Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

oiseaux - Page 8

  • Sciences. Les oiseaux primitifs avaient quatre ailes pour mieux voler

    paleontologie,recherche,oiseaux,dinosuaures,chine,évolution

    Xing Xu, le chercheur chinois qui a découvert que les oiseaux primitifs avaient quatre ailes, au milieu des fossiles d'oiseaux-dinosaures en Chine Photo DR

    Selon une étude des paléontoloques de l'Académie chinoise des sciences, publiée par la revue américaine "Science" du 15 mars, les oiseaux descendent des dinosaures et les premiers d'entre eux avaient bien quatre ailes.

    Leurs ancêtres les dinosaures

    Le Pr Xing Xu et ses collaborateurs s'appuient sur l'analyse de onze nouveaux fossiles très bien préservés d'espèces aviaires primitives datant de de 100 à 150 millions d'années pour en arriver à cette conclusion. Ces fossiles qui représentent cinq espèces d'oiseaux anciens, étaient moins gros qu'une dinde et portent des signes clairs de plumes sur leurs pattes arrière. Jusqu'à présent,  un trop petit nombre de spécimens ne permettait pas de déterminer avec certitude que ces ancêtres lointains des oiseaux avaient bien des plumes sur leurs pattes arrière. Cette découverte comble de nombreux trous dans les débuts de l'évolution des oiseaux.

    paleontologie,recherche,oiseaux,dinosuaures,chine,évolutionLe chainon manquant du dinosaure à l'oiseau

    En septembre 2009, les paléontologues chinois et le professeur Xing Xu  avaient déjà déterré un premier fossile d'un oiseau-dinosaure à quatre ailes dans le nord-est de la Chine, de la taille d'un poulet, avec une longueur totale de moins de 50 cm et un crâne d'environ 6 cm de long. Selon eux, il s'agissait  d'un chaînon manquant dans l'évolution du dinosaure vers l'oiseau. Dans un article de la revue "Nature" publié en 2012, ils affirmaient  qu'ils avaient trouvé le fossile bien préservé de l'Anchiornis huxleyi (reproduction ci-contre), qui vivait sur terre il y a 160 millions d'années, dans une formation géologique de la province du Liaoninn. Pour le professeur Xu, cette découverte suggérait que "les oiseaux seraient descendus d'une espèce de dinosaures de petite taille à quatre ailes il y a environ 160 millions d'années". 

    Le mystère des ailes arrières

    Les onze nouveaux fossiles découverts depuis confirment cette hypothèse: il y a plus de 100 millions d'années, un groupe de dinosaures porteurs de plumes sur leurs quatre pattes a bien évolué pour devenir des oiseaux en ne conservant que deux ailes. Les autres ailes ont progressivement disparu pour faire place à des pattes utilisées pour marcher et saisir des proies. Un mystère réside toutefois. Ces travaux ne font pas la lumière sur l'utilisation initiale de ces ailes arrière dans le vol. Le Pr Xing Xu avance qu'elles formaient peut-être une surface large et plate qui aurait pu accroître la portance et la manoeuvrabilité de l'oiseau. Le chercheur Sankar Chatterjee, de la Texas Tech University, pense pour sa part que cette configuration biplan des premiers oiseaux permettait une plus grande stabilité pour planer.
     

    LIRE AUSSI

  • Sciences participatives. En janvier, je compte les oiseaux !

    Côté oiseaux, après les mois bleus, voici le mois du blanc : duvets et plumes frissonnent sous la neige et les frimas. Le comptage des palombes automnales cher à notre région est bel est bien terminé. En janvier, place au comptage de tous les oiseaux, qu'ils soient d'eau ou des jardins. Les Français sont invités par des associations qui défendent la nature à les compter ce mois-ci, et à  noter si certaines espèces comme la Macreuse brune continuent de déserter le ciel national à cause du réchauffement climatique.

