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Association - Page 106

  • Bête de mode : la top Angela Lindvall s'engage pour la préservation des espèces menacées

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    Campagne "Wonder World Fourrures 2013" pour la WWWF France, photo DR

    Le couturier Jean-Paul Gaultier n'a pas marqué des points avec la pub de son nouveau parfum,  le "Beau Mâle", qui met en scène un beau gosse, arborant les muscles et tatouages qui vont bien, mais, et c'est là que ça coince,  assis sur une dépouille d'ours blanc polaire... Synthétique, certes, le nounours, mais l'image reste symboliquement dérangeante.

    Mais l'univers de la mode n'est pas si noir.... La top ultra green  Angela Lindvall, dont les éco-fashion addicts connaissent bien l'engagement écolo, a choisi elle, de clairement lutter contre l'usage de la vraie fourrure, afin de contribuer à la protection des espèces en voie de disparition.

    En février dernier, elle posait pour les 40 ans de WWWF France, afin de promouvoir une collection très particulière en fausse fourrure. Baptisée Wonder World  Fur, cette ligne de vêtements et d'accessoires, fabriquée en mohair sud-africain et en poil d'alpaga chilien, était officiellement présentée comme de la fourrure d'animaux 100% imaginaires (dolypanha, bufaloon, bamoseal...). Entièrement éco-responsables et fabriquées en Allemange, les pièces sont vendues pour financer la protection des espèces en voie de disparition.

     La collection est accessible sur le site Wonder World  Fur. On commande en ligne. De 62€ à 410€, les articles ne sont pas donnés. Pour la fête des mères, c'est raté. Mais vu le temps qu'il fait ce printemps, l'achat reste toujours de saison... et durera longtemps. Et puis, c'est autant pour aider la WWWF France à défendre la planète.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

  • Transition énergétique : pourquoi décentraliser la production d'énergie ?

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    On est d'accord  : le débat national sur la transition énergétique, ça ne fait pas vraiment le buzz. On peut le regretter, car, mine de rien, il se poursuit. Et pour notre avenir énergétique, il a son importance. A Bordeaux, la société productrice d'énergies vertes VALOREM et la Maison écocitoyenne proposent une nouvelle rencontre le mardi 11 juin.  Cette conférence aura pour thème la décentralisation de la production locale d'énergie.

    Batho-Delphine.jpgUne loi en 2014

    La loi programmatique sur la transition énergétique ne devrait pas être adoptée avant  l'an prochain. C'est ce que la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a confirmé le 5 juin.  Cette loi doit s'inspirer des recommandations issues du débat national sur la transition énergétique (c'est-à-dire le passage à une économie moins dépendante des énergies fossiles et du nucléaire), un exercice démarré fin 2012 et qui se rapproche de son terme.

    En attendant la loi, le débat national doit continuer !

    "Sur le calendrier du débat national, nous aurons début juillet la restitution des débats territoriaux (...), ensuite il y aura une conclusion des travaux vers le début de la deuxième quinzaine de juillet, et formellement les recommandations seront remises solennellement au Président de la République lors de la conférence environnementale qui aura lieu les 20 et 21 septembre 2013", a déclaré la ministre au cours d'une audition par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Delphine Batho rappelle ainsi que les débats dans les régions sur la transition énergétique ne sont pas encore clos. Quant aux citoyens, ils peuvent aussi contribuer et participer directement à la consultation sur le site internet du Débat national.

    débat transition énergétique,bordeaux,valorem,maison éco-citoyenneProduction locale et maîtrise de l’énergie : quelles conséquences sur la production centralisée ?

    Alors, à Bordeaux, ce soir, on va causer production locale de l'énergie. En se demandant : quelles conséquences sur la production centralisée ?  Car pour les addicts aux énergies renouvelables, la centralisation du modèle français en terme de production énergétique, telle est bien la question. Pour ne pas dire le problème. Oui, mais quelles sont les réponses ?  Et les solutions ? Autour d'Anne Walryck, adjointe au maire de Bordeaux en charge du développement durable, des experts viendront échanger avec le public sur le thème plutôt crucial mais un brin ardu, de la décentralisation de la production d'énergie. 

