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recherche - Page 17

  • Planète vidéo. Energie solaire: en Andalousie, le soleil brille aussi la nuit

     Vidéo AFP.fr

    En Espagne, à la centrale solaire Gemasolar, pas question de déprimer quand le ciel se fait nuageux : grâce à une technologie unique au monde, l'énergie accumulée quand le soleil brille permet de produire encore de l'électricité la nuit ou les jours de pluie.

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    EN SAVOIR PLUS SUR GEMASOLAR : Phébus Ariège: Gemasolar, la perle solaire...

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    Gemasolar, Andalousie (Espagne)

    Repères

    • Véritable perle solaire et technologique de 185 hectares, Gemasolar est située près de Séville. C'est la première centrale solaire à associer une tour de réception solaire et une technologie de transfert d'énergie par stockage de la chaleur dans du sel fondu. Unique en son genre, elle ouvre la voie à de nouvelles technologies de production thermoélectrique.
    • Gemasolar a une puissance électrique de 19,9 MW (500–1 650 MWe pour une centrale nucléaire) et la production électrique annuelle attendue est de 110 GWh/an. Cette centrale est composée de 2 650 héliostats (miroir permettant de suivre la course du soleil durant la journée et orienté vers un point fixe qui capte la chaleur) disposés sur 185 hectares de terres.

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  • Nucléaire : une étude française constate un doublement des leucémies infantiles près des sites nucléaires

    centrale inserm.jpg

    Selon une étude scientifique française, publiée en janvier par la revue "Journal International du Cancer", il existe une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires. Mais l'étude ne met pas en évidence les facteurs pouvant expliquer ce lien.

    Les leucémies aiguës représentent 30 % des cancers de l'enfant. Selon cette étude épidémiologique rigoureuse, menée par une équipe de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale ), de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), ainsi que le Registre National des maladies hématologiques de l'enfant de Villejuif, pour la période 2002-2007 en France, la survenue d'une leucémie est deux fois plus fréquente chez les enfants et adolescents habitant à moins de 5km de l'une des 19 centrales nucléaires françaises. L'augmentation va jusqu'à 2,2 chez les enfants de moins de 5 ans. Il n’en est cependant pas de même sur les données obtenues sur une plus longue période.

    La recherche de l'INSERM, intitulée Géocap, inclut les 2 753 cas diagnostiqués dans toute la France entre 2002 et 2007 à partir d'adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises. Elle confirme, pour la première fois en France, l'étude menée en Allemagne par le Registre des Cancers de Mayence en 2008, qui avait abouti à une conclusion similaire.

    Clavel.jpgJacqueline Clavel (photo ci-contre) directrice de l'unité 754 de l'Inserm, a conduit l'étude publiée par l'"International journal of cancer". Interrogée par l'AFP, elle note que les résultats montrent "une association entre leucémies et proximité avec une centrale". Mais elle précise : "Tant que nous n'aurons pas identifié les facteurs en cause, nous ne pourrons pas en tirer de conclusions en terme de prévention".  Les chercheurs observent également que ces résultats ne permettent "pas de mettre en cause un facteur spécifique" et recommandent la poursuite des travaux et leur extension à l'échelle internationale, "pour avoir un plus grand nombre de cas".

    Pour le Réseau sortir du nucléaire, qui relaie l'information, cette étude constitue une nouvelle pièce à charge dans le débat sur la filière atomique :  "Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n'appartient plus à un monde civilisé", estime-t-il.

    Quoiqu'il en soit, les résultats de cette recherche constituent un signal d'alarme sanitaire  difficilement contestable.

    Cathy Lafon