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Ecologie - Page 535

  • Sentinelle de Ma Planète. Chouette ou hibou ? La question taraude Françoise

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    L'oiseau découvert par Françoise. Photo DR

    chouette ou hibou 2.jpgLe 23 mars dernier, Francoise Baylan, 63 ans, viticultrice en Gironde à Vignonet, au lieu dit Labrie dans le Saint-Emilionais, alertée par un bruit insolite, a découvert un rapace nocturne dans l'appartement de son fils absent pour les primeurs.

    Plutôt inattendue, la belle trouvaille a émue et émerveillée Françoise. Après l'avoir soumis comme un vrai top modèle à une bonne séance de photos, pour immortaliser le souvenir, elle a rapidement rendu sa liberté à l'oiseau.

    Aujourd'hui, Françoise voudrait bien savoir : "chouette ou hibou" ? Alors, à votre avis ? Si vous avez une idée sur la question, postez vos réponses dans les commentaires sur le blog, ou envoyez moi un mail.

    Cathy Lafon

    ► DEVENEZ "SENTINELLE" Pour rejoindre les Sentinelles de l'environnement de "Ma Planète" et veiller à la protection des coins de la Terre qui vous tiennent à coeur, c'est on ne peut plus simple. Envoyez-nous par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte.  Ils seront publiés dans notre rubrique"Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

  • Evénement : Bordeaux, reine des Ressourceries de France, les 22 et 23 avril

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    L'Atelier d'éco Solidaire à Bordeaux. Photo DR

    bordeaux,déchets,recyclerie,ressourcerieComme chaque année, le Réseau des Ressourceries de France fait son Assemblée générale dans une ville différente. A l’initiative de l’ATELIER D’éco SOLIDAIRE, une recyclerie créative bordelaise, Bordeaux a été retenue en 2015 pour réunir plus de 120 structures impliquées dans la seconde vie des objets, mobilier et matières, venues de tout l’hexagone.

    Un rendez-vous important pour le développement durable en France et l'avenir de la planète.

    Une Ressourcerie, késaco ?

    Une Ressourcerie, quel beau nom quand on y pense,  gère, sur un territoire donné, un centre de récupération, de valorisation, de revente et de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Son activité est inscrite dans le schéma de prévention et de gestion des déchets du territoire et elle participe à la mise en œuvre d’un développement local intégré.

    Sensibiliser et éduquer

    bordeaux,déchets,recyclerie,ressourcerieAu quotidien, elle donne la priorité à la réduction, à la réutilisation, au réemploi puis au recyclage des déchets en sensibilisant son public à la mise en pratique de comportements respectueux de l’environnement. Une Ressourcerie met aussi en œuvre des modes de collecte des déchets (encombrants et plus largement déchets issus de biens de consommation) qui préservent leur état en vue de favoriser leur valorisation prioritairement par réutilisation et réemploi puis recyclage.

    Economie sociale et solidaire

    Issue de l’économie sociale et solidaire et acteur du développement local, une Ressourcerie tisse, à ce titre, de nombreux partenariats, crée des emplois socialement utiles, privilégie le service à la population et est attentive à la qualification professionnelle et à l’épanouissement de ses salariés. Ainsi, une Ressourcerie est à la fois une actrice de la gestion des déchets, de la prévention des déchets et une actrice sociale et solidaire.

    L’assemblée se réunit à la Philomatique à Bordeaux, pendant deux jours, aujourd'hui et demain.

    Cathy Lafon

    La Philomatique, c'est où ?

    • Société Philomatique de Bordeaux, 66 rue Abbé de l'Épée, 33000 Bordeaux. Tél : 33 (0)5 56 52 23 26

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    • Les articles de Ma Planète sur les déchets  : cliquer ICI
  • EPR : "simple ajustement" ou éventuelle "catastrophe industrielle" ?

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    Jusqu'où ira l'EPR de Flamanville ? Photo AFP

    Décidément, la ministre de l'Ecologie en pince pour l'EPR. Suite à l'anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération construit par EDF et Areva et pointée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Ségolène Royal garde son enthousiasme intact."Le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche) "n'est pas condamné", a-telle assuré ce dimanche, sur France 5, parlant de simples "ajustements de travaux" à faire. Genre, juste un bloc de Lego à vérifier et/ou à remplacer. La foi, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, de la charbonnière.

