Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Développement durable - Page 736

  • Surpêche : Mélanie Laurent se met à nu pour les poissons

    melanie laurent.jpg

    Faire poser des stars en petite tenue en compagnie de poissons ou de crustacés? C'est la drôle d'idée de la campagne anglaise, baptisée "Fish Love", qui veut sensibiliser les Européens au problème de la surpêche. L'actrice française Mélanie Laurent a souhaité y participer.

    Mélanie en pince pour l'océan

    anne marie vergez.jpgEngagée auprès de l'ONG Greenpeace dans la lutte contre la surpêche, la belle Mélanie en pince pour l'océan, la mer et leurs habitants. Elle l'a déjà montré en assurant la narration  française du documentaire "The end of the line" sur la surpêche et en participant à un débat aux côtés d'Anne-Marie Vergez (patronne de pêche luzienne) et d'Hélène Bourges (Greenpeace), à Saint-Jean-de-Luz, pour défendre la pêche artisanale (photo ci-contre). De là à poser, nue, en exhibant fièrement un crabe devant sa poitrine, il y a quand même un sacré pas à franchir... Mais quand on aime et qu'on est écolo, on n'hésite pas à donner de sa personne.

    "Fish Love" : les stars s'engagent contre la surpêche

    surpeche,populations halieutique,lutte,prévention,vote,union européenne,europe,exposition,photoL'actrice française est loin d'être la seule à avoir répondu à l'invitation d'Alan Gelati, photographe de mode italien, et du Britannique Rankin, dans le cadre de "Fish Love". D'autres célébrités sont prêtes à déclarer leur flamme aux poissons, mollusques et crustacés qui peuplent nos mers. Vingt-quatre clichés de stars, de Lizzy Jagger, actrice et modèle, qui chevauche un énorme lieu jaune en tenue d’Eve, à l’acteur Sir Ben Kingsley, torse offert, qui tient un poulpe dans sa main, sont également exposés à la galerie Baudoin-Lebon, à Paris (IIIe), jusqu’à ce samedi 1er juin.

    Le vote de l'Europe contre la surpêche

    Une fois n'est pas coutume, les écolos ont une autre raison de se réjouir aujourd'hui. C'est moins glamour que Mélanie Laurent avec son crabe, mais tout aussi important (sinon plus...) : les pays de l'UE et le Parlement européen ont trouvé un accord  sur l'épineux dossier de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) dans la nuit du  mercredi 29 mai au jeudi 30 mai : la  pêche communautaire doit devenir plus durable en limitant progressivement les pratiques de surpêche dès 2014.

    surpeche 3.jpgLimiter à 5 % la quantité des poissons pêchés et rejetés

    En février dernier, le Parlement européen avait voté à une écrasante majorité (502 voix contre 137) le projet de loi sur la réforme du règlement de base de la politique commune de la pêche (PCP), en faveur d'une pêche durable. Pour limiter le déclin des ressources halieutiques, le compromis obtenu à l'arraché prévoit de limiter à 5% la quantité des poissons non commercialisables pouvant être rejetés par dessus-bord car trop petits, abîmés ou hors quotas. Ces "captures accessoires", représentent aujourd'hui jusqu'à un quart des prises de l'Union européenne. Les poissons, qui pour la plupart meurent après leur rejet, devront désormais être débarqués par les pêcheurs pour les inciter à davantage de sélectivité. Le Parlement européen qui prônait une interdiction totale de cette pratique, s'est finalement aligné sur les Etats membres.

    La pression des ONG

    L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 47% des stocks de poissons en Atlantique et 80% en Méditerranée sont affectés par la surpêche. L'accord européen est donc un vrai succès pour la protection de la ressource naturelle halieutique. Il est aussi le résultat d'un processus inédit de négociations à trois avec la Commission européenne, qui s'est en fait déroulé sous la pression constante d'un quatrième acteur : les ONG et des associations de défense de l'environnement maritime, dont le collectif Océan 2012, qui regroupe 180 de ces organisations. 

    carton_fishlove.jpg"Fish love" deuxième saison...

