions pour exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés, selon elle, au principe d’une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM. «Je ne suis pas contreles OGM, car on ne condamne pas une technologie. Je suis contre les OGM tels qu’ils existent dans le domaine alimentaire, tout simplement parce que je ne vois pas les avantages qu’ils apportent, et parce que je crains les risques qu’ils comportent», a-t-elle déclaré le 20 septembre àNewsring.
Une étude financée par... Auchan et Carrefour
Conduite par un organisme que la même Corinne Lepage a créé et que préside Gilles-Eric Séralini,le Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique), une simple association 1901, l'étude a coûté 3,2 millions d'euros. Co-financés par la Fondation suisse Charles Léopold Mayer et aussi, c'est plus surprenant, par l'association CERES qui rassemble des patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..). Au total, une cinquantaine d'entreprises de l'alimentaire "non OGM". Depuis la vache folle, ces dernières sembleraient désireuses de se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que, toujours selon le "Nouvel Observateur", c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui aurait débloqué les premiers financements...
Une étude indépendante, menée sur des durées plus longues, avec un plus grand nombre de paramètres biologiques
Les scientifiques français qui ont conduit l'étude seraient les premiers ravis que les agences sanitaires s'en emparent pour exiger, de toute urgence, des études analogues afin vérifier leurs conclusions.Interrogé par "Le Monde", le professeur Séralini (photo AFP, ci-contre), s'est ainsi engagé à fournir à la communauté scientifique l'ensemble des données brutes de son expérience – ce que ne font pas les agrochimistes qui mènent ce type d'études –, afin qu'elles puissent être réanalysées par ses contradicteurs. C'est un point à porter au crédit des initiateurs d'"In Vivo," dont les résultats vont totalement à l'encontre des nombreuses études de toxicologie menées jusqu'à présent sur différents OGM et sur différentes espèces animales, sans montrer de différences biologiquement significatives entre les animaux témoins et ceux nourris avec les végétaux modifiés. Mais la plupart de ces travaux, rassemblés dans une récente revue de littérature scientifique publiée en janvier dans "Food and Chemical Toxicology", qui publie également l'étude du professeur Séralini, ont été menés sur des durées très inférieures à deux ans, et avec un plus faible nombre de paramètres biologiques contrôlés chez les animaux que ne l'a fait "In Vivo". De plus, tous ou presque ont été financés ou directement menés par les firmes agrochimiques elles-mêmes, comme le Monde le relève.
En France, les OGM sont déjà dans nos assiettes
Bien sûr, les écolos, amis des bêtes, s'inquiètent du sort des rats. Mais au-delà de leur triste destin, c'est bien notre santé à nous, les êtres humains, qui nous préoccupe au plus haut point. Est-ce qu'on peut être victimes, nous aussi, des OGM ? Aujourd'hui, seules deux cultures d'OGM sont autorisées par l'Europe, le maïs MON810 et la pomme de terre Amflora. En vertu d'une clause de sauvegarde, la France n'en autorise aucune, sauf à titre expérimental et de manière très encadrée. L'étude du professeur Séralini donne de nouveaux arguments à cette position de précaution. Toutefois, les consommateurs français restent susceptibles d'ingérer des OGM, dans des aliments à base de maïs (ou amidon de maïs, très fréquent), soja ou colza. L'étiquetage n'est obligatoire que lorsque le taux d'OGM dépasse 0,9%. L'importation de 35 espèces d'OGM est également autorisée pour l'alimentation animale. Le consommateur français peut trouver des OGM parmi les boites de maïs doux mais aussi dans de nombreux produits quotidiens, dont les chips de maïs salées, les céréales à base de maïs, l’huile de colza ou encore la sauce de soja. Si l'OGM ne pousse (presque) pas dans l'Hexagone, il y est donc consommé.
Les agences de la santé "saisies" par le gouvernement et l'Europe
Dès mercredi 19 septembre, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a appelé à une "réforme profonde" des procédures d'homologation des cultures génétiquement modifiées dans l'UE afin de les rendre "beaucoup plus strictes". Avec ses homologues de l'Environnement Delphine Batho, et de la Santé, Marie-Sol Tournaine, le ministre a également précisé avoir "immédiatement saisi" l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, pour réclamer une "vérification" de l'étude du Pr Gilles-Eric Séralini. Ils envisagent, selon l'avis de l'Anses, de "suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du maïs NK603". L'Anses a indiqué qu'elle allait "engager immédiatement l'analyse de cette nouvelle étude et en auditionnera, si besoin, les auteurs". Au niveau européen, l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) sera également saisie. Le commissaire européen à la Santé a déjà fait savoir que le renouvellement du MON810 sera suspendu. Quant à l'euro-député écologiste José Bové, il demande au commissaire européen à la Santé et à la Consommation, John Dalli, de «suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture du maïs MON810 et de la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que l'autorisation d'importer du maïs et du soja transgéniques».
Les "pro-OGM" réagissent
Selon l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), l'étude de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, ne serait pas la première à avoir évalué l'effet à long-terme des OGM. "Il existe de nombreuses études toxicologiques qui ont évalué les effets à long terme des OGM sur la santé des animaux. Ces études réalisées sur des rats, mais aussi sur d'autres animaux par des chercheurs d'horizons différents n'ont jamais révélé d'effets toxiques des OGM", a déclaré l'association dans un communiqué du 19 septembre 2012.
"Tous Cobayes ?", le film choc
Décidément, depuis la Conférence de l'environnement, on ne s'ennuie pas... Pour l'écologie, il y a comme un accélération du temps. Le débat entre pro et anti-OGM vient d'être violemment réactivé et il pourrait bien changer de nature. Après la publication de l'étude, le livre de Corinne Lepage et celui de Gilles-Eric Séralini, le documentaire choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de ce dernier, en salle dès le 26 septembre, reviendra pour enfoncer définitivement le clou. Les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeur vont faire le tour de la planète et le buzz sur internet. D'autant plus qu'elles seront diffusées aussi sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire).
Voilà qui donne du grain (non-OGM) à moudre aux écologistes qui alertent depuis plusieurs années sur les risques que font peser les biotechnologies sur le vivant et notamment les OGM et les pesticides. Ainsi, l'association environnementale les Amis de la Terre, rappelle qu'elle organisait en 1987, à Paris, la première conférence d'information grand public sur ce thème...