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Environnement - Page 881

  • L'initiative

    A Capbreton, on surfe écolo, à la plage comme à la montagne

    surf.jpgEurosima Cluster, qui fédère plusieurs entreprises spécialisées dans la glisse, neige et océan (Cool Shoe, Omareef, Notox...) a créé en 2009 le label Ecoride, avec l'Ademe et le cabinet InovEco.

    Ecoride est avant tout un outil d'évaluation basé sur quinze critères écologiques liés au développement durable, concernant trois domaines : la gestion environnementale sur le site principal de l'entreprise, l'écoconception des produits et des services et l'engagement environnemental de la marque. Aujourd'hui, ce label regroupe 18 sociétés, volontaires pour être évaluées par un comité d'experts indépendants. Dont Rip Curl et Quicksilver, qui ont été parmi les premières à participer à l'aventure de cet engagement environnemental.


    Lire aussi : Un label pour l'environnement

    Contact Eurosima: info@eurosima.com

    Cathy Lafon

  • Grenelle de l'environnement : la Cour des comptes pointe l'échec de son volet fiscal

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    Didier Migaud. Photo SO Laurent Theillet

    Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a présenté le 19 janvier, à l'Assemblée nationale, un bilan de la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement pour la période 2009-2011. 

    La juridiction financière a ainsi rendu public un référé adressé le 3 novembre 2011 au Premier ministre, sur l’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement.

    Des dépenses très mesurées

    Le budget triennal de l’Etat pour la période 2009 – 2011 prévoyait de consacrer  au Grenelle 4,5 Md€. La dépense exécutée ne s’élève finalement qu’à 3,5 Md€.
    Selon la Cour des comptes, le gouvernement a su limiter son impact sur le budget de l’Etat en le finançant majoritairement par des redéploiements ou en exploitant les marges de manoeuvre offertes par la mise en oeuvre de la révision générale des politiques publiques en ce qui concerne les créations de postes.

    Carton rouge pour la fiscalité

    En revanche, le volet fiscal a été nettement moins maîtrisé : au total, il a représenté un coût de 2,5 Md€ pour l’Etat, alors qu’il devait initialement être équilibré. En effet, les dépenses fiscales, efficaces mais très coûteuses, ont toutes été mises en oeuvre, sans que le gouvernement estime pour autant opportun de diminuer, a fortiori de supprimer, celles dont l’impact environnemental apparaît négatif notamment par rapport aux objectifs définis par le Grenelle. Quant aux recettes prévues (contribution carbone et écotaxe poids-lourds), leur mise en oeuvre a été retardée. Ainsi, selon la Cour des comptes, les recettes des taxes issues du Grenelle n’ont atteint que 1,37 Md€, alors que les dépenses fiscales ont eu un coût de 1,9 Md€ et le bonus automobile de 1,95 Md€.

    Fin d'une histoire d'amour

    Didier Migaud vient d'apporter du vent aux éoliennes des écologistes, nombreux à estimer que leurs attentes en matière de politique environnementale ont finalement été largement déçues par le Grenelle de l'environnement, alors que son initiative avait suscité de grands espoirs en dépassant les clivages politiques traditionnels. Le 17 janvier dernier, en Ariège, l'instigateur du Grenelle taclait  une nouvelle fois les écologistes lors de ses voeux à la France rurale, et regrettait notamment "l"aspect tatillon" des règles environnementales, comme celles sur la protection de l'eau, tout en dressant une fois de plus chasseurs et agriculteurs contre les écologistes. La froideur objective du bilan budgétaire et fiscal du Grenelle de l'environnement en remet une couche : le désamour réel du président Sarkozy pour l'écologie n'est plus à démontrer. Et les histoires d'amour ne durent vraiment pas plus de trois ans.

     Pour en savoir plus

    Lire le rapport de la Cour des comptes sur l'impact financier et fiscal du Grenelle de l'Environnement : CLIQUER ICI.

  • News fil vert

    totall.jpgPollution de la Loire: Total condamné à 300.000 euros d'amende

    Après la fuite de fuel de la raffinerie Total de Donges en mars 2008, le groupe pétrolier a été condamné le 17 janvier 2012 par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire à 300.000 euros d'amende pour pollution de l'estuaire de la Loire. Si l'amende est conforme aux réquisitions du parquet, les réparations pour préjudice écologique, demandées par des associations qui se sont portées parties civiles, sont rejetées par le tribunal.

    En savoir plus avec le "Journal de l'Environnement" : cliquer ICI



    Total renvoyé devant la justice (Donges) par NANTES7