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Santé - Page 98

  • Vin : il y a des pesticides dans toutes vos bouteilles

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    Parvenir à déguster des vins qui ne contiennent aucun pesticide semble être une gageure... Photo archives Sud Ouest/ Fabien Cottereau

    Aucun vin, même bio, n'échappe aujourd'hui aux pesticides utilisés dans les vignes. C'est la conclusion d'une étude de l'UFC-Que Choisir publiée le 24 septembre.

    "La peste soit des pesticides" : le magazine Que Choisir a choisi la période des foires aux vin et des vendanges pour analyser 92 crus sélectionnés dans les grandes régions viticoles de France : Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Côte-du-Rhône, Languedoc-Roussillon, Loire, Provence, Madiran et Bergerac.

    Blancs, rouges, rosés : pratiquement toutes les bouteilles testées par le mensuel contiennent des pesticides.

    • Pas de réglementation pour les résidus dans le vin en Europe

    La présence des résidus de phytosanitaires dans ces vins se compte en microgrammes. Les quantités relevées, infinitésimales, sont largement inférieures aux seuils de toxicité appelés LMR (limite maximale de résidus) établis par l'Agence européenne des aliments (ASEA) applicable au raisin de de cuve, c'est dire avant fermentation alcoolique. En effet, comme la revue le rappelle, il n'existe pas en Europe de LMR officielle pour le vin.

    • Les bordeaux en tête

    Peu ou prou, chers ou pas, 100 % des vins sont contaminés. Sur 165 molécules recherchées par le laboratoire de Que Choisir, 33 ont été détectées, dont deux molécules interdites en France et en Europe: le bromopropylate, un acaricide, et le carbendazyme. C'est un bordeaux prestigieux, le Mouton Cadet 2010 qui bat tous les records avec 14 pesticides relevés.  Cinq autres bordeaux remportent la palme avec des quantités totales de résidus allant de 441 microgrammes/kg pour le rosé Baron de Lestac 2012 à 1.692 microgrammes /kg pour le graves blanc château Roquetaillade-le-Bernet 2011. En moyenne, les vins blancs sont les plus chargés (242 microgrammes/kg). Viennent ensuite les rouges (114 microgrammes/kg) , puis les rosés (95 microgrammes/kg).

    • Les vins bio aussi touchés, mais beaucoup moins...

    Pas plus les vins bio que ceux issus de l'agriculture raisonnée n'échappent à la contamination par les pesticides. Ce n'est pas surprenant : les vignes cultivées sans produits phytosanitaires sont souvent voisines de parcelles cultivées en agriculture traditionnelle, ce qui peut expliquer que l'on retrouve des traces de pesticides dans leurs produits. Selon Que Choisir, la plupart des vins bio ne contiennent cependant qu'"un ou deux résidus à l'état de traces". Toutefois, l'étude souligne aussi que quatre bouteilles sur dix contiennent des teneurs non négligeables de phtalimide, un fongicide anti-mildiou.

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    Cathy Lafon

    • Pour lire les articles de Planète sur les pesticides : cliquer ICI
  • Quels sont les enjeux de la 2ème Conférence environnementale ? Décryptage

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    La deuxième Conférence de l'environnement s'ouvre aujourd'hui le 20 septembre 2013, pour préparer la France à un avenir durable. Ou pas. Photo DR

    La deuxième Conférence environnementale du mandat de François Hollande s'ouvre aujourd'hui à Paris. Au menu : cinq thématiques. En scène : 14 ministres, des centaines de représentants des ONG, des syndicats, des industriels, du monde agricole et des collectivités locale, réunis pour deux jours. Dans quel contexte et avec quels enjeux ? Décryptage.

    1.Confusion

    A l'heure de l'ouverture des débats, la situation est plutôt confuse. L'ambiance chez les écolos est loin d'être au beau fixe : les reculades successives du gouvernement sur la fiscalité verte et le récent cafouillage sur la taxe diesel inquiètent et font douter. Quant au patronat, il est partagé entre les industriels qui dénoncent les risques de la décroissance et ceux qui voient l'opportunité de développer une économie verte.

    2.Cinq thématiques et une taxe carbone

    La Conférence environnementale, ce sont cinq tables rondes, qui vont plancher sur l'économie circulaire, les  emplois de la transition écologique, la politique de l'eau, la biodiversité marine, mer et océans, et enfin l'éducation à l'environnement et au développement durable. Avec à la clé, de nombreuses questions structurantes pour l'avenir du pays à l'heure de la raréfaction des ressources naturelles et de la triple crise économique, sociale et écologique. Sur le papier, du lourd, du sérieux et du solide. Ce rendez-vous très attendu par les écologistes et les industriels, est aussi l'occasion pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault d'annoncer la création d'une  "contribution climat-énergie", destinée à taxer les énergies polluantes.