    Si l'Europe vient de marquer des points dans la lutte contre la surpêche, cette pratique reste à combattre dans d'autres régions du monde. Alors, si on a raté l'expo "Fish Love" (tout le monde n'est pas Parisien...), on peut visualiser les photos sur internet. On peut aussi s'organiser pour la prochaine "Fish Love", prévue à partir d'une nouvelle série de clichés toute aussi étonnante, réalisée par le portraitiste Denis Rouvre. Avec des stars françaises dont les noms sont encore tenus secrets...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    LIRE AUSSI

  • Tous les papiers ont droit à plusieurs vies : recyclons !

    Géraldine-POIVERT-Directrice-Générale-de-ECOFOLIO.jpg

    Géraldine Poivert, directrice générale d’Ecofolio. © Ecofolio

    Développer l'économie circulaire du papier pour faire de nos vieux papiers des ressources compétitives pour demain : telle est la mission que s'est assigné Ecofolio, l'éco-organisme dirigé par Géraldine Poivert, agréé par l'Etat depuis 2007 pour la collecte et le recyclage des papiers en France. Et il y a du boulot !

    papier pub 2.jpg55 % de papier français recyclés en 2016

    La France, la gestion des déchets est une des dépenses environnementales les plus importantes, en constante augmentation en dépit des engagements du Grenelle de l'Environnement. Réduire, trier et recycler sont les trois actions à développer. Concernant le papier, le pays accuse aussi un certain retard : la France ne recycle aujourd'hui que 47 % du papier qu'elle consomme.  Ses voisins européens font beaucoup mieux : l'Allemagne atteint 75 % et l'Espagne 64%. Et ce, alors que notre pays consomme moins de papier que la moyenne européenne : 60 kg par an et par habitant, contre 75,6 kg par an et par habitant ailleurs en Europe. L'objectif ambitieux d'Ecofolio est de porter la performance française de recyclage à 55 % en 2016, dans 3 ans.

    Ecofolio chouchoute les collectivités locales

    A la faveur du renouvellement de son agrément avec l'Etat, Ecofolio, le petit frère d'Eco-emballages, a pris ce printemps son bâton de pélerin pour faire un tour de France des collectivités locales. Objectif : débattre avec elles des pratiques les plus innovantes en matière de collecte, de tri et de recyclage de papier et leur présenter les mesures d'accompagnement technique et financier qui peuvent les aider à progresser. C'est l'occasion rêvée pour Ma Planète de faire le point sur le dossier "tri et recyclage" du papier avec Franca Vissière et Aymeric Bogey, directeur en charge des collectivités, représentants d'Ecofolio. Un sujet trop rarement abordé par les médias, selon eux...

    1 millions d'euros par an

    Ecofolio dispose de 1 million d'euros par an pour aider les collectivités locales à mettre à  jour la consigne de tri et peut financer jusqu'à 75 % tout projet (jusqu'à 500.000 €) destiné à améliorer leurs performances dans ce domaine. De 2007 à 2012 (son premier agrément) Ecofolio a reversé 230 millions d'euros aux collectivités locales pour financer le service public de gestion des déchets. Grâce à l'action de l'éco-organisme, le taux de recyclage des "vieux papiers" a progressé en France sur la même période de 14 %. Pas mal. Tout le monde a d'ailleurs encore en mémoire la jolie pub réalisée par Ecofolio, sur l'air des "Petits papiers", la chanson de Régine...

    L'agglomération bordelaise : bonne élève pour le recyclage du papier (chiffres 2011)

    bacs poubelles cub.jpgAprès Strasbourg, le 3 avril et Rennes le 18 avril, et avant Lille le 30 mai, Lyon le 4 juin, Paris le 12 et Marseille le 27 juin, Ecofolio a fait étape à Bordeaux le 15 mai, pour rencontrer les représentants de la Communauté urbaine en charge des déchets. La bonne nouvelle, c'est que la Cub recycle 26 kg de papier par an et par  habitant. L'agglo bordelaise explose la moyenne nationale qui est de 19,5 kg par an et par habitant. En 2011, 19.420 tonnes de papiers ont été collectés sur son territoire. Mais elle devrait faire encore mieux. Elle peut ainsi d'avantage communiquer, afin de convaincre ses administrés de l'importance du tri du papier. Bio matériau par excellence, le papier se recycle en papier au mois 5 fois ! Et pour l'aider à communiquer, Ecofolio est là. De même, la Cub pourrait faire baisser les coûts moyens de son service de gestion des papiers : la moyenne française du coût de ce service est de 3,45 € par habitant et par an. La moyenne européenne n'est que de 0,35 à 1,84 € par an et par habitant.