    En abordant une série de questions connexes : 

    Pourquoi décentraliser l'énergie ? Avec quelles retombées économiques pour les collectivités ? Quels sont les premiers exemples de réussite dans ces projets ? Quelles sont les étapes pour réaliser concrètement cette transition énergétique ?

    débat transition énergétique,bordeaux,valorem,maison éco-citoyenneGérard Magnin, directeur exécutif d’Energy cities, association européenne des autorités locales en transition énergétique et Claudio Rumolino (photo ci-contre) énergéticien, chargé de mission éolien participatif chez Valorem répondront aux questions et écouteront aussi les suggestions...

    Que vous puissiez ou pas venir, vous êtes invités à poser  vos questions en commentaire de cet article (elles seront transmises) ou sur la page Facebook de la Maison éco-citoyenne de Bordeaux.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le débat, c'est où, c'est quand ? Mardi 11 juin, 17h30 à la Maison écocitoyenne, Quai de Bordeaux. Entrée libre.
    • Contact :  VALOREM  213 cours Victor Hugo,  33323 BEGLES CEDEX.  Virginie Joyeux   Téléphone  : +33 (0)5 56 49 82 13

    LE SITE DU DEBAT NATIONALE SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE : cliquer ICI

  • Hulot au boulot: sa pétition pour une agriculture plus verte obtient 85.000 signatures

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    Nicolas Hulot : "I field good !" Photo AFP

    L'"envoyé très spécial du président de la République François Hollande pour la protection de la planète" ne chôme pas. Monsieur Hulot a aussi trouvé le temps de remettre au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll,  le 5 juin, la pétition « I field good » – « J’me champs bien » , où 85.000 signatures réclament une agriculture européenne plus verte.

    A cette occasion, Nicolas Hulot a rappelé au ministre, au nom de sa Fondation, « les attentes des citoyens pour une agriculture plus écologique, plus juste, plus solidaire et pourvoyeuse d’emplois ».

    "I field good" : une mobilisation citoyenne

    Selon la Fondation Nicolas Hulot (FNH), la PAC (Politique agricole commune) qui se dessine et qui doit être votée par le Parlement européen le 26 juin, "n’est pas à la hauteur des enjeux auxquels seront confrontés le secteur agricole, les agriculteurs et les citoyens". D'où l'idée d'"informer les citoyens français et européens sur le lien entre l’agriculture et leur quotidien pour qu’ils s’emparent du sujet",  en organisant une campagne de mobilisation citoyenne (« I field good ») et en montrant qu'une autre agriculture est possible.  A travers les témoignages d’agriculteurs français, camerounais et allemand, et l’appui de ses partenaires de la société civile, la Fondation invitait les citoyens à soutenir quatre orientations pour bâtir une PAC d’avenir, écologique, juste et solidaire afin d'obtenir le verdissement de l'agriculture européenne.

    Plus verte, la PAC !

    Pour Nicolas Hulot, d'ici le 26 juin,  "il reste ainsi quelques jours à Stéphane Le Foll pour porter la voix citoyenne révélée par la pétition".  "Ce qu'on souhaite, et on est plutôt d'accord là-dessus avec le ministre français, c'est que le premier budget européen - 100 euros par citoyen européen et par an - soit conditionné évidemment à des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement", a-t-il précisé sur Europe 1. Mais la PAC doit aussi, a ajouté l'ex-animateur vedette de "Ushuaïa", être davantage "créatrice d'emplois et plus équitable, en gros c'est 80% de la PAC qui profite à 20% des agriculteurs"...

    "I feel good !"


    James Brown - I feel good 

    En attendant la nouvelle PAC,  Nicolas Hulot et les 85.000 signataires de "I field good" peuvent déjà légitimement chanter avec James Brown  : "Il feel good !" Yeah !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La PAC, kesaco ? Pour tout savoir : cliquer ICI
    • La PAC représente un budget de 9 milliards d’euros par an pour la France et 50 milliards pour l’Union européenne.