    3.Les raisons de l'inquiétude

    diesel prix à la pompe.jpgL'écologie en danger ?

    L'annonce, le 11 septembre dernier, de l'abandon de la taxation diesel a mis le feu aux poudres. La reculade a fait dire aux écolos, que, dès qu'il en arrive au stade des décisions importantes, le gouvernement cède au poids des lobbies. Car ce dernier renoncement s'ajoutait à d'autres, qui risquent au final de nous coûter cher : nouveau report de l'éco-taxe poids lourds au 1er janvier 2014, report de la loi sur la transition énergétique qui implique la diminution du nucléaire, recul sur la lutte contre les nitrates... 

    Un bilan de la Conférence environnementale 2012 très mitigé

    hulot envoyé spécial.jpg

    Pour l'heure, gavés de belles paroles, les écologistes ont surtout soif de décisions concrètes. Leur bilan de la première Conférence environnementale est plutôt mitigé: peu de satisfactions, beaucoup de regrets et toujours des attentes. Une situation bien résumée par Nicolas Hulot, le représentant de la Fondation éponyme. L'envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, attend du président qu’il « décrète une mobilisation générale » sur la transition écologique. France Nature Environnement (FNE) appelle de son côté le président à « du concret » avec « des signaux clairs et mesurables ».

    conférence de l'environnement« Ce qui manque le plus pour l’instant, c’est une vision »

    Il y a un an de cela, en septembre 2012, François Hollande avait promis de faire de la France la « nation de l’excellence environnementale ». On est loin du compte... « Ce qui manque le plus pour l’instant, c’est une vision » et « une cohérence entre les différents acteurs », ajoute Nicolas Hulot, qui estime que la 2e Conférence environnementale devrait être le lieu pour clarifier la fiscalité écologique et la transition énergétique. Selon lui, le gouvernement doit s’engager à revoir de fond en comble la fiscalité en France, et à « soulager la fiscalité qui pèse sur l’emploi pour la basculer progressivement sur la fiscalité écologique ».

    conférence de l'environnementPour Pacal Durand d'Europe Ecologie-les Verts, le compte n'y est pas non plus. Le secrétaire national du partenaire politique du gouvernement s'inquiète:  "Au delà des discours tenus par le Président de la République et le Premier ministre, quelles ambitions concrètes sont avancées pour lutter contre la crise écologique et sociale qui se fait chaque jour plus criante ?"

     Questions de santé et transition énergétique

    conférence de l'environnementParmi les chantiers délaissés ou non aboutis, les Verts pointent notamment les questions de santé en lien avec l’environnement (perturbateurs endocriniens notamment). Ils déplorent aussi le report de la loi sur la transition énergétique, votée au mieux fin 2014 et s'inquiètent du financement de la future agence nationale de la biodiversité, qui devrait voir le jour le 1er janvier 2015. On retrouve aussi dans les points noirs, le débat national sur la transition énergétique, qui ne figure pas au menu de la Conférence environnementale. Si la quinzaine de recommandations qui en sont issues doivent être remises, elles ne serviront de base à une loi votée, au mieux, que fin 2014...

    4.Satisfactions et attentes

    bisphenol.jpgDes satisfactions...

    Tout n'est pas si noir au pays du vert. Il y a des satisfactions, au rayon desquelles les ONG citent le débat sur la transition énergétique achevé en juillet, le maintien de lopposition aux gaz de schiste et à la culture d’OGM, ainsi que les travaux préparatoires à la loi sur la biodiversité et l’interdiction du bisphénol A dans les biberons.

    conférence de l'environnementUn plan de rénovation énergétique

    Fort opportunément, le gouvernement a allumé un contrefeu à la grogne écolo, hier, en lançant un vaste plan de rénovation thermique destiné à relancer les économies d'énergie dans l'habitat. Et en dévoilant de nouvelles aides et un objectif très ambitieux : 500.000 rénovations écologiques de logements par an d'ici 2017 (contre 150.000 en 2012). La principale mesure annoncée par Jean-Marc Ayrault, concerne une prime accordée aux ménages, pour laquelle "les deux tiers" des Français sont éligibles, selon le gouvernement. Une subvention de 1.350 euros à 3.000 euros sera proposée aux ménages, conditionnée aux ressources. Un bon plan pour la planète et pour le pouvoir d'achat, et un premier pas vers la fameuse transition énergétique, qui repose aussi sur des économies d'électricité et de chauffage...

    Et des attentes...

