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Environnement - Page 646

  • Il fait beau.... Vite, au jardin ! Oui, mais comment jardiner écolo ?

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    Le soleil est enfin de retour, après deux mois de pluie et de tempêtes incessantes. Ca sent le printemps ! Les envies de grattouiller la terre vous démangent ? Oui, mais comment jardiner autrement et écolo ?

    Voici quelques conseils, avec une chouette vidéo, postée par la chaine jardin Truffaut.fr qui répond à toutes vos questions.

     

    coccinelle.jpgParticiper au concours "Jardinez autrement"

    Autant de bonnes pratiques pour jardiner écolo, sans pesticides, en respectant la nature et la biodiversité, en adoptant des gestes simples : le compostage, le paillage, le choix des plantes, faire appel aux prédateurs naturels comme le hérisson, la coccinelle ou le crapaud. Vous voilà fin prêts pour participer au quatrième concours "Jardiner autrement, réduisons l'usage des pesticides au jardin", qui aura lieu du 21 mars au 12 mai 2014 !  Ce concours récompense les pratiques de jardinage économes en pesticides et respectueuses de l'environnement.

    Des précautions à prendre avant de jardiner

    Mais attention, même s'il y a plein de choses à faire au jardin après les mois d'hiver, attendez encore un peu avant de refaire vos plates-bandes. Les jardins, à de rares exceptions près, regorgent encore d'eau. Piétiner la terre dans ces conditions risque de la durcir en surface lorsqu'elle séchera. Dès ce week-end, on peut tout de même tailler ces rosiers et faire un bon nettoyage, en enlevant les feuilles mortes. Patience aussi pour vos potées de géraniums : même si les températures continuent comme cet hiver d'être en dessus des normales saisonnière (+ 1,8° C), nous ne sommes pas encore à l'abri des gelées printanières... 

    Alors, un dernier conseil : même si vous êtes convaincus de la réalité du réchauffement climatique, un peu de patience. Avant de courir acheter vos plantes, attendez la fin des saints de glace, les 11, 12 et 13 mai. Selon la tradition populaire, ils marquent la "vraie" fin des gelées et des grands froids. 

    Bon jardinage et bonne chance pour le concours !

    Cathy Lafon

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    • Comment participer au concours "Jardinez autrement" ? Le dossier de candidature sera en ligne et téléchargeable sur le site Jardiner autrement à partir du 21 mars 2014 jusqu'au 12 mai. Il peut aussi être envoyé par voie postale. Pour plus d'informations, contactez-nous au 01 44 39 78 88 ou par mail : concours@jardiner-autrement.fr. Un jury, composé de personnalités du monde horticole et d'experts de la Société Nationale d'Horticulture de France (SNHF), étudiera tous les dossiers et sélectionnera les lauréats.
  • Le combat exemplaire de trois femmes de la région contre les pesticides

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    Caroline Chenet-Lis, dont le mari est décédé en 2011, était présente au Salon de l'agriculture de Paris en 2012, aux côtés de Paul François et de Jack Ferrand, pour dénoncer les dangers des phytosanitaires. Photo Isabelle Louvier / Sud Ouest

    Ce sont trois femmes. Femme de, soeur de et fille de... travailleurs de la terre, tous trois victimes des  pesticides. Elles s'appellent Caroline Chenet-Lis,  Marie-Lys Bibeyran, et Valérie Murat.

    A l'occasion de la Journée internationale de la femme, Ma Planète rend hommage à ces trois combattantes de l'écologie, qui défendent avec courage la santé et la vie des agriculteurs, céréaliers et viticulteurs, par leur combat juridique et leur militantisme.

