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Initiative - Page 244

  • Consommation. 7 fermiers entrent en campagne à Gradignan (Gironde)

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    Les agriculteurs-éleveurs-producteurs associés de La Compgagnie Fermière débarquent à Gradignan (33).  Photo deepix.com

    Aujourd'hui, La Compagnie fermière, un magasin de vente directe du producteur au consommateur dédié aux produits fermiers, ouvre ses portes à Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol. C'est la toute première expérience de magasin de vente "100% producteurs" sur l'agglomération bordelaise.

    Les "sept samouraïs" de l'agriculture locale

    La Compagnie fermière est née du rêve commun de sept producteurs régionaux, ou plutôt de sept familles d'agriculteurs installés dans le Lot-et-Garonne et non loin de Bordeaux, pour six d'entre eux, et dans les Landes pour le septième. Tous sont exploitants agricoles, voisins et complémentaires dans leur production. Et fiers de leur métier nourricier d'agriculteurs.

    COMPAGNIE FERMIERE 2.JPGA La Compagnie fermière, qu'est-ce qu'on y trouve ?

    On y trouve : une charcutière, installée en famille au sud-est de Bordeaux, à Gontaud de Nogaret ((47), deux éleveurs et gaveurs de canards de Cauna (40), une famille d'éleveurs de bovins, implantés à Marcellus, près de Marmande (47), un maraîcher, qui cultive ses légumes à Gontaud de Nogaret, des arboriculteurs (pommes et kiwis), dont l'exploitation familiale se trouve à  Gaujac, près de Marmande, une famille de producteurs de fruits et légumes installée à La Bergerie, entre Marmande et Sainte-Bazeille (47) et enfin le représentant de la cinquième génération d'une exploitation famililale de Gontaud de Nogaret, producteur également de fruits et légumes. 

    "Elles sont pas belles mes carottes ? "

    CGIE FERMIERE CAROTTES.JPGOh que si ! Rien que de les voir en photo, les belles carottes de nos sept fermiers, on en a l'eau à la bouche... C'est qu'elles sortent juste de la terre et sont prêtes à sauter, toutes fraîches, directement dans notre panier de consommateur. La Compagnie fermière s'inscrit en effet dans la logique, en plein développement, de la vente directe du producteur au consommateur, qui regroupe AMAP, vente directe en ligne et magasins collectifs. Si les AMAP se multiplient partout en France et dans la région à vitesse grand V, la création d'un point de vente collective est une première du genre dans l'agglomération bordelaise. En cela, le projet de nos septs producteurs indépendants est novateur.  Et il doit leur permettre de proposer à leurs futurs clients, soucieux de qualité, de prix justes et de traçabilité, tous les produits frais nécessaires pour composer chaque jour des menus équilibrés et complets. De quoi atteindre dans l'allégresse et avec  gourmandise l'objectif des "5 fruits et légumes par jour"...

    Un magasin "différent"

    Pour les associés de la Compagnie, il ne s'agit pas seulement d'investir un espace commercial pour y vendre des produits. Leur désir est aussi de créer dans l'agglomération bordelaise un lieu convivial, construit autour du terroir, des saveurs, des goûts et de la qualité. Il s'agit d'y organiser la rencontre, plutôt rare de nos jours, entre le consommateur urbain et l'agriculteur, afin de faire découvrir à l'un le dur mais passionnant métier de la terre de l'autre. Et aussi d'y faire la pédagogie du "consommer et manger local", en proposant à la vente des produits de saison, qui n'auront pas fait le tour de la Terre en alourdissant la facture "carbone" collective, avant d'atterrir dans les assiettes, dépourvus de goût, de couleur et de vitamines... Les sept fermiers s'engagent ainsi à animer le lieu de vente une fois par semaine, chacun à tour de rôle.

    A la Compagnie, on a les légumes, les fruits, la viande... et on a aussi les idées !