    Plus d'un millier de scrutateurs pour les oiseaux de l'eau

    oiseaux,ornithologie,comptage,sciences participatives,lpo,muséum d'histoire naturelle,france,hivernage,chiffre,statistiques

    Une bécassine des marais, photographiées par Alain Noël, "sentinelle" de Ma Planète, au parc ornithologique du Teich (Gironde)

    La semaine dernière, c'est plus d'un millier de personnes qui scrutaient les zones humides afin de compter les oiseaux migrateurs en provenance de l'Arctique sibérien qui y passent l'hiver, a indiqué la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Le comptage est fait sur 1.500 sites, des cours ou des plans d'eau. Chaque comptage dure une journée pour avoir un instantané précis, et s'étale sur une semaine pour tous les sites", a précise à l'AFP Patrick Ladiesse de la LPO.

    Plus d'oiseaux hivernent en France...

    oiseaux,ornithologie,comptage,sciences participatives,lpo,muséum d'histoire naturelle,france,hivernage,chiffre,statistiquesEn 2012, le 46e "dénombrement international des oiseaux d'eau hivernants dans les zones humides de toute l'Europe" a permis de conclure que la France comptait plus de ces oiseaux en hiver grâce à la création de réserves humides protégées. Près d'1,3 million de canards, de foulques et grèbes (ci-contre), ainsi que près de 900.000 limicoles, des petits échassiers, ont ainsi été recensés.

    ... mais le changement climatique fait fuir certaines espèces

    En revanche, certaines populations, comme les canards marins et plongeurs (la Macreuse brune, le Filigule Milouinan et le Figilule morillon) ont "marqué un très sérieux recul en France" avec moins de 60% sur les 12 dernières années, note la LPO. Ce constat est probablement imputable, selon l'ONG, au réchauffement climatique qui fait qu'ils ne sont plus obligés de descendre aussi bas vers le sud.

    Réservez votre prochain week-end pour compter les oiseaux des villes !

    C'est une grande première : pour la première fois, la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle invitent à compter les oiseaux durant le week-end des 26 et 27 janvier prochain. "Sous l'effet du froid et à la recherche de nourriture, les oiseaux se rapprochent des habitations, ce qui rend leur observation plus facile", précisent-ils dans un communiqué. Aussi, chacun est invité à choisir un jardin, un parc public... et durant une heure, noter. Il vaut mieux éviter d'avoir le nez en l'air et mettre une croix dès qu'un oiseau passe... mais plutôt inscrire le nombre maximal d'oiseaux d'une même espèce vu en même temps et uniquement ceux qui sont posés.

    Les Français, tous scientifiques pour un  week-end

    Il ne s'agit pas pour les Français amoureux de la nature qui seraient sujets aux insomnies de trouver le sommeil en comptant les oiseaux au lieu des moutons. Mais de contribuer à fournir des données qui seront collectées dans le cadre de l'Observatoire des oiseaux des jardins, un de ces programmes de sciences participatives essentiels pour dresser des états des lieux de la biodiversité. Elles seront analysées par les chercheurs du Muséum et elles permettront "d'apporter de premiers éléments de réponses sur l'impact du changement climatique sur les populations d'oiseaux migrateurs et sur l'influence de l'urbanisation sur la répartition des populations d'oiseaux", indique le Muséum.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    A SAVOIR

    • Les deux photos qui illustrent l'article sont d'Alain Noël, photographe amateur girondin, viticulteur bio, internaute et ami de Ma Planète. Elles ont été prises au Parc ornithologique du Teich, en Gironde, qui va fêter cette année son 40ème anniversaire. Il en profite pour changer de nom et s’appelle désormais Réserve Ornithologique du Teich, appellation plus conforme aux réalités du terrain de cet espace protégé et devrait organiser une exposition présentant les plus belles  photos de ses  "habitués", du 18 au 24 mars 2013. Dont une sélection de photos réalisées par Alain Noël. Pour participer à l'expo, appel est fait sur internet aux "Teichographes"  : cliquer ICI