    "La vérité, c'est que les agriculteurs sont en train de mourir"

    Caroline Chenet-Lis, agricultrice à Saujon, Charente Maritime a perdu son mari Yannick, décédé le 5 janvier 2011 d'une leucémie causée par les pesticides qu'il a manipulés tout au long de sa vie d'exploitant.  Depuis, élue à la chambre d'agriculture et vice-présidente de l’Association Phyto-victimes, elle se convertit à l'agriculture biologique.  Apparue dans le film de Marie-Monique Robin sur les phytosanitaires, "Notre poison quotidien", aux côtés de son mari, malade, elle est devenue veuve, lorsqu'elle témoigne au début du documentaire de  Éric Guéret, "La mort est dans le pré":  "La vérité, c'est que les agriculteurs sont en train de mourir", dit-elle.

    pesticides,femme,victime,hommage,journée Le frère de Marie-Lys Bibeyran, Denis, employé dans une propriété de Listrac-Médoc en Gironde, est décédé à 47 ans, en 2009, d'un cancer des voies biliaires. Depuis 2011, sa soeur se bat pour sa mémoire. Salariée viticole elle-même, elle a entamé des démarches auprès de la MSA de Gironde pour obtenir la reconnaissance post-mortem du cancer de son frère comme maladie professionnelle due aux phytosanitaires qu'il utilisait en tant qu'ouvrier agricole. Au-delà de ce combat juridique, la trentenaire collabore avec l'ONG Générations futures, à l'origine d'une enquête réalisée dans le Médoc, mettant à jour la surexposition au cancer des salariés de la vigne. À Listrac, qui est entouré de vignes, elle travaille aujourd'hui à recenser les personnes atteintes de cancers ces dix dernières années pour prouver que l’effet des traitements utilisés dans le vignoble peut aussi avoir des effets sur  sa population. Militante anti-pesticides, Marie-Lys Bibeyran est membre de Générations Futures et de Phyto-Victimes.

    pesticides,femme,victime,hommage,journéeLa Bordelaise Valérie Murat, fille d'un viticulteur girondin mort d'un cancer incurable, mène un combat judiciaire pour que son père soit reconnu victime des pesticides. Viticulteur à Pujols (Gironde), James-Bernard Murat est mort en 2012, à 70 ans, d’un cancer bronchopulmonaire, une maladie incurable diagnostiquée en avril 2010, huit ans après son départ en retraite en 2002. Deux mois plus tard, le professeur Brochard, chef du service médecine du travail et pathologie professionnelle au CHU de Bordeaux, reconnaissait son cancer comme maladie professionnelle en établissant un lien entre la maladie et l'activité professionnelle du viticulteur, au cours de laquelle il a sulfaté ses vignes à l'arsénite de sodium, de 1958 à 2000. Valérie Murat a le soutien de l’association Phyto-Victimes, qui vient en "aide aux professionnels victimes de produits phytosanitaires et à leurs proches ". Agée de 41 ans, elle vit et travaille à Bordeaux.

    Briser l'omerta

    Le courage de ces trois femmes, c'est d'abord d'avoir osé briser l'omerta qui règne dans les campagnes sur les dangers des pesticides, en témoignant publiquement. Puis, de s'être engagées dans de longues procédures judiciaires et dans un militantisme de tous les instants. Pour l'amour de l'être cher qu'elles ont perdu. Mais aussi dans l'intérêt de tous les autres, agriculteurs et consommateurs, dont les phytosanitaires menacent la santé. Sans jouer les stars. Avec modestie, pugnacité et méthode.

    Elles sont l'une des innombrables raisons pour lesquelles on se sent très fière d'être une femme. Le 8 mars et tous les autres jours de l'année.

    Cathy Lafon

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    • Tous les articles de Ma Planète sur les pesticides : cliquer ICI

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  • Quel climat en 2300 ? Deux supercalculateurs de Météo-France aident à anticiper les évolutions climatiques

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    Toulouse, le 4 mars 2014.  Un supercalculateur va améliorer les prévisions à long terme de Météo-France. AFP

    Pour rendre ses prévisions plus fiables et participer efficacement à la recherche sur l'évolution climatique, Météo-France dispose depuis janvier 2014 de deux supercalculateurs installés à Toulouse,  l'un sur le site de l'établissement, l'autre dans la salle de calcul mutualisé de l'espace Clément Ader.

    "C'est quand le soleil ?"