    Les idées de développement pour le magasin collectif à peine ouvert ne manquent pas : les sept agriculteurs prévoient déjà d'inviter des cuisiniers pour promouvoir les saveurs de leurs terroirs autour de recettes et d'organiser des dégustations... Ils ont aussi signé des contrats-qualité avec d'autres producteurs pour élargir la palette des produits proposés (volaille, agneau, fromages, vins, pains....).  Tous de la région et toujours en fonction des saisons. Enfin, la vente en ligne sur internet sera bientôt au menu : le site de la Compagnie fermière présentera très rapidement la gamme et l'actualité en temps réel des produits en vente et permettra de commander en ligne.

    Un regret : si les produits sont locaux et de saison, il n'y a pas d'engagement sur des produits bio. Même si on se doute qu'ils sont issus d'une agriculture "propre"...

    Une requête : pourra-t-on apprendre à y faire des conserves, les confitures, ses propres confits et ses foies gras ? Histoire de renouer, pour certains urbains, les fils parfois coupés d'héritages et de traditions culinaires familiale.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFOS

    magasin_signaletiquegk-is-93.jpgLe site internet de la Compagnie Fermière : cliquer ICI

    Contact : Jean-Pierre Gailhard - 06 11 86 44 76 -  jpgailhard@free.fr

    C'est où ? A Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol (Agglomération bordelaise). 800 m2 de bâtiment, dont 400 m2 en espace de vente aménagé. Equipé d'un parking, le magasin collectif de la Compagnie fermière est situé au Carrefour du Stade d'Ornon, 6 allée Mégevie à Gradignan (33170).

    C'est ouvert quand ? A partir du 1er août, les mardi, mercredi et jeudi de I9 h 00 à 13 h 30 et de 16 h à 19 h 30, les vendredi et samedi toute la journée, de 9 h 00 à 19 h 30.

    Comment y aller ? En transport en commun (bus) : ligne 36 (Pessac Gare-Bègles Terres neuve), arrêts Stade Ornon et Bersol - ligne 86 (Gradigan), arrêt Stade Ornon (sauf vacances scolaires) - ligne 21 (Talence Peixotto, station de tram - Gradignan stade Ornon), arrêt Stade Ornon.

    Par la rocade (nettement moins écolo) : sortie  15 (échangeur A 63/A630), direction Arcachon-Bayonne),  puis sortie 26 a.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Photovoltaïque. Le soleil de Solarezo éclaire la Bulgarie

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    Le parc solaire de Rudnik, en Bulgarie, raccordé par Solarezo. Photo DR

    Par les temps qui courent, les bonnes nouvelles économiques et écologiques sont plutôt rares. Une récente réussite industrielle française dans le secteur des énergies renouvelables mérite d'autant plus d'être saluée : le premier projet photovoltaïque d'envergure en Bulgarie (Europe de l'Est) vient d'être réalisé par une société française, Solarezo.

    solarezo ponton.jpgUne fierté toute locale se rajoute pour Ma Planète : Solarezo est installée depuis 2009 dans le Sud-Ouest, à Pontonx-sur l'Adour (Landes), sur le site de Sony qu'elle a racheté.

    Première PMI française à réaliser un projet d'envergure en Bulgarie, Solarezo vient de raccorder le parc solaire de Rudnik (province de Burgas) en Bulgarie. Très en pointe en France et à l'international, la société est intervenue en coordinateur du projet et a fourni les 14.000 modules photovoltaïques du parc, qui délivreront une production annuelle de 4.056 MWh par an. Pour un coût d'investissement total de 6,3 millions d'euros. Des études d'impact environnemental ont été effectuées au préalable, avant la réalisation de la centrale : sans être défriché, le terrain a été préservé et nettoyé.

    La Bulgarie, et après ?

    Forte de ses implantations au Maroc depuis 2010 ("Maroc Energies Renouvelables"), Solarezo mise sur un développement en Europe de l'Est et à l'international. Dans le cadre d'un appel à projet solaire lancé par le Ministère de l'Economie, des Financs et de l'Emploi, Solarezo a été retenue pour réaliser des parcs solaires au sol en Tunisie, plus spécifiquement connectés aux stations d'épuration de l'Office National d'Assainissement (ONAS). Les stations d'épuration de eaux usées sont très gourmandes en électricité : le projet doit permettre de réduire la production d'électricité thermique en proposant une solution photovoltaique d'autoconsommation.

