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éolien terrestre

  • Eolien : l'entreprise girondine Valorem réalisera le projet d'Ablaincourt dans la Somme

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    Valorem pourra développer un projet de site éolien dans la Somme. Photo archives AFP

    Nicolas Hulot a annoncé la semaine dernière les résultats du premier appel d’offres pour l’éolien terrestre. Parmi les lauréats des 22 projets retenusValorem, installée à Bègles près de Bordeaux, sélectionnée pour l'aménagement du site d’Ablaincourt dans la Somme. Une bonne nouvelle pour cette entreprise girondine pionnière des énergies renouvelables, qui regrette de n'avoir pas encore pu implanter une seule turbine en Aquitaine...

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  • Energie éolienne : l'Europe qui rit, la France qui pleure

    eolien mer.jpg

    La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'Union européenne a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW), a annoncé le 26 septembre dernier l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA) sur son site internet. Pendant ce temps-là, en France, l'éolien patine.

    L'éolien européen : une énergie renouvelable à la croissance exponentielle

    enerzine.jpgUne telle capacité permet de produire en Europe, en une année, de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'EWEA qui rajoute aussi qu'il aura fallu vingt ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement treize ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces six dernières années. Une croissance exponentielle, comme le montre l'infographie publiée par EWEA (ci-contre).

    Une économie annuelle de 300 millions de tonnes de CO2

    Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques. Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.

    Alors, du vent, l'éolien ?

    Pas vraiment. Selon un autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.

    Une énergie créatrice de richesses économiques et d'emplois verts

    "Malgré l'utilisation d'une infime partie des vastes ressources européennes en vent, ce type d'énergie a déjà un impact considérable sur la sécurité énergétique de l'Europe et sur l'environnement, avec d'autres avantages comme la création d'emplois verts et l'exportation de technologies", précise Christian Kjaer, le directeur de l'EWEA. Pour ceux qui en douteraient encore, l'éolien a bien toute sa place dans l'avenir du développement des énergies renouvelables. Dans le monde et en Europe.

    éolien,éolien marin,éolien terrestre,europe,production,chiffreEt en France ? Les éoliennes ont-elles encore un avenir ?

    Sur les dix plus gros parcs éoliens terrestres en Europe, cinq se trouvent au Royaume-uni, deux au Portugal, un en Roumanie, un en Autriche et un en Espagne. Aucun en France.

    Selon France Energie Eolienne (FFE), il manque encore 3.000 MW d'éolien offshore pour 2020, pour atteindre les objectifs fixés par le précédent gouvernement français en terme d'énergies renouvelables. Et selon la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, il en manque 12.130 sur tout l'éolien, pour être dans les clous du Grenelle dans 8 ans. C'est à dire demain.

    L'Aquitaine, zone blanche de l'éolien

    éolien,éolien marin,éolien terrestre,europe,production,chiffreDepuis deux ans, les pâles des éoliennes tricolores tournent au ralenti. Voire ne tournent pas du tout, comme en Aquitaine, seule région de France avec l'Alsace à pouvoir s'enorgueillir (ou regretter, c'est selon), de ne posséder aucune éolienne sur son territoire... Les vents contourneraient donc l'Aquitaine et l'Alsace, comme le nuage de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières de la France ?

    Tour d'horizon des freins à l'éolien

    Les obstacles sont multiples : recours de plus en plus nombreux, démarches administratives kafkaïennes, flou sur les tarifs de rachat d'électricité, oppositions croissantes d'élus et d'associations... Compte tenu de l'importance économique majeure que représente pour la France l'enjeu du développement des filières industrielles de l'éolien et des énergies renouvelables, on peut le dire : c'est du grand n'importe quoi, souvent dominé par l'absurde. Denis Baupin, député écologiste de Paris le déplore : "Il faut aujourd'hui huit ans pour construire une éolienne en France, alors qu'il n'en faut que quatre dans le reste de l'UE". Certaines demandes ont été déposées il y a presque plus de dix ans... On croit rêver. Même la construction d'un site nucléaire de pointe comme un EPR irait (presque) plus vite...