    Parmi les cinq thèmes principaux retenus pour la Conférence environnementale, les ONG attendent notamment des annonces de mesures précises sur l’économie circulaire ou la politique de l’eau (protection des captages, lutte contre les pesticides). Les écologistes attendent aussi des précisions sur la taxe carbone version 2013, dont l'annonce a filtré aujourd'hui dans le journal "Le Monde", mais dont les mesures de compensation restent à préciser.

    Le véritable enjeu

    Que ressortira-t-il de ce grnd brainstorming vert national voulu par François Hollande ? Au moins une chose, espérons le : que le gouvernement et ses partenaires sociaux réalisent enfin que les enjeux de l'écologie sont d'un autre niveau qu'un simple marchandage politique. Les mesures à prendre sont urgentes, pas pour faire plaisir à un partenaire politique, quel qu'il soit, mais parce qu'elles sont nécessaires. Pour notre avenir, celui de nos enfants et celui de la planète. C'est peut-être là que réside le véritable enjeu de ces deux jours de débat.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Les aides prévues par le  plan de rénovation de l'habitat. Une subvention de 1.350 euros pour les ménages  dont les revenus ne dépassent pas 25.000 euros pour une personne seule, 35.000 euros pour un couple et 50.000 euros pour une famille avec deux enfants. Cette prime est portée à 3.000 euros pour les ménages plus modestes (moins de 26.000 euros pour un couple, 35.000 euros s'il réside en Ile-de-France). Ces derniers sont aussi éligibles aux subventions de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), qui peuvent couvrir jusqu'à 50% des travaux.
    • Les questions abordées à la Conférence de l'environnement. Comment orienter la consommation et la production vers une économie plus économe et efficace dans l'utilisation des ressources ? Comment anticiper les besoins de formations, accompagner les reconversions de bassins d'emploi et de salariés, améliorer la qualité de l'eau, définir les responsabilités dans la gestion de l'eau, préserver les écosystèmes marins et littoraux et créer les conditions d'une exploitation durable des fonds marins ? Enfin, comment développer, de l'école à l'enseignement supérieur, l'éducation à l'environnement ?
    • La taxe diesel. Elle était préconisée par Le Comité pour la fiscalité écologique (CFE), présidé par l'économiste Christian de Perthuis, dans le cadre de la taxe carbone. Classé cancérigène par l'OMS depuis 2012, le diesel est responsable de la mort de 15.000 personnes par an en France. L'évolution de la fiscalité sur ce carburant, avec symétriquement, la baisse des taxes sur l'essence et une réduction de l'écart fiscal entre le diesel et l'essence de 1 centime par an, devait permettre le renouvellement du parc automobile avec des véhicules propre, pour améliorer la qualité de l'air et répondre aux exigences des normes européennes, en échappant aux lourdes amendes qui nous menacent.
    • La taxe carbone 2013. Selon "Le Monde", cette taxe serait de 7 euros la tonne de CO2 émise en 2014 (environ 400 millions d'euros), puis passerait à 14,5 euros en 2015 (2,5 milliards) et à 22 euros en 2016 (4 milliards). Elle s'intégrerait aux taxes déjà existantes sur l'énergie (carburants, fioul, gaz, charbon), ainsi qu'à la TGAP payée par les entreprises sur les activités polluantes et à la taxe sur les véhicules de société.
  • Santé : 40% des produits de beauté contiennent des perturbateurs endocriniens

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    Certains vernis à ongle cancérigènes ? Selon une étude de Noteo rendue publique le 13 septembre 2013, 74% d’entre eux contiennent au moins un perturbateur endocrinien. Photo DR

    Noteo, un institut indépendant français, révèle que 40% des produits d'hygiène et de beauté que nous consommons, contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE). En tête du palmarès figurent les vernis à ongles.

    BAPTISTE MARTY.jpgNoteo, une agence de notation créée par un Rochelais

    Noteo est une agence de notation des produits de consommation, conçue pour "éclairer" nos choix de consommateur. Créé par Baptiste Marty, 31 ans, un Rochelais installé à Nantes depuis quelques années ce service accessible sur internet ou par application Smartphone, est entièrement gratuit pour l'internaute consommateur.  Le site www.noteo.info  permet de mesurer l'impact d'un produit sur la santé, l'environnement, le budget ou les conditions sociales de la fabrication. Il évalue des dizaines de milliers de produits du quotidien selon quatre critères : santé, environnement, social et budget.