    De la Bretagne au sud du Pays basque, une question hante tout le littoral atlantique qui n'en peut plus de deux mois et demi de houle géante, de pluie, de vent, d'inondations et de tempêtes à répétition : "C'est quand le soleil ?"  La réponse passe par Météo France. Chance, elle va redonner le sourire aux lèvres des habitants de la façade atlantique. Après les 28 tempêtes encaissées cet hiver, le printemps s'annonce beau. Avec le retour du soleil, l'anticyclone qui s'installe cette fin de semaine va nous offrir en prime des températures dignes d'un mois d'avril : hier après-midi, on relevait jusqu'à 16°C à Bordeaux, soit près de + 4°C par rapport aux normales saisonnières.

    Deux supercalculateurs

    Mais comment la météopole de Toulouse (Haute-Garonne), peut-elle désormais prévoir dix jours à l'avance le temps qu'il va faire ? Pas avec des boules de cristal, mais grâce au déploiement de deux supercalculateurs qui lui a permis de multiplier par douze la puissance réelle de son système de calcul.  Le deuxième, présenté ce mardi 4 mars lui permet d'effectuer un million de milliards d'opérations par seconde, avec une puissance crête totale de 1 Pétaflop.  Entre 1992, date d'acquisition du premier supercalculateur, et 2014, la puissance de calcul théorique de Météo-France a été multipliée par plus de 500 000. Grâce à ces outils, Météo-France a gagné un jour de prévision tous les dix ans et une plus grande précision en matière de prévision des températures. 

    tempete christine.jpgA quoi ça sert ? 

    Prévoir le temps qu'il va faire

    Ces supercalculateurs travaillent en temps réel pour les besoins de la prévision météorologique. Leur vocation n'est pas seulement de vous permettre de savoir s'il faudra penser à prendre un parapluie pour partir au boulot le lendemain matin. Ils améliorent la qualité et le détail des prévisions à neuf jours des fortes précipitations, des tempêtes, des températures au niveau du sol, ainsi que la quantification des risques associés pour les trois jours à venir. Le renforcement des moyens de calculs profite donc à tout le monde : grand public, chercheurs, professionnels du tourisme, du transport, de l'agriculture, du BTP, de l'énergie, mais aussi à la surveillance de la qualité de l'air et à la sécurité civile.  L'enjeu économique d'une météo de qualité est de taille : plus d'un quart du  produit national brut (PNB) (entre 15% et 35%)  est directement influencé par la météorologie, soit plus de 10 milliards d'euros.

    Evaluer le changement climatique

    Les outils de Météo France participent aussi  au travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), et lui permettent d'établir ses apports d'évaluation du changement climatique. Météo-France reconstitue les conditions climatiques passées à partir d'archives d'observations et en simule les évolutions futures en produisant des modèles de climat de plus en plus précis. Ces projections visent à déterminer l'impact du changement climatique à l'échelle du globe sur les températures et les précipitations, mais aussi sur des phénomènes comme la mousson, les cyclones tropicaux ou encore la fonte de la banquise. Aujourd'hui, le centre de recherche de Météo-France utilise 15% des ressources de calcul des supercalculateurs pour reconstituer le climat d'il y a 130.000 ans et se projeter jusqu'en 2300. Enfin, grâce à ALADIN-Climat, modèle à aire limitée, les chercheurs de Météo-France produisent également des simulations régionales d'évolution du climat, plus fines que les modèles globaux.

    Avec le réchauffement climatique, la recherche sur la climat a de beaux jours devant elle. A l'horizon 2016, la puissance des supercalculateurs de Météo-France sera de nouveau renforcée et multipliée par trois. Un nouvel outil, fourni par l'entreprise française Bull pour un montant de 30,5 millions d'euros, permettra de fournir au grand public et aux institutionnels une information toujours plus fiable. Mais aussi de continuer à améliorer l'étude des interactions entre le climat et la composition chimique de l'atmosphère, des calottes glacières et du cycle du carbone.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    supercalculateurs 2 meteofrance.jpgPour découvrir les supercalculateurs de Météo-France, cliquer ICI  

    Quelles sont les caractéristiques et les spécificités des supercalculateurs de Météo-France ? A quoi servent-ils ? Quels sont les bénéfices pour les utilisateurs d'une puissance de calcul accrue ?  En quelques clics, cette animation vous propose des éléments de réponse à ces questions.