    Les obstacles à la mode : du radar au soupçon de conflit d'intérêt

    Faut-il vraiment choisir entre une alerte tempête de Météo France et de l'électricité produite par une éolienne ? On aimerait croire que non. D'   autant que ce ne sont pas des éoliennes qui ont empêché de voir venir Xynthia, Klaus, Martin et les autres... Pas plus que le tsunami qui a ravagé Fukushima au Japon. Et comment font les autres pays du monde et de l'Europe qui ont développé l'éolien ? Ils ne prévoient plus les tempêtes, les cyclones, les ouragans et les typhons ? De l'argument du radar, très en vogue pour freiner l'éolien sur le littoral (près de 3.000 mégawatts potentiels seraient ainsi bloqués à cause des radars), au soupçon de conflit d'intérêt pour les élus qui auraient voté l'installation d'éoliennes pour des "intérêts personnels ou familiaux", ultra tendance aujourd'hui, en passant par le front gaullo-communiste des zélés adorateurs de la nature au Parlement, qui refusent de voir la France transformée en un "immense ventilateur" (sic), mais défendent en choeur le nucléaire et le monopole de l'Etat en matière d'énergie qui va avec, la palette des freins à l'éolien est large. Trop large pour que la filière industrielle y survive.

    Des mesures urgentes pour relancer l'éolien

    éolien,éolien marin,éolien terrestre,europe,production,chiffre Les faits sont têtus et, en dépit d'oppositions idéologiques,  l'éolien reste bien aujourd'hui l'énergie renouvelable la plus compétitive pour produire de l'électricité en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre. Voilà pourquoi l'actuel gouvernement a dû faire voter en urgence par l'Assemblée nationale, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 octobre, un texte favorisant le développement des éoliennes dans les DOM-TOM, ainsi qu'une simplification des procédures. Car la transition énergétique voulue par la France, c'est d'abord le développement massif des énergies renouvelables et les filières industrielles qui vont avec. Ca, c'est le b.a.-ba. Simplifier les procédures administratives devrait relancer les 180 entreprises   françaises du secteur, rassurer leurs 11.000 salariés et leurs banquiers, et permettre au pays de rattraper son immense retard dans un secteur industriel énergétique, classé "d'avenir"  dans le monde entier, tout en créant de nombreux emplois "verts", particulièrement bienvenus à l'heure des désastres industriels automobile, sidérurgique, etc.

    La fin des zones de développement de l'éolien

    Parmi les principales solutions concrètes portées par la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho figure en bonne place la suppression du principe des zones de développement de l'éolien (ZDE), inutiles et sources de contentieux. Selon la ministre, les schémas régionaux éoliens sont suffisants pour planifier les projets qui resteront soumis à enquête publique et étude d'impact. Et le développement de l'éolien dans les DOM-TOM, où produire de l'électricité avec le vent coûtera deux fois moins cher qu'avec des hydrocarburse et réduira nos émissions de gaz à effet de serre.

    "Un premier pas dans la bonne direction"

    éolien,éolien marin,éolien terrestre,europe,production,chiffrePour Jean-Yves Grandidier, secrétaire général de France Energie Eolienne (FFE) et patron de Valorem, développeur et exploitant d'éoliennes installé à Bègles (Gironde), l'action gouvernementale va dans le bon sens: "C'est un premier pas dans la bonne direction pour relancer la filière et permettre la transition écologique et énergétique. Après dix années plutôt dures, on pourrait bien voir enfin le bout du tunnel". "Mais, ajoute-t-il, il faut aller plus loin et, notamment, introduire aussi en métropole l'assouplissement des procédures voté début octobre pour les DOM-TOM, tout en faisant le ménage dans les inombrables procédures en cours". Une position qui résume celle de la filière, rappelée le jeudi 18 octobre à Paris lors du Colloque national éolien.

    Modifier le cadre juridique : une priorité

    éolien,éolien marin,éolien terrestre,europe,production,chiffreDes tarifs subventionnés de l'électricité éolienne sous la menace d'une annulation en justice, des banques qui arrêtent de prêter, des licenciements en vue: l'éolien français a de nouveau appelé à l'aide hier, mais le gouvernement ne sait pas comment résoudre le casse-tête. Traîné en justice par le collectif anti-éolien"Vent de Colère", l'arrêté ministériel établissant le "tarif d'achat" de l'électricité éolienne terrestre, c'est-à-dire le prix fixé par l'Etat auquel EDF rachète le courant produit par le vent, est en effet menacé d'annulation. En résumé, la filière éolienne attend un assouplissement de la réglementation et espère un redémarrage du secteur en 2013. Tels sont les principaux messages d'une enquête de GreenUnivers réalisée pour la FEE, présentée hier au colloque national. Selon cette enquête, 55 % des entreprises de la filière jugent que la modification du cadre juridique est une priorité. En tête des mesures les plus attendues, la révision de la règle des 5 mâts - qui oblige à installer des parcs d'au moins 5 turbines - est demandée par 76 % des dirigeants. Son abandon a été voté à l'Assemblée nationale, mais doit encore être entériné par le Sénat.