    Pourquoi les systèmes de nos voisins européens sont-ils meilleurs et plus rentables ?

    Les pays européens sont de bien meilleurs recycleurs de papiers que nous. Et la gestion de ce service leur coûte bien moins cher qu'à nous. Comment ça marche chez eux et notamment en Allemagne et en Espagne?

    papier.jpgLa collecte en porte à porte, une vraie fausse-bonne idée ?

    Selon Ecofolio, nos voisins européens sont habitués depuis bien plus longtemps que nous au geste de tri. Leur système de collecte et de tri est identique sur l'ensemble de leur territoire (mêmes poubelles, même code couleur quelque soit la région ou la ville). Enfin, pour le papier, les plus performants ont adopté la collecte en apport volontaire : ce sont les habitants qui apportent tous leurs papiers à des bornes de collecte dédiées à cet effet. Résultat : un service moins cher pour les collectivités et plus performant pour le taux de recyclage. Ecofolio a fait le calcul avec l'Ademe : en France, le coût d'une tonne de papier collecté en apport volontaire est de 100 € environ la tonne. Il est de 200 € la tonne pour la collecte en porte à porte en flux dédié (tri papier effectué à part) et de 500 € environ la tonne pour la collecte en porte à porte en mélange. C'est ce dernier système qui fonctionne dans la Communauté urbaine de Bordeaux, où les habitants disposent d'une poubelle verte destinée à recueillir papiers, cartons, plastiques et boîtes métalliques.

    Strasbourg et la communauté de communes du Bas-Chablais (Rhône-Alpes)

    Strasbourg qui avait un mauvais résultat en terme de qualité de tri et de recyclage de papier a amélioré sa performance en installant des bornes d'apport volontaire dans certains quartiers, au pied des immeubles. En Savoie, le Bas-Chablais qui fonctionne aussi avec ce système d'apport volontaire, a un coût de gestion de seulement 110 € la tonne pour sa collecte de papier. Deux exemples à suivre ?

    papier pub 1.jpgPapier : les clés de la réussite

    Résumons : la France ferait vraisemblablement mieux si elle uniformisait ses modes de collectes sur son territoire et adoptait partout un système d'apport volontaire, notamment pour le papier. Si on y ajoutait la réduction à la source des déchets boostée par la redevance incitative, qui favorise les ménages qui font l'effort d'émettre moins de déchets, la France pourrait rejoindre les meilleurs élèves de l'Europe. Pour nos porte-feuilles et pour la planète, ce serait tout bénéfice : les collectivités et les citoyens économiseraient de l'argent, les activités liées au recyclage du papier contribueraient à créer de l'emploi tout en diminuant de 30 % les émissions de CO2 par rapport à la production de papiers issus de fibres vierges (équivalent des émissions de 200.000 voiturs par an).

    "Pub non merci"

    Recycler, c'est bien. Réduire les déchets papiers en amont, c'est encore mieux : c'est ce que nous rappelle aujourd'hui Pubeco,  à l'occasion de la fête des Voisins. Selon le leader des prospectus et catalogues dématérialisés, si 1.000 foyers apposent sur leur boîte aux lettres un autocollant "Pub non merci", c'est 40 tonnes de déchets en moins. Lancé en 2008 et édité par la société Développement Durable Multimédia SAS, Pubeco propose donc aux Français de se faire les ambassadeurs du premier projet collectif de réduction des déchets papiers engendrés par les publicités subies avec le challenge "Objectif - 40 tonnes". Allez, on en touche un mot à nos voisins, ce soir ?

