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  • Bordeaux : et ce BatCub ? 1. Le vague à l'âme des premiers usagers du bateau-bus

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    Le BatCub bordelais, photo archives Sud Ouest / Guillaume Bonnaud

    Les bateaux-bus bordelais, sont entrés en service il y a deux mois et demi,  le 2 mai 2013. Le point sur ce nouveau mode de transport, plébiscité par les uns, mais décrié par d'autres qui en critiquent le côté "bobo".

    Un vrai transport en commun

    Aujourd'hui, premier volet, avec le bilan mitité de trois catégories d'usagers, pourtant très "fans". Demain, "Ma Planète" donnera la parole à un "très satisfait" du BatCub et à Keolis, qui annonce déjà des progrès pour la rentrée de septembre. Car l'objectif, c'est bien de faire du bateau-bus bordelais un vrai transport en commun.

    Avec une moyenne de 700 à 800  passagers par jour, le BatCub connaît un franc succès en tant que bateau-promenade, auprès des touristes et de Bordelais. Pourquoi ne fait-il cependant pas le plein en semaine comme prévu, de 7 heures à 10 heures et de 16 heures à 19 heures ? Explications, avec trois usagers, intarissables adeptes des traversées du fleuve en bateau.

    Alors, ce Batcub, c'est le bonheur ?

    Oui et non, pour Marie-Dominique, Frédéric et Olivier, qui habitent et travaillent à des endroits différents de l'agglo bordelaise. Nos témoins ont trois points communs. Ils traversent la Garonne tous les jours, matin et soir, pour aller au boulot et rentrer chez eux ; ils utilisent tous les trois les transports en commun et enfin, ils sont fans des navettes fluviales qu'ils espéraient depuis longtemps. Et qu'ils continuent à prendre. Mais pas autant qu'ils le souhaiteraient et pour cause.

    "C'est magique et convivial ! Mais pour que ça marche, il faut une meilleure intermodalité et des horaires respectés"

    batcub pilote.jpgMarie-Dominique habite à Bruges et travaille  dans une grande entreprise à Bordeaux Bastide, rive droite.

    Elle est emballée par ce nouveau mode de transport. Keolis peut faire appel à elle, si besoin, pour faire la promotion des mobilités douces et alternatives à la voiture: c'est une pro en la matière ! Alors, autant dire que le BatCub, elle se le rêvait. Pour elle, après l'arrivée en tram le matin sur les quais, c'est BatCub à la Bourse jusqu'au ponton Parlier, rive-droite, près du pont de Pierre. Simple et efficace. Sauf que le bateau n'est que rarement à l'heure. Il lui arrive même de partir avant l'heure ! Le ponton de la Bourse n'est pas en vis-à-vis de l'arrêt du tram : selon elle, ce n'est pas une vraie correspondance, comme  les VCub.  S'il pleut, il n'y a pas d'abri pour attendre le bateau, comme aux stations de tram ou de bus. Ni de banc pour s'asseoir. Si on veut que ça marche, conclut-elle : "Il faut que les horaires des Batcub soient respectés et calés sur ceux du tram, avec des passages plus fréquents et que les passagers disposent des mêmes commodités pour les attendre".  A part ça ? "C'est réellement magique, on voit la ville d'une façon totalement nouvelle, un peu comme en croisière. Et puis il y a une vraie convivialité avec les autres passagers : "le BatCub, c'est du lien social, même avec le pilote ( photo ci-dessus), qu'on connaît très vite !", confie-t-elle.

    batcub 1.jpg"Vu les retards récurrents et les pannes, si j'ai un rendez-vous dans le centre-ville à une heure précise, je privilégie le bus ou le tram"

    Frédéric habite au bas de Lormont et travaille à Bordeaux, rive gauche, rue du Chai des Farines (quartier Saint-Pierre). 