    Le texte Batho sur l'éolien, voté en urgence début octobre par les députés ? Le minimum, donc. Ces mesures seront-elles suffisantes pour redonner le sourire à l'éolien français et lui permettre de jouer à égalité avec les grands acteurs mondiaux du secteur, afin de devenir une alternative industrielle énergétique de choix et durable, face aux énergies fossiles, dont le charbon, et au nucléaire ? Ou pas ? On devrait vite le savoir.

    Cathy Lafon

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    REPERES

    Les chiffres de l'éolien en France

    • Puissance installée : 6 640 MW
    • Eoliennes : environ 4 058
    • Electricité produite : 11,9 TéraWattheures en 2011
    • Production : 2,5% de la consommation France en 2011
    • Emplois : environ 11 000
    • Emissions de CO2 évitées : 3,13 millions de tonnes en 2011

    (Données à janvier 2012 - Sources RTE et SIER)

  • Développement durable. Le point sur la situation de l'éolien en Aquitaine

    La nouvelle de la catastrophe éolienne de Naujac-sur-Mer, publiée dimanche 1er avril, était bien sûr un poisson d'avril ! 

    La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas eu de tornade à Naujac-sur-Mer (Gironde) dans la nuit du 31 mars au 1er avril. La mauvaise, pour les écolos et l'industrie des énergies renouvelables, c'est qu'il n'y a toujours pas une seule éolienne sur le territoire aquitain. Et que l'éolien n'est donc pas plus en mesure d'y produire aujourd'hui de l'électricité, que de prouver sa résistance face aux éléménts.

    énergie éolienneLe jour du lancement de la 10ème Semaine du développement durable en France, ce poisson d'avril écolo doit nous permettre de faire le point sur la situation de l'éolien en France et tout particulièrement en Aquitaine, avec Jean-Yves Grandidier (ci-contre) secrétaire général de France Energie Eolienne et président de Valorem, entreprise béglaise spécialisée dans les énergies renouvelables. Car s'il est une source d'énergie parfaitement durable, c'est bien le vent...  Aujourd'hui l'éolien en Aquitaine. Demain, l'éolien en France et dans le monde.

    Valorem ? Rapide présentation d'une entreprise régionale qui a le vent en poupe. Les fans de rugby girondins, supporteurs inconditionnels de l'Union Bordeaux-Bègles, reconnaissent Valorem entre mille, grêce à ces petites pales qui tournent avec ardeur autour des stades Moga (Bègles) et Chaban (Bordeaux), durant les rencontres du club récemment monté en Top 14. Valorem est en effet un sponsor du club. Installé à Bègles (Gironde), Valorem se définit comme un producteur d'électricité verte. Propriétaire ou exploitante de parcs éoliens, l'entreprise investit pour construire les sites et achète aujourd'hui les pièces des éoliennes à des fabriquants allemands, danois ou espagnols, faute de production française adéquate.

    Aquitaine : le grand trou d'air de l'éolien

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    Eoliennes à Naujac-sur-Mer / Photomontage Valorem

    Où en sommes-nous dans la région? Le seul projet d'éolien terrestre en mesure de se concrétiser aujourd'hui en Aquitaine, c'est justement le projet de ferme éolienne de Naujac-sur-Mer, dont le patron de Valorem, futur constructeur du site, nous rappelle les caractéristiques : "A Naujac, sont prévues huit  éoliennes nouvelle génération, dotées d'un rotor d'un diamètre de 120 m et d'un mât haut également de 120 m, pour aller chercher les vents d'altitude. Elles devraient produire une puissance unitaire de 3 mégawatts, et générer 700 emplois. Coût gobal du chantier : 36 millions d'euros".  La ferme d'éoliennes doit permettre l'alimentation en électricité d'environ 16.000 foyers. Sans impact négatif sur l'environnement, ni pollution autre que visuelle ou auditive. Même en cas d'accident...