    Cathy Lafon

    ►CONTACT ECOFOLIO : Franca Vissière tél : 06 09 48 79 4. E-mail :  fvissiere@ecofolio.fr  http://www.ecofolio.fr

    LIRE AUSSI

    • Pubeco Challenge "Objectif – 40 tonnes" : cliquer ICI

     REPERES EN CHIFFRE

    • 12.000 émetteurs de papiers sont adhérents d'Ecofolio. Ecofolio perçoit l'écocontribution versée par les entreprises et les collectivités locales émettrices de papier adhérentes.
    • 1er : Le papier est le 1er consommable de bureau, le 1er matériau présent dans la poubelle des Français, le 1er déchet traité dans les centres de tri.
    • Seulement1/3 des Français savent que tous les papiers se trient et se recyclent. 
    • 67 % de la population française est desservie par une collecte en porte-à-porte.33 % en apport volontaire.
    • Pour 57 % de la population française, les papiers sont collectés en mélange avec les emballagess (collecte appelée bi-flux) et pour 43 % en flux dédié (tri-flux, avec un bac supplémentaire dédié aux papiers).
  • Centrale nucléaire du Blayais : bilan de l'année 2012 "assez satisfaisant"

    centrale-du-blayais-photo-d-archives_586358 (1).jpg

    La centrale nucléaire de Blaye (Gironde) Photo DR

    L'Autorité de sûreté nucléaire poursuit son tour de France des centrales.  Après avoir taclé Civaux la semaine dernière, les sages du nucléaire étaient à Bordeaux, le mardi 28 mai, pour rendre leur verdict sur la centrale girondine qui, entrée en service en 1981, est l'une des trois plus anciennes de France, avec Fessenheim (Haut-Rhin) et Tricastin (Drôme).

    sécurité,sûreté nucléaire,centrale,blaye,asn,bilan,incidents"Assez satisfaisant"

    Les inspections "post Fukushima" de l'ASN à Civaux (Vienne), Blaye (Gironde) et Golfech (Tarn), ont vocation à contrôler dans le grand sud-ouest les actions correctives exigées des centrales depuis la catastrophe nucléaire japonaise de 2011. Les mentions "satisfaisant" et encore moins "très satisfaisant" ne font pas partie cette année du vocabulaire de l'ANS. La centrale nucléaire de Blaye peut donc se réjouir d'obtenir l'appréciation : "assez satisfaisant" pour sa sûreté. Ce qui la "détache positivement de l'ensemble des centrales d'EDF", pour reprendre les termes précis de l'institution. Et nous réjouit aussi, par la même occasion...

    Blaye fait mieux que Civaux et Golfech

    En langage de madame tout le monde, cela veut dire que la sécurité du  site de Blaye est supérieure à la moyenne des installations françaises. Supérieure à la moyenne ne signifie pas non plus que tout est parfait et qu'il n'y a aucun risque. L'ASN a déjà fait valoir que le risque zéro n'existait pas en matière de nucléaire, qu'un accident était toujours possible et qu'il fallait aussi s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre, elle exige la fermeture d'un ou de plusieurs réacteurs français. D'où la nécessité, selon elle, d'entamer la transition énergétique. Mais pour Blaye, le jugement est plutôt rassurant : même si  "quelques écarts" ont néanmoins été constatés, ils sont "sans conséquences notables", selon Anne-Cécile Rigail, la responsable Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes du gendarme du nucléaire français. Ouf, on respire !

    civaux 2.jpgCivaux : manque de rigueur et en retrait par rapport à l'appréciation générale "assez satisfaisant"