    Anomalie "sérieuse de fabrication"

    Pour l'ASN, l'anomalie qui concerne la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur est pourtant une anomalie "sérieuse" de fabrication. Areva, qui a fabriqué la cuve, doit proposer des essais complémentaires visant à cerner "l'importance de l'anomalie, essayer de la qualifier et de voir quels impacts elle a potentiellement sur la sûreté", selon Pierre-Franck Chevet, son président. Si la fragilité de la cuve était avérée, elle pourrait en effet se fissurer et occasionner de graves fuites radioactives. Cela représente "un très gros travail de plusieurs mois" a-t-il insisté en soulignant que cette autorité administrative indépendante entend se forger une "conviction très forte" avant de trancher sur le dossier.

    "Non, il n'est pas condamné"

    "Non, l'EPR n'est pas condamné", a martelé pour sa part avec vigueur sur France 5 la ministre de l'Ecologie et de l'Energie. De son côté, EDF, sur la même longueur d'onde que Ségolène Royal, a rappelé dans un communiqué diffusé dans la soirée que "dans l'état actuel des informations disponibles", le "chantier de l'EPR de Flamanville se poursuit". Et toc. Une pierre dans le jardin d'Europe Ecologie-les Verts dont la patronne, Emmanuelle Cosse, réclamait, également le même jour, mais sur Europe 1, l'arrêt du chantier. 

     

    La transparence, "un progrès extraordinaire"

    epr,flamanville,sécurité,asn,ségolène royal"Les Français peuvent être rassurés au sens où l'ASN dit les choses", a estimé la ministre, vantant un "système français transparent (...) et ça, c'est quand même un progrès extraordinaire". Ah bon, parce qu'avant, il n'y avait pas de transparence concernant l'industrie de l'atome en France ? "Cela permet au parlement de faire des auditions, au gouvernement d'exiger des évaluations, des tests complémentaires, ce qu'Areva s'est engagé à faire", a-t-elle poursuivi, rappelant que "Ce sont des travaux extrêmement complexes (..) et comme dans tous les travaux industriels, même ceux menés en dehors de la filière nucléaire, il y a des ajustements en cours de travaux". Merci, on avait quand même compris qu'on n'était pas en cours de travaux manuels et on se doute bien qu'un réacteur de 3ème génération, c'est un poil plus compliqué à fabriquer qu'un chasse-moustiques...

    "Les choses sont dites"

    Selon la ministre de l'Ecologie qui apprécie le pragmatisme et dont on sait qu'elle aime que les choses soient claires, "la clarification est faite, les choses sont dites, il y a un complément d'examens, de tests qui vont avoir lieu, dont les résultats seront rendus publics à l'automne prochain, et ensuite les travaux reprendront". Voilà tout. Point final. Fermez le ban.

    La Chine s'interroge

    epr,flamanville,sécurité,asn,ségolène royalMais les Chinois qui ont acheté deux EPR à la France et qui sont, comme chacun le sait, peu regardants sur l'environnement et la sécurité des populations, adorent en revanche, "chinoiser". Aussi, l'Empire du milieu qui n'a pas tout-à-fait le même point de vue sur la question que la ministre de l'Ecologie, Areva, ou EDF, veut-il lever les doutes sur la sûreté des EPR français. "La Chine ne chargera pas de combustible dans ses deux réacteurs de type EPR construits par le Français Areva tant que tous les doutes, quant à la sûreté des équipements, ne seront pas intégralement levés", a annoncé en fin de semaine dernière le ministère chinois de l'Environnement.

    Le scénario du pire doit être envisagé

    Le simple bon sens, pourtant si cher à Ségolène Royal, ne commande-t-il donc pas au gouvernement d'envisager aussi l'hypothèse du pire, juste au cas où  ? Si les essais complémentaires, menés par EDF et Areva d'ici à octobre sur la pièce défectueuse, ne répondent pas aux normes requises par la nouvelle réglementation sur la sûreté des équipements nucléaires, il faudra bien enlever la cuve installée à Flamanville pour la refaire. Un très gros Lego, chacun en conviendra. Ou bien, abandonner le chantier qui a déjà coûté plus de trois fois plus cher que prévu (8,5 milliards d'euros aujourd'hui), et qui accuse un retard de 5 ans. Quant au client chinois de l'EPR, qui représente 9% du marché d'Areva, on peut parier qu'il sera légèrement agacé.

    Comme l'écrit le quotidien Les Echos de ce lundi, à propos de l'EPR et Areva : "Une catastrophe industrielle ne peut plus être totalement exclue". Et cela, c'est on ne peut plus clair et pragmatique.

    Cathy Lafon

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