    Lui aussi fait aussi parti des convaincus d'avance et prend quotidiennement le bateau pour traverser jusqu'aux Quinconces pour se rendre au travail.  Alors, ce Batcub ? "C'est très pratique puisque je suis à moins de 5 min des 2 arrêts et c'est un moyen de transport très agréable que privilégie par rapport au Bus ou au tram dès que je peux." Les bémols arrivent vite, car "pour aller travailler, c'est compliqué : le bateau dépasse très (trop) souvent les 15 minutes de retard. Il n'y a pas de système d'alertes pour informer s'il s'agit d'un simple retard, ou si le bateau est en panne. L'affichage des pannes est aléatoire. Donc lorsque le bateau n'est pas à quai à l'heure dite, je me retourne maintenant forcément vers le bus !". Ce qui fait que lorsque Frédéric a un rendez-vous dans le centre-ville à une heure précise, il privilégie le bus ou le tram. "Le cabotage aux heures creuses rend le trajet beaucoup plus long", rajoute-t-il, en observant que l'arrêt aux Hangars ne lui apparaît pas vraiment pertinent et rallonge le temps de parcours, "surtout quand les deux bateaux arrivent à quai en même temps...". En résumé : comme Marie-Dominique, il pense que le bateau bus n'aura du succès pour les déplacements domicile travail que "s'il allie ponctualité et régularité". De son point de vue, les différentes pannes des premiers temps semblent également avoir découragé nombre d'habitants du Vieux Lormont qui avaient commencé  à l'emprunter. Un dernier souhait ?  "Oui, petit problème également, lorsqu'il pleut,  il n'y a aucun abri de prévu à proximité des pontons. Vu la météo, c'est pas top et encore on est en été..."

    transport en commun,bateau bus,navette fluviale,batcub,bilan,cub,keolis"Avec le vélo, c'est reposant ! Il y a des défauts, mais une période de rodage est nécessaire, comme pour tout nouveau mode de transport"

    Olivier habite à Bordeaux cours de l'Yser, entre les Capucins et Nansouty. Il va travailler à Bassens en vélo électrique, rive droite, et embarque son deux roues sur la navette au retour. 

    "Au retour du travail, je monte avec le vélo sur la navette : c'est bien reposant de naviguer de Lormont bas aux Quinconces, j'ai l'impression d'être en croisière !" Lui aussi, c'est un pro des transports en commun et un partisan de la première heure des navettes fluviales.  Il estime ainsi qu'il manque un arrêt au niveau de Bacalan où se situent les lycées Beau de Rochas et Saint Louis ainsi que la zone Achard, la clinique Bordeaux Nord, la CAF, la Zone Alfred Daney..." Certes, ça en fait des usagers potentiels. "La traversée de Lormont Bas à Bacalan ne serait que 5 minutes au maximum et si on veut que les BatCub deviennent un vrai transport en commun, il faut prévoir de desservir les pôles économiques." C'est tout ? Non : "Je suis prof, et quand j’ai voulu prendre la navette avec des élèves pour faire une sortie de classe, surprise, on m'a refusé, car il n'est pas possible de faire monter plus de 15 enfants âgés de moins de 12 ans ! Pour un service public c’est un peu fort tout de même !".  Olivier s'étonne aussi d'avoir vu par temps de pluie des gouttières dans le BatCub : "c'est quand même un bateau tout neuf, non ?" Lui aussi regrette l'absence d'abri pour attendre les BatCub, mais il est réaliste : "c'est comme pour tout nouveau mode de transport, une période de rodage est nécessaire".  C'est vrai, ça : qui se rappelle aujourd'hui combien les débuts du tram ont été chaotiques, en 2004, avec ses pannes à répétition ? Le plus : "J’apprécie la petite vague d’étrave qui ne détériore pas les berges ainsi que le mode de propulsion du bateau respectueux de l’environnement, hybride électrique-diesel." On sent l'écolo...

    • "Bordeaux : et ce BatCub ?" continue demain, avec un deuxième volet : "Faire du BatCub un vrai transport en commun !".

    Cathy Lafon

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    • Tout sur le BatCub, horaires, tarifs, trajets... cliquer ICI

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  • Initiative : à Bordeaux, les parkings seront moins chers pour les voitures écolos

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    Photo Parcub DR

    C'est vrai que l'écologie est trop souvent" punissante" et rarement "récompensante". Mais ça aussi, ça change ! Dernier exemple en date à Bordeaux, où, Parcub, premier gestionnaire de parkings pour la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub), a annoncé le 15 juin avec la municipalité bordelaise, que les véhicules écologiques bénéficieraient désormais d’une tarification préférentielle dans sept parkings de la ville. Soit 50 % de réduction sur un abonnement et 30 % sur un stationnement occasionnel : une vraie prime à l'écomobilité.

    Est-ce que j'y ai droit, et  comment ça marche ?