    Enfin, en France, Solarezo vient de décrocher un important contrat  afin de réaliser 26 toitures photovoltaïques agricoles d'ici le printemps 2013, d'une puissance totale de 2MW. A suivre...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS sur le projet Solarezo en Bulgarie

    En chiffres : 

    • 4,50 hectares de surface
    • 3 Mégawatt crête (puissance) (Unité de mesure représentant la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des conditions standard).
    • 14.000 modules photovoltaïques Solarez
    • 4.056 MWh : production annuelle par an.

    C'est un projet collaboratif :il s'agit d'un co-investissement entre Solarezo, son actionnaire principal DRT et un partenaire développeur.

    PLUS D'INFO sur l'entreprise Solarezo

    Solarezo est l’une des sociétés les plus dynamiques dans le domaine des énergiesrenouvelables en Aquitaine : solaire photovoltaïque et biomasse (bois-énergie). C’est une société indépendante (capitaux familiaux et partenariat avec la société landaise DRT, Dérivés Résiniques et Terpéniques, actionnaire de référence de Solarezo).
    Elle a repris en 2009 l’usine de Sony à Pontonx-sur-l’Adour (Landes) avec l’aide notamment des Services de l’Etat. Ce site industriel et administratif accueille 90% des effectifs Solarezo, avec deux chaînes de production de modules photovoltaïques d’une capacité totale de production de 75 MWc.

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  • Bio-pipole."Queen Viv" au secours de la planète

    viv.jpgRebelle un jour, rebelle toujours

    Quand on y réfléchit deux secondes, il n'y a finalement rien d'extraordinaire à cela, c'est le cours naturel de l'Histoire : Vivienne Westwood, la reine anglaise de la mode punk au siècle dernier, a embrassé au XXIème siècle la cause de l'écologie. Et comme la rebelle de 71 ans ne fait jamais rien à moitié, elle est devenue l'une des pasionaria pipole de l'environnement les plus en vue de la planète verte VIP, aux côtés de Marion Cotillard, Pamela Anderson, Sylvie Guilhem... Que de très belles personnes.

    Après avoir passé la plus grande partie de sa vie à servir la cause de la beauté des femmes, au travers de la mode, "Queen Viv, comme on la surnomme outre-Manche se préoccupe dorénavant de la beauté de la nature, de la planète et du bien-être de l'humanité. Et y a du boulot !

    La plus punk des couturières, annoblie par la reine, a les pieds sur terre et elle sait fort bien que la réussite passe aussi par l'argent et la médiatisation. En janvier 2012, elle a versé 1 million de livres sterling (1,26 million d'euros) à l'association Cool Earth pour la sauvegarde de la forêt amazonienne. Fin mai, quelques jours avant le jubilé de diamant de la reine, à Londres, elle montait à l'assaut des Chambres du Parlement, accompagnée de l'actrice américaine Pamela Anderson et de quelques mannequins pour faire entendre sa voix. Et en ce début juillet, à la veille de l'ouverture des Jeux olympiques de Londres, elle a dessiné des T-shirts dont la vente doit venir en aide aux réfugiés climatiques, et à l'organisation Environmental Justice Foundation (EJF). Selon elle, quelque 38 millions de personnes seraient concernées.

    "Les mannequins en muses au service de la planète "

    Vivienne.jpg

     

    "La mode me sert de caisse de résonance : je mets des slogans sur mes vêtements, mais je rêve de transformer les mannequins en muses au service de la planète ", a-t-elle confié au Monde, le 17 juillet. Et la voilà qui fait le buzz sur le web fashion-addict, avec un blog dont le titre annonce d'emblée la couleur : "Get a life".

    Son aiguille et son dé magiques ne suffiront sûrement pas à eux seuls à réparer les outrages subis par Dame Planète, comme ils le savent si bien le faire pour les femmes coquettes qui en ont les moyens. Mais ses petits points géniaux vont contribuer utilement à réparer quelques accrocs... en mode ultra-couture. La grande classe.

    Cathy Lafon

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    "Queen Viv" veut sauver la planète, Le Monde 17 juillet 2012