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MaPlaneteA - Page 926

  • Sentinelles de maplanete.fr

     Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...). Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde.  Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.

    Cet espace est à vous : envoyez vos vidéos et vos photos et devenez une des sentinelles de la planète. Cliquez ----> ICI

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    Thierry, sentinelle de Carpentras (Vaucluse), 3 juillet 2014.

    Le beau papillon inconnu de Thierry.papillon sous bois 1.jpg

    Fidèle lecteur de "Sud Ouest" sur internet et fan de son écolo-blog "Ma Planète", Thierry nous a adressé deux magnifiques photos de papillons, prises fin juin 2014 dans un tout petit sous-bois, à Carpentras (84) où il habite, dans le Sud-Est. Cliquer ICI

     

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    cèdre liban1.JPGSylvie et Jean-Bernard, sentinelles du Gers, 22 juin 2014.

    Le cèdre du Liban de Sylvie et Jean-Bernard. Sylvie et Jean-Bernard Cano ont envoyé à Ma Planète la photo d'un magnifique cèdre du Liban, âgé de plus de 400 ans, qui orne leur propriété, la Chartreuse de Dane, un magnifique domaine très arboré qui propose salles de réception, gîte et chambres d'hôte, dans le Gers (Midi-Pyrénées). Cliquer ICI

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    ecureuil hélène.JPGHélène, sentinelle de Meschers (Charente-Maritime), 13 janvier 2014.

    Le jardin d'Hélène et son écureuil apprivoisé... Hélène Decaux habite à Meschers, au-dessus de la plage des Nonnes. Professeur de Lettres, elle aime son jardin, la nature et les oiseaux. Et la poésie ! Facile, pour une prof de français...  Le  17 février 2013, Hélène est devenue l'une des Sentinelles de Ma Planète, après avoir sauvé un hibou. En 2014, elle nous donne de ses nouvelles et nous raconte comment elle a apprivoisé un écureuil dans son jardin. Cliquer ICI

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    Guy, sentinelle du Limousin, 14 septembre 2013.
    pottocks.JPGGuy, l'amoureux limousin des Pottocks basques.
    Guy Galopin, émigré en Charente Limousine (qu'il évoque comme "une région méconnue mais très attachante"), fidèle lecteur de "Sud Ouest", rejoint les Sentinelles de Ma Planète : il veille sur les petits chevaux basques, les Pottocks qui veillent eux-mêmes sur les vallées du Pays basque. Cliquer ICI

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     Pierre, sentinelle de Urt (Pyrénées-Atlantiques), 2 juin 2013.

     coucher de soleil.jpgPierre, amoureux de l'Adour. Pierre Loubère a deux amours: sa compagne Marie-France, et la nature. Il vit avec la première dans une propriété de 13 hectares, à Urt, à 17 km de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Et il se régale à observer la seconde en la photographiant à ses plus belles heures, comme lors de ce coucher de soleil sur l'Adour, vers Bayonne, qu'il offre aux fans de Ma Planète. Plutôt magique, non ? Cliquer ICI 

     

     

     

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     Hélène, sentinelle de Meschers ( Charente-Maritime), 4 février 2013.

    HIBOU MESCHERS.jpg

    Hélène habite à Meschers, au-dessus de la plage des Nonnes. Professeur de Lettres, elle aime son jardin, la nature et les oiseaux. Et un beau matin, elle a sauvé un hibou...  Une jolie histoire qu'elle raconte à Ma Planète, comme un fable ou un poème. Cliquer ICI

     

     

     

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    Andrzej : marin un jour, marin toujours. Sentinelle du Porge (Gironde), 27 janvier 2013

    déchets plage le porge.jpgAndrzej Mardula, Français d'origine polonaise, est un ancien marin qui vit aujourd'hui à Paris et travaille dans l'informatique, après avoir vécu plusieurs années à Bordeaux. Il rejoint les Sentinelles de Ma Planète en nous adressant une série de photos qu'il a prises sur la plage du Porge (Gironde), juste avant le réveillon du nouvel an, le 30 décembre dernier. Cliquer ICI

     

     

     

     

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    Alain Noël, viticulteur bio en Gironde (château Les Dauphins, Saint-Loubès), photographe amateur a la passion des animaux et des oiseaux. 20 janvier 2013. Cliquer ICI

    becasse.jpgIl a pris notamment de nombreuses photos au Parc ornithologique du Teich, en Gironde, qui fête cette année son 40ème anniversaire et organise une exposition qui présentera les plus belles  photos de ses  "habitués", du 18 au 24 mars 2013. Dont une sélection de photos réalisées par Alain Noël. Pour participer à l'expo, appel est fait sur internet aux "Teichographes"  : cliquer ICI

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    Joseph, ange gardien du port de Guéthary (Pays Basque), pour Ma Planète (15 septembre 2012)

    guetary2.JPG

    Guéthary, c'est un si joli port de la Côte basque... Les 1er et 2 septembre derniers, Joseph Iturzaeta l'a découvert une fois de plus sous un jour apocalyptique, souillé de déchets... Ce qui confirme, hélas, ce qu'on sait déjà : la mer est bien toujours une poubelle ! Comme le dit Joseph : ""Le port de Guéthary en saison touristique, ressemble plus à une décharge qu'à un port ! Hier apres midi la mer montait et a tout repris sur la plage. Une petite demi heure aurait suffit pour enlever tout ces déchets avant qu'ils ne repartent dans l'océan...".