    Présentation Noteo par noteoinfo

    Des notes attribuées par 20 spécialistes indépendants

    cicolella.jpgSur Noteo, une note sur 10 est attribuée au produit ciblé, sur la base de ces quatre critères. Officiellement lancé le 29 novembre dernier, le site a démarré avec un catalogue de 45.000 produits alimentaires, d'hygiène ou d'entretien. Mais Baptiste Marty espère vite atteindre 90.000 références produits. Vingt spécialistes totalement indépendants travaillent pour l'Institut Noteo. Parmi eux  André Cicolella, chercheur depuis 1971 en santé environnementale, toxicologie, évaluation des risques sanitaires, et le premier « lanceur d’alerte », à l’origine du scandale sur les éthers de glycol au sein de l’INRS. Aujourd'hui chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS et Président du Réseau Environnement Santé (RES) qu’il a co-fondé, les autorités publiques le consultent régulièrement sur la règlementation, par exemple sur le Bisphenol A et les perturbateurs endocriniens. L'"Expert" des experts, donc.

    Au premier rang des accusés :  les vernis à ongles

    Mesdemoiselles, Mesdames, c'est vrai, c'est dur à avaler. Selon cette étude réalisée sur une base de 15.000 produits de beauté-hygiène par l’institut indépendant de notation Noteo, les vernis à ongles arrivent en tête. 74% d’entre eux contiennent au moins un PE  devant les fonds de teint (71%), les produits de maquillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%) les déodorants (36%), les dentifrices (30%) et les shampoings (24%). A la veille d'un week-end, où le shopping "beauté" est l'un des must des sorties féminines en ville, de tels chiffres sont à méditer... En juin 2012, un rapport de la Commission européenne révélait déjà que 10% des vernis commercialisés en France contenait des substances toxiques et cancérigènes. Les cosmétiques montrés du doigt proviennent le plus souvent des Etats-Unis, mais peuvent aussi être originaires de pays membres de l'Union européenne, comme le Royaume-Uni par exemple. Dans la majorité des cas, il s'agit de vernis à ongles vendus sur les marchés, les braderies ou encore les solderies.

    C'est grave ?

    En tout cas, c'est loin d'être anodin pour la santé. Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiques interférant avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d’effets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Ils sont notamment suspectés d’avoir un impact sur la fertilité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. On en trouve dans les produits d’hygiène mais également dans les contenants alimentaires.

    Le bio : c'est beau et c'est bon pour la santé

    Alors, se faire belle ou être en bonne santé, il faut vraiment choisir? Mais non, la solution, c'est le bio ! Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène selon l’étude de Noteo qui n’a retrouvé un PE que dans 1,3% d’entre eux, essentiellement le cinnamal, que l’on retrouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli). Pour être belle jusqu'au bout des ongles, il existe aussi une nouvelle génération de vernis écolo à l'eau, qui contiennent 85 % de substances naturelles et sans danger. Si ce sont de bonnes nouvelles, ce ne sont pas pour autant des scoop : ou sinon, pourquoi se décarcasser à acheter des produits bio et écolo ?

    Le bisphenol A est désormais interdit

    Selon André Cicolella, quelque 870 PE ont d’ores et déjà été identifiés parmi les 143.000 substances présentes sur le marché aujourd’hui, mais leur nombre réel pourrait être «beaucoup plus important». La mobilisation autour de l’un d’entre eux, le bisphenol A (PBA), une substance présente principalement dans les plastiques, a abouti à l’interdiction de ce perturbateur dans les biberons en Europe en 2011. Cette interdiction a été étendue par la France le 1er janvier dernier à tous les contenants alimentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans et s’appliquera à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015.

    Fatal cocktail

    Selon l'étude de Noteo, parmi les PE les plus fréquemment utilisés dans les produits d’hygiène-beauté, on trouve les parabènes (23%) et le cyclopentasiloxane (15%), le triclosan n’étant présent que dans 1,3% des produits. Circonstance aggravante, "On trouve souvent plusieurs de ces substances dans un même produit", souligne Baptiste Marty. C'est l'effet "cocktail".

    Le président de Noteo s'appuie sur les résultats de cette étude, pour appeler le gouvernement à suivre l'exemple du bisphenol A et à interdire l'usage des perturbateurs endocriniens dans les produits du quotidien.

     Cathy Lafon

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    • L'appli mobile de Noteo est téléchargeable sur Google Play et l'Applestore. Avec l'appli de Noteo, on part faire ses courses après les avoir préparées sur le site noteo.info en consultant les listes de produits. On peut ensuite à tout moment scanner le code barres d’un produit et découvrir ses notes où qu'on soit et ajouter en temps réel des produits et ses alternatives à la liste des courses. Et bien sûr, partager ses impressions avec ses amis en les relayant sur sur Facebook et Twitter.... 

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