Cui Cuizz : le jeu en ligne pour apprendre à reconnaître les oiseaux tout en s’amusant !

Une mésange bleue dans un nichoir. Photo Chantal Ronguet, LPO
"Dis maman, c'est quoi cet oiseau dans le jardin ?" "Heu, attends... Une mésange ? Non, un moineau ! En fait, c'est bête, mais j'en sais rien." Amis des oiseaux, halte à la frustration : "Cui Cuizz", un jeu en ligne gratuit et accessible en ligne sur le site de la LPO, fera de vous un ornithologue avisé.
Un jeu en ligne gratuit pour les novices
Mésange à longue queue, bergeronnette printanière, troglodyte… Pas facile de mettre un nom sur ces petites bêtes à plumes, même si on les croise souvent. Le plus rageant, c'est que pour comprendre ce qui menace les oiseaux qui nous entourent et apprendre à les protéger, la première étape, c'est aussi de savoir les identifier. Une raison plus que suffisante pour inciter la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à mobiliser une équipe de bénévoles autour d’un projet collaboratif pour développer un jeu d’identification qui s’adresse avant tout aux novices. Résultat : Cui Cuizz.
Cui Cuizz, comment ça marche ?
Plateforme de jeux d’initiation à l’ornithologie, Cui Cuizz s’adresse à tous ceux, petits et grands qui souhaitent apprendre à identifier les 120 oiseaux les plus communs, à travers leurs caractéristiques physiques, leur apparence et leur chant.
Deux modes de jeu sont disponibles : un mode « Exploration » et un mode « Jeux ». Le premier permet de s’entraîner et d'accéder à des fiches espèces ; une fois cette phase réussie, on peut passer à des missions sur des espèces supplémentaires. Avec le second, les plus gros compétiteurs auront à identifier un maximum d’espèces pour réaliser le meilleur score possible. Le but ? Atteindre le podium des meilleurs observateurs d’oiseaux !
Chaque joueur peut en effet s’enregistrer pour disposer d’un compte qui mémorise ses scores et sa progression : meilleurs scores obtenus, espèces débloquées… un tableau de classement vous permettra même de comparer votre progression à celle de vos amis.
Un "Guide ornitho" personnalisé
Enfin, pour parfaire vos connaissances, un « Guide ornitho » personnalisé est automatiquement alimenté en fonction des missions réussies. Chaque joueur a ainsi accès à l’ensemble des espèces qu’il a lui-même débloquées et qu’il peut trier selon les critères de son choix. Un outil efficace pour reconnaître les oiseaux en fonction des caractéristiques qui attirent l'œil, une fois sur le terrain.
Passionnés d’oiseaux ou simples curieux : à vos souris !
►PLUS D'INFO
- Le site de Cui Cuizz sur le site de la LPO : cliquer ICI
►LIRE AUSSI
- Les articles de Ma Planète sur les oiseaux : cliquer ICI
- Les articles de Ma Planète sur la LPO : cliquer ICI
- Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : cliquer ICI

Ce que l'on savait jusqu'à présent du frelon à pattes jaunes ou frelon asiatique, c'est qu'arrivé en France il y a plus de dix ans, il avait réussi à coloniser une grande partie du territoire métropolitain. Mais l'origine de cette invasion fulgurante, fatale pour les abeilles, intriguait et agitait depuis les chercheurs. Les scientifiques sont finalement parvenus à reconstruire l’histoire de l'introduction du frelon asiatique en France, grâce à la génétique, en comparant les caractéristiques de ces populations envahissantes à celles de populations issues de la zone d’origine du frelon asiatique.
En combinant ces données génétiques aux paramètres démographiques déjà disponibles pour cette espèce, les chercheurs ont pu tester divers scénarii d’invasion. Contre toute attente, le scénario basé sur un seul événement d’introduction depuis l’Asie s’est avéré le plus probable. Son origine géographique a pu être localisée dans une zone comprise entre les provinces chinoises du Zhejiang et du Jiangsu. Celle-ci englobe à la fois la métropole de Shanghai et la ville de Yixing, renommée au niveau international pour la production de poteries. Ces résultats corroborent donc l’hypothèse selon laquelle le frelon asiatique serait arrivé en France par conteneurs de 
Alors, fini de "mémériser" : l'écologie et le développement durable s'emparent de la langue française. Quant aux écolos, ils ont "le melon". Les deux ouvrages qui font autorité en la matière, font en effet la part belle aux nouvelles tendances environnementales dans leurs éditions 2016, parues ce mois-ci. Histoire de bien enfoncer le clou de la verte attitude. Qu'on se le dise : il est plus que temps de réagir pour empêcher la planète de "partir en cacahuète", ou "dans les choux", et ne pas passer aux yeux des générations futures pour de parfaits "bolos"... Ainsi, "l’anthropocène" ("période géologique marquée par l’impact environnemental des activités humaines") fait son entrée au Larousse, avec la "durabilité", "l’écopastoralisme" et "l’électrosensibilité", ce qui ravit tout particulièrement
Après avoir tenté d'empêcher, entre autres, la construction de
Décidément très vert, le Robert accueille encore les "décroissants", les "climatosceptiques", les "recycleries", ces "centres communautaires de récupération et de recyclage d'objets", et l’expression "décarboner". Le mot "déchétarien" acquiert aussi droit de cité: "personne qui se nourrit d’aliments de rebut", explique le dico (à ne pas confondre, donc, avec radin). Merci pour l''info. Quant aux adeptes du "covoiturage" et de l'"écoconduite", ils apprécieront certainement de pouvoir se déplacer en "gyropode" ("véhicule électrique monoplace constitué d'une plate-forme sur deux roues que le conducteur, debout, manoeuvre à l'aide d'un guidon") plutôt qu'à "trois-roues". Et ils applaudiront à deux mains la mise en place de la "circulation alternée", en cas de pic de pollution, pour faire la guerre aux "particules fines" ultra-polluantes.
Chez son concurrent, le vénérable Larousse, beaucoup de termes déjà admis s’enrichissent de sens nouveaux, tous plus verts les uns que les autres : "responsable" n’est plus seulement celui qui "se porte garant" ou qui "pèse les conséquences de ses actes". Il s’emploie également à "respecter les valeurs de développement durable". "L’action", souvent écologiste, devient aussi judiciaire et collective. Quant à la "ferme", elle n’est plus exclusivement agricole, depuis qu’elle définit un "regroupement de dispositifs identiques dans un même lieu et à même échelle", comme une "ferme photovoltaïque".
Côté plantes et autres baies (bios, cela va de soi), le Robert s’ouvre sur le monde avec la courge "butternut" et le citronnier du Japon "yuzu". Pour sa part, aux côtés des baies de "goji" énergisantes et du "guar", Larousse retient la tomate "coeur-de-boeuf", qui conviendra sans doute aussi bien aux "crudivores", qu’aux "végan" (personnes pour lesquelles les animaux ne sont ni la propriété des humains, ni sont des objets ou des outils, mais des personnes à part entière). Deux autres nouveautés lexicales recouvrant des pratiques alimentaires et des principes moraux très prisés chez les écolos, qui pourront aussi désormais s'adonner à l'"entomophagie" ("fait de se nourrir d'insectes") sans craindre le ridicule.
Enfin, parmi les nouvelles personnalités non "clivantes", Larousse accueille le pionnier de l’agroécologie