    Pour en bénéficier, c'est comme pour le disque vert qui, depuis 2008, offre aux véhicules écologiques 1h 30 de stationnement gratuit : il faut conduire un véhicule "propre", électrique, GPL, GNV, hybride, flexfuel E 8 ou encore une petite voiture mesurant moins de trois mètres et émettant moins de 120 g/km de CO2. Si vous êtes l'heureux propriétaire de l'un de ces véhicules "verts" : prière de vous identifier auprès de Parcub. Votre véhicule sera doté d'une carte à décompte pré chargée, affectée à votre immatriculation. Lorsque vous vous garerez, un logiciel de reconnaissance de plaque d’immatriculation déclenchera l’ouverture de la barrière, pour vous permettre d'entrer et sortir du parking. C'est aussi simple que ça. Encore fallait-il y penser.

    Et si ma voiture ne correspond pas aux conditions requises ?

    parking,tarif préférentiel,voiture électrique,cub,bordeauxCela veut dire qu'il est peut-être temps pour vous d'envisager d'en changer pour un véhicule plus écologique et moins polluant... Car l'objectif du tarif "vert" bordelais est bien sûr "d'inciter les gens à utiliser un véhicule propre pour réduire la pollution en ville", comme le précise Michel Duchène, maire-adjoint de Bordeaux, vice-président de la Cub et président de Parcub.  Ou encore, comme le résume Alain Juppé, le maire de Bordeaux: "l’objectif est de réduire de 50 % la voiture à essence individuelle en ville et d'accueillir des véhicules vraiment faits pour la ville et non polluants".

    Acheter un véhicule "propre" ? Oui, bien sûr. Encore faut-il en avoir les moyens !

    C'est un autre aspect de la question, social et non négligeable. Rappelons que le bonus écologique  prévu par le Grenelle de l'environnement pour l'achat de voitures "propres", est toujours d'actualité.  Une politique nationale appropriée pourrait le renforcer grâce au fameux projet de future taxe carbone-diesel  imaginé par le Comité pour la fiscalité écologique, dont une partie serait réinjectée pour aider les propriétaires de voitures à abandonner leurs diesel polluant et à s'équiper de véhicules écolos. Rien n'interdit non plus aux collectivités locales de mettre en place un système d'aide à l'acquisition de véhicules moins émetteurs de  CO2. La Région Poitou-Charentes subventionne déjà l’achat d’une voiture électrique sur la base de différents critères, avec une aide qui peut aller jusqu’à 8.000 € pour un particulier et 6.000 € pour une collectivité ou une entreprise. La région Lorraine propose de son côté une aide de 2. 000 € aux PME désireuses d’acheter un véhicule électrique utilitaire (hors véhicule en leasing, LOA et crédit-bail).

    parking,tarif préférentiel,voiture électrique,cub,bordeauxRévolution verte à la bordelaise

    Tramway, bus, BatCub, VCub, vélo en location, autopartage avec Autocool, parkings moins chers pour les voitures écolos, et bientôt des voitures en libre-service 100 % électrique avec Autolib' (photo ci-contre):  l'agglomération bordelaise et sa ville centre continuent de faire leur révolution verte de la mobilité.

    Cathy Lafon

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    • Aujourd'hui, le disque vert, c'est 400 véhicules sur la CUB.
    • Les sept parkings bordelais concernés par l'offre préférentielle "verte" : Gambetta, Pey-Berland, Victoire, République, Porte de Bordeaux, Cité mondiale, 8-Mai-45.
    • Parcub en chiffres : plus de 8.000 paces gérées, 17 parkings dont 14 sur Bordeaux.
    • Tout savoir sur les aides à l'acquisition d'un véhicule propre: cliquer ICI
  • Initiative en Gironde : randos et nuits insolites dans les refuges périurbains

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    Le Tronc Creux, nouveau refuge périurbain au Bourgail, à Pessac (Gironde). Photo DR Bruit du Frigo/Zebra/la Cub

    On est d'accord : le mois de mai n'a pas été si joli que ça. Quant au mois de juin...Il va devoir faire ses preuves ! Beau ou pas, en Gironde, le printemps annonce néanmoins l'ouverture de la saison 2013 pour de nouvelles nuits insolites, à l'abri de quatre refuges périurbains de l'agglomération bordelaise. Trois d'entre eux sont déjà connus :  Le Nuage à Lormont,  Le Hamac à Gradignan et La Belle Etoile à Floirac. Le quatrième vient tout juste de naître : il s'agit Tronc Creux à Pessac. Ouverts depuis le 15 mai, ils rejoignent le refuge-hiboux Les Guetteurs, où l'on peut déjà nicher depuis le 1er mars dernier.

    refuge hibou dedans.jpgLe bonheur d'une évasion touristique durable, à deux pas de Bordeaux...