    En effet, dans la Vienne, la situation est moins rose : l'ASN considère que  "les performances de la centrale de Civaux en matière de sûreté et de protection de l'environnement sont en retrait par rapport à l'appréciation générale que l'ASN porte sur EDF". On se souvient qu'en janvier dernier, une fuite de tritium avait été constatée à Civaux. L'ASN a relevé des défauts d'application des règles de conduite des réacteurs, des lacunes dans le traitement des dossiers de maintenance et a exigé "plus de rigueur". En langage de madame tout le monde : "Attention, Civaux, ça ne va pas..." Quant à Golfech, si le jugement est comme pour Blaye "assez satisfaisant", l'ASN a également noté "un manque de rigueur lors de certaines opérations d'exploitation". Le site "n'est pas suffisamment réactif dans le traitement des événements pouvant avoir un impact sur l'environnement", et il "doit améliorer sa surveillance sur les prestataires, lors des opérations de maintenance".

    rigail.jpg48 incidents significatifs

    L'an passé, la centrale de Blaye a été inspectée à vingt reprises par les agents de l'ASN, a indiqué Anne-Cécile Rigail (photo ci-contre). Au total, le site a enregistré 48 incidents significatifs, dont six de niveau 1 sur les huit que compte l'échelle INES, le septième et dernier niveau correspondant à une catastrophe de type Tchernobyl ou Fukushima. Tous les autres ont été classés niveau 0. Globalement, "l'évaluation est donc plutôt positive".  A titre d'exemple, la responsable a cité le bon déroulement des opérations de maintenance lors des arrêts de réacteurs, en particulier lors de la visite décennale du réacteur n°1, de mars à juillet. En 2013, le réacteur n°2 fera lui aussi l'objet d'une visite décennale. Les générateurs de vapeur des réacteurs 2 et 4 seront également changés.

    Sous-traitance et transparence: doit mieux faire

    Par rapport à 2011, où l'on en avait relevé 35, le nombre d'incidents a néanmoins pas mal augmenté en 2012. Par ailleurs, le gendarme du nucléaire épingle aussi le site girondin pour "quelques écarts", sans conséquences, lors d'opérations nécessitant la manipulation d'un gammagraphe (appareil de contrôle utilisant de l'uranium appauvri, ndlr) et dans la conduite d'interventions d'employés dans des zones où les radiations sont élevées. Blaye doit également progresser dans la surveillance des sous-traitants qui interviennent sur le site, a souligné Mme Rigail et améliorer son suivi des prescriptions environnementales, ainsi que l'information des pouvoirs publics lors d'événements susceptibles d'affecter l'environnement. 

    Blaye : une centrale sous haute surveillance écologiste

    Située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l'estuaire de la Gironde, la centrale de Blaye dispose de quatre réacteurs de 900 MW chacun et emploie environ 1.900 personnes. Les écologistes et les associations environnementales dont Tchernoblaye, réclament régulièrement sa fermeture, notamment depuis l'inondation, fin 1999, d'une partie du site sous l'effet conjugué d'une tempête et d'une forte houle. Peut-être est-ce aussi en partie grâce à leur pugnacité en matière d'exigence de sûreté que Blaye fait finalement partie des centrales françaises les mieux, ou les moins mal notées...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), est une autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN »). Elle est chargée de contrôler les activités nucléaires civiles en France. L’ASN assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires. Elle contribue à l’information des citoyens. Le site de l'ASN : cliquer ICI.
    • La division de Bordeaux de l’ASN constitue une des onze divisions territoriales de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Elle assure le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes. Le site de l'ASN Bordeaux: cliquer ICI.

    L'ASN BORDEAUX EN CHIFFRES

    • 23 agents.
    • 3 régions. Un parc étendu d’activités et d’installations à contrôler en Aquitaine, Poitou-Charentes etMidi-Pyrénées : avec les 3 centrales nucléaires d’EDF de Golfech, Blayais et Civaux ;  environ 7200 appareils médicaux de diagnostic (radiologie) ;  109 services de scannographie ;  23 services de radiothérapie ;  130 laboratoires de recherche.
    • 61 inspections  ont été réalisées en 2012 dont : 20  sur la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) ;  22  sur la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) ; 19  sur la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne).
    • 141 inspections ont été réalisées en 2012 dans le domaine du nucléaire de proximité en Aquitaine, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées dont :  64 en Aquitaine ; 47 en Midi-Pyrénées ; 30 en Poitou-Charentes.