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    Stéphane Scotto, photographe, Sentinelle du Bassin d'Arcachon.  "Le Bassin d'Arcachon, un paradis menacé" 27 juillet 2012.


    Le Bassin d'Arcachon, un paradis menacé 

    Pendant la crise ostréicole de 2008, le photographe a mené une enquête sur les pollutions qui menacent l'équilibre du Bassin d'Arcachon et réalisé un web-doc de 25 minutes qui nous emmène au Wharf de la Salie où se déversent les eaux usées, à l'Usine Smurfit Kappa de Biganos, à la décharge d'Audenge mais aussi sur l'eau parmi les nombreux bateaux de plaisance. Cliquer ICI

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    Les Amis de la Terre des Landes rejoignent les sentinelles de Ma Planète. Pour les contacter : cliquer ICI

    A la suite de notre billet consacré au 7ème continent de déchets plastique, dans le Pacifique Nord, l'association écologiste landaise a réagi et nous a envoyé une série de photos d'archives, démontrant qu'il n'y a pas que dans le Pacifique que la pollution met à mal l'océan, qu'il est important de lutter contre ce phénomène et qu'on peut améliorer sensiblement la situation.

    amis terreContis_-_enfant_sur_la_plage.jpg

     Un enfant jouant parmi les déchets sur la plage à Contis (Landes) DR Amis de la terre

    Voici leur commentaire :  "Entre deux marées noires, ou pollutions exceptionnelles, on oublie la pollution de tous les jours... Ces photos, nous disent les Amis de la Terre, furent, en leur temps, envoyées par l'association écolo à l'émission Thalassa, pour dénoncer la situation. L'association conclue son  courrier ainsi  : "Après la venue de l’équipe de télé sur les plages landaises, celles-ci furent nettoyées aussi... l’hiver. Pas seulement l’été pour les touristes. Même si les plages aujourd’hui ressemblent rarement à de tels dépotoirs, les problèmes subsistent. Mais il est tellement facile de vouloir les oublier."

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    Le Wharf de la Salie (Gironde), avant et après 2007. Texte et photos envoyés par René Capo,  du Comité Vigilance Biscarrosse. Pour ceux qui ne le savent pas, le wharf de La Salie est un émissaire en mer qui permet de rejeter les effluents épurés du Bassin d’Arcachon (60 000 m3/j en moyenne annuelle). On le voit bien sur les photos, le panache du Wharf est plus beau depuis 2007, mais le résultat est obtenu avec un nouveau floculant à base d’aluminium, sur la dangerosité duquel s’interroge l’association Comité Vigilance de Biscarrosse.

    AVANT 2007    
    Wharf de La Salie-mai 2004.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    APRES 2007 Photo SIBA
    Wharf de La Salie 2008 - Photo SIBA.jpgDepuis 2007, la nature du floculant utilisé par les deux nouvelles stations d'épuration (STEP) de Biganos et de La Teste  est le polychlorure d’aluminium. Ce nouveau floculant remplace le sulfate de fer qui était utilisé depuis 1974 pour traiter les effluents urbains du Bassin d’Arcachon.  

    Le but de ce changement de floculant : rendre la couleur  du panache en sortie du Wharf de La Salie plus acceptable…le résultat est spectaculaire…

    Alors, Vigilance Biscarrosse s’interroge sur l'impact à long terme de ce composant sur le milieu marin et milieu aquatique, la faune, la flore et la santé humaine.

    En effet le polychlorure d’aluminium va  se retrouver dans :
    •    le milieu marin avec les rejets des effluents urbains du Wharf de La Salie situé à quelques encablures des parcs à huitres du Banc d’Arguin.
    •    les boues d'épandage (MIATE) répandues sur les terrains agricoles d' Audenge, Lanton, Le Teich qui  ne sont pas très éloignés du Bassin d’Arcachon et Salles, Cestas, Mios et Lugos avec des risques de contamination par ruissellement ou par infiltration de la nappe phréatique par temps de pluie.
    Et l'utilisation du polychlorure d’aluminium pour les deux stations d'épuration est prévue pour un durée de 25 ans 

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    Envoi d'anderea le 24 décembre 2011