    Le projet des Refuges périurbains est une initiative des collectifs artistiques bordelais Bruit du frigo et Zébra 3 / Buy-SellfIl est accompagné et financé par la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), et la participation des communes hôtes. Il est présenté dans le cadre de lEté Métropolitain, initiative imaginée également par la CUB.

    Refuge péri-urbain, kesaco ?

    Il s'agit de lieux-oeuvres d'art. Tous différents, ils ont comme dénominateur commun la magie des randonnées en pleine nature et des nuits à la belle étoile. Ils servent d'étapes aux randonneurs de la future « boucle verte » qui permettra de faire le tour de l'agglomération bordelaise à pied. L'occasion de découvrir la pratique d'un tourisme différent, poétique et durable.

    Le Tronc creux : un nid sur un rond de sorcière

    Imaginé par Yvan Detraz de Bruit du Frigo et réalisé par Zebra 3/Buy Self, le Tronc creux vient s'installer sur l’un des ronds de sorcières, sorte de clairières aménagées au coeur de l'Ecosite du Bourgailh. Sa forme revisite les refuges naturels des animaux, à la fois nids, abris contre le froid ou cachettes pour échapper aux prédateurs. Elle fait aussi référence à l’histoire du lieu, qui était autrefois une décharge. Les écorces qui le recouvrent prennent la forme de crampons, rappelant les roues des compacteuses, engins utilisés pour broyer et tasser les détritus.

    vouivre.jpgEt ce n'est pas fini : un nouveau refuge, La Vouivre, (ci-contre) oeuvre de Candice Pétrillo, est également en préparation dans les ateliers de Zébra 3 / Buy-Sellf à la Fabrique Pola. Il partira pour le Parc de Cantefrêne à Ambès...


    Des randonnées périurbaines

    Le projet des refuges périurbains, ce sont aussi les randonnées qui vont avec, sur la Boucle verte qui permet de faire à pied le tour de l'agglo bordelaise. La première d'entre elle prévoit de crapahuter de Gradignan jusqu'à Bègles, en passant par Pessac, les samedi 15 juin et dimanche 16 juin prochains. Une rando de deux jours, pour parcourir 40 km et explorer le quart sud de l’agglomération. Elle s’articule autour des trois refuges périurbains installés à Gradignan, Pessac et Bègles.  L’itinéraire relie les grands parcs et espaces naturels du secteur, emprunte de nombreux sentiers existants et longe plus particulièrement l’eau Bourde, une rivière de 22 kms qui prend sa source à Cestas et se jette dans la Garonne à Bègles.C'est gratuit, mais il faut s'inscrire à l'avance, car le nombre de place est limité à 70. Pour la seconde, on a le temps de voir venir  : ce sera le week-end du 21 et 22 septembre, d'Ambès à Lormont en passant par Floirac (réservations à partir du 10 juillet).

    A vos chaussures !

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Les randonnées périurbaines: cliquer ICI
    • Les refuges périurbain : gratuit / infos & réservations pour une nuit :

    refuge nuage.jpgLe Nuage oeuvre de Candice Pétrillo, Zébra 3, réalisée dans le cadre de Panoramas 2010, sera au Parc de l'Ermitage à Lormont à partir du 29 mai 2013 - 7 couchages - Réservations auprès de l'Office de Tourisme de Lormont et de la Presqu'île au 05 56 74 29 17 dès le 15 mai 2013.

    refuge étoile.JPGLa Belle Etoile oeuvre de Stéphane Thidet, sera au Domaine de La Burthe à Floirac à partir du 27 mai 2013 - 8 couchages - Réservations auprès de l'Office de Tourisme de Lormont et de la Presqu'île au 05 56 74 29 17 dès le 15 mai 2013.

    refuge étoile.JPGLe Hamac oeuvre d'Yvan Detraz, Bruit du frigo, sera au Parc de Mandavit à Gradignan à partir du 4 mai 2013 - 6 couchages - Réservations auprès du Point Info Tourisme au 05 56 89 06 36 dès maintenant.

     

     tronc-creux.jpgLe Tronc Creux oeuvre d'Yvan Detraz, Bruit du frigo, sera à l' Ecosite du Bourgailh, Pessac à partir du 16 juin 2013 - 9 couchages - Réservations auprès de l'Ecosite du Bourgailh au 05 56 15 32 11 dès le 15 mai 2013.

     

    refuge hibou 2.jpgLes Guetteurs.6 places. Infos et réservations  : Service culturel de Bègles - Tél : 05 56 49 95 95 - 77 rue Calixte Camelle, 33130 Bègles. Accès : Bus ligne 36 / 11 arrêt Rives d’Arçins.