    Une industrie "légère", sans danger pour l'environnement

    énergie éolienne,aquitaine,eolien terrestre,bilan,chiffreComme elles sont obligatoirement situées à plus de 500 m de toute habitation, les risques de pollution visuelle et auditive des éoliennes sont minimes, voire nuls. Convenons en, la question de l'esthétique, est  en outre plutôt subjective. Pour la plupar des gens, des éoliennes, ce n'est pas plus laid que des lignes à haute tension. Sans parler d'une centrale nucléaire ou thermique. C'est même plus aérien et plus grâcieux. Quant à la mortalité des oiseaux, autre dégat collatéral que causeraient les grands moulins à vent des temps modernes, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) relève que sur la majorité des parcs éoliens existants, une dizaine d'oiseaux et de chauves-souris sont tués par éolienne et par an. C'est regrettable, mais le dommage reste quand même bien ridicule, ccomparé aux désastres marins provoqués régulièrement dans nos océans par les marées noires, ou aux milliers d'années de pollutions radioactives dommageables pour les sols, la faune et les êtres humains, en cas d'accident nucléaire. Ou encore, sans faire appel aux catastrophes, aux 40 à 170 oiseaux tués chaque année par kilomètre de ligne électrique...

    "On ne veut pas être parano, mais quand même..."

    Concernant Naujac, Jean-Yves Grandidier regrette que le projet soit plus que jamais bloqué aujourd'hui, victime d'une instruction qui n'en finit plus, renforcée par les incompatibilités des lois littoral et Grenelle 2, qui a classé en outre les sites éoliens "installation industrielles dangeureuses" (!). Et, cerise sur le gateau, compromis depuis un peu plus d'un mois, par un tout nouveau projet d'installation de radars de Météo France dans la commune voisine de Saint-Laurent-du-Médoc, installation incompatible avec la présence d'éoliennes. Ce qui compromet  par conséquent sérieusement d'autres projets de développement industriels de l'éolien dans le Médoc, comme à Pauillac, ou au Verdon, où Valorem envisage de construire une usine de mâts." On ne veut pas être parano", soupire le président de Valorem, "mais quand même, ça fait beaucoup contre nous...". Pauillac a pourtant délibéré en décembre 2011 en faveur du dépôt d'un dossier de zone de développement éolien (ZDE) et attend beaucoup de ce développement industriel. Le maire de Pauillac, Sébastien Hournau ne cache pas non plus que d'autres projets d'implantation d'éoliennes sont aujourd'hui étudiés autour de Lesparre. Personnage clé dans cette histoire, le Prefet assurait à "Sud Ouest, le 14 février dernier  ne pas avoir encore "le dossier entre les mains" et que "la décision d'implantation du radar venait de Paris". De son côté, le maire de Naujac-sur-Mer continue de batailler pour obtenir l'implantation de sa ferme d'éoliennes, enjeu majeur de désenclavement et de renouveau économique fort pour le territoire du Médoc.

    énergie éolienne,aquitaine,eolien terrestre,bilan,chiffreL'Aquitaine, "îles sous le vent" en devenir !

    L'insuffisance des vents en Aquitaine justifierait le degré zéro de la présence de la filière de l'éolien dans la région.  Pas assez de vent en Aquitaine ? D'accord. Mais moi qui rame comme une dingue à pédaler presque tous les jours sur mon petit vélo contre le vent, sur les quais de Bordeaux et en franchissant la Garonne pour aller bosser, j'ai peine à le croire... Et pourtant, c'est bien vrai, Jean-Yves Grandidier le confirme : "Moins de vent, oui, mais aujourd'hui, des technologies en plein essor, qui permettent la construction d'éoliennes géantes, qui vont chercher les vents d'altitude, plus stables, dont la force est équivalente de ceux qui soufflent plus bas dans les autres régions de France." C'est ce type de machine (photo ci-dessus, une installation norvégienne), au mât haut de 130 à 140 m, qui doit, notamment, être installé à Naujac. Une telle hauteur présente, selon le directeur de Valorem, l'avantage de diminuer encore plus l'impact visuel et auditif du parc éolien. Et de permettre avec des rotors aux dimensions adaptées, de produire aussi beaucoup plus d'énergie que les éoliennes d'antan.

    Que du bon vent en perspective ! Pour peu qu'on se décide enfin à le prendre...

    Demain : cap sur la France et le vaste monde, toujours avec Jean-Yves Grandidier.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Valorem en chiffres

    130 employés. Siège social à Bègles (33). 3 agences (Amiens, Carcassonne, Nantes). 1 filiale (Rouen). CA consolidé de 20 millions d'euros en 2011, avec un objectif de 32 millions d'euros en 2012. Le site internet de Valorem : Cliquer ICI

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