    La beauté de la nature commence parfois à notre porte, en pleine ville. Anderea déplore la disparition d'une haie et d'arbres centenaires à Biarritz, devant son domicile et nous envoie deux photos, avant et après l'abattage. Et nous rappelle les fonctions écologiques d'une haie en milieu urbain : favoriser la biodiversité, amortir le bruit de la circulation, créer de l'intimité, protéger du vent, et prévenir les glissements de terrain, comme c'était le cas dans le quartier d'anderea.

    biarritz neige (2).JPG

    Avec la haie (décembre 2010)

    biarritz apres.JPG

    Sans  la haie (décembre 2011) 

     Des arbres, c'est quand même bien plus beau que du bitume...
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    Envoi d'oli33 le 10 décembre 2011

     plage porge.JPG

    Sur notre littoral Atlantique, la superbe plage du Porge (Gironde) restée sauvage. Mon lieu et mon repère toute l'année, quelle que soit la météo !! J’y nage et j’y bodyboarde l’été, et j’y pêche en surcasting,  printemps, été, automne, hiver. Oli33

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  • News fil vert

    PERGLI~1.JPGLe pergélisol russe a commencé à fondre. Le pergélisol (sols perpétuellement gelés) en dégelant, libère de grandes quantités de méthane, puissant gaz à effet de serre. Publiée fin décembre 2011, l'information émane des scientifiques de Tomsk, en Russie : la température du pergélisol au nord de la Sibérie aurait augmenté d'un degré depuis ces 25 dernières années, et  on aurait déjà passé le seuil critique au delà duquel se déclenche une réaction en chaine. Le méthane du Grand Nord menace à son tour le climat.

  • Nucléaire : l'ASN n'exige l'arrêt d'aucune centrale française, mais son rapport réclame un "investissement massif".

    sûrete nucleaireLe rapport de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), présenté aujourd'hui par son président André-Claude Lacoste, à François Fillon, estime que la sûreté des centrales nucléaires françaises est suffisante pour qu'elles puissent toutes poursuivre leur activité. Mais, et cela peut paraître un tantinet contradictoire, le patron de l'ASN  l'a déclaré lors d'une conférence de presse, reprise sur le site du quotidien "Le Monde" : " la poursuite de leur exploitation nécessite d'augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sécurité dont elles diposent déjà, leur robustesse face aux situations extrêmes. C'est à dire face aux aléas naturels et à la perte d'alimentation en eau ou en électricité". 

    On retiendra donc que la sécurité des installations nucléaires françaises est d'un niveau suffisant pour que l'exploitation d'aucune d'entre elle ne soit suspendue, mais qu'il faut néanmoins l'améliorer d'urgence...

    En outre, il ne s'agit  pas, selon l'ASN, de simples recommandations, mais bien de véritables exigences formulées auprès des exploitants, qui ont six mois (avant le 30 juin) pour proposer la mise en place de dispositions organisationnelles et matérielles, permettant de renforcer la sûreté des sites.

    Le coût induit pour les exploitants est "massif", comme le souligne clairement André-Claude Lacoste :  "un seul diesel d'ultime secours coûte entre 30 et 50 millions d'euros". Il en faudra un pour chaque réacteur :  le coût total sur ce seul point sera de l'ordre de 2 milliards d'euros. Au total, il faudra donc compter plusieurs milliards d'euros, et également plusieurs années de travaux et d'investissements, pour que les exploitants puissent prendre en compte toutes les préconisations de l'ASN. Pour le consommateur, voilà qui porte un coup fatal à la croyance en une électricité nucléaire "pas chère"...

    Sans être dogmatique, on est en droit de se demander s'il est économiquement judicieux de décider aujourd'hui de consacrer des sommes aussi astronomiques dans tous les sites nucléaires, dont certains sont vieillissants, au lieu d'investir enfin "massivement" dans les énergies renouvelables, tout en programmant  la fermeture progressive des centrales les plus anciennes, en renforçant la sécurité des sites appelés à fonctionner plus longtemps. Pour les écologistes : c'est non et définitivement non.  Quant à André-Claude Lacoste, il les rejoint peut-être un peu, en renvoyant exploitants et  politiques à l'évaluation de la rentabilité des investissements nécessaires : "l'exploitant EDF peut décider d'arrêter un réacteur pour des raisons de coût. Et le gouvernement peut prendre les mesures qu'il veut".

    Le gouvernement avait chargé les gendarmes du nucléaire d'un audit de sécurité des 58 réacteurs nucléaires français, après la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon en mars 2011. L'audit avait notamment donné lieu ces derniers mois à un débat sur l'opportunité de fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus ancienne du parc français, en fonction depuis 1978. L'ASN ne demande donc pas sa fermeture. Cependant, son président l'affirme: "S'il y a du nucléaire, il doit être sûr."  Tout en reconnaissant, avec une grande honnêteté, que le nucléaire ne peut jamais être sûr à 100 %. La balle est désormais dans le camp des politiques et des exploitants des sites nucléaires. Et des citoyens.

    • Pour consulter l'intégralité du rapport de l'ASN : cliquer ICI.

    